05.10.2010
En direct du LAM
Encore une bêtise d’Animula.
Dans la série ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît, votre étourdie de petite âme errante a oublié d’attirer votre attention sur cette hénaurme et définitive déclaration de madame Véronique Petitjean, directrice de la communication du LaM, devant micros et caméras de Grand Lille TV le 27 septembre 2010 : «On est finalement le seul musée -d’où ce côté très très unique en fait, très spécifique aussi- qui présente désormais une collection d’art brut, en France, en Europe et même dans le monde, je crois.»
Avouez que cette petitejeannerie mérite de passer à la postérité!
La Bourgogne (Fabuloserie), l’Helvétie (Collection de l’art brut à Lausanne) et la Germanie (Sammlung Prinzhorn) vont sûrement l’aimer très fort.
Si tel n’était pas le cas, ces trois contrées pourraient toujours se cotiser pour offrir à la dircom du musée à 3 casquettes de Villeneuve d’Ascq de petits cours de rattrapage. Après tout, celle-ci n’a eu que 4 petites années (durée des travaux de rénovation et d’agrandissement) pour étudier ses petits dossiers.
22:25 Publié dans De vous zamoi, Ecrans, Nos amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : art brut, lam, villeneuve d'ascq, la fabuloserie, collection prinzhorn, collection de l'art brut | | Imprimer | | |
01.07.2010
Ne m’oubliez pas à la collection Prinzhorn
Vergiss mein nicht, ne m’oubliez pas : tel est le cri de l’art brut, le soir au fond du mois de juin. Je sais, je sais, vous êtes déjà partis en vacances et si vous n’y êtes, vous en rêvez.
Moi aussi, je fais les soldes à la recherche d’un petit haut pour aller avec mes trente-sixième dessous de l’été. Cependant le fait est là, la vie des bêtes bat son plein comme je l’ai constaté le ouikène dernier, en parcourant le Canard de mon chéri, dans l’Intercités 3312 retour de la plage de Cabourg où j’ai pris un coup d’insolation sur les ripatons.
Dans un article sur «la viande bleue» (nous a-t-on assez bassiné avec les Bleus, ces temps-ci!) le Volatile enchaîné, dans son n°4878 du 23 juin 2010, nous relate ce propos inattendu d’un éditorialiste du journal irlandais L’Indépendant. C’est à propos d’un certain Domenech, un nom que l’irish-plumitif n’a pas l’air d’apprécier. Jugez-en : «Un nom à voler les enfants et les fondre pour des expositions d’art insolite pour le Centre Pompidou».
Sur la tête de mon daddy! «d’art insolite», vous avez bien lu! Franchement, s’il y avait des expos d’art insolite à Pompidou (des sous), ça se saurait, non? Mieux vaut entendre ça que d’être sourde! Passons!
Et tournons nous vers l’art brut, le vrai, le cru, le bleu, le saignant. Tournez vous avec moi vers Heidelberg, ein, zwei, drei, vier! ça vaut la peine d’allonger le pas. En vous y prenant tout de suite vous aurez le temps d’arriver à l’heure pour l’ouverture de la nouvelle exposition à la Sammlung Prinzhorn le 8 juillet 2010.
Ensuite de quoi, vous aurez jusqu’à la fin octobre pour vous pencher sur ces Vergiss mein nicht/Forget me not qui offrent au public des Aperçus sur la vie asilaire aux alentours de 1900 (Insights into asylum life around 1900/Einblicke ins Anstaltsleben um 1900).
Heinrich Hermann Mebes
C’est à ma connaissance nouveau d’aborder ainsi les choses du côté du petit bout de la lorgnette.L’exposition, qui se veut importante, a pour ambition de reflèter la vie de tous les jours dans l’institution psychiatrique.
Helene Maisch
Plus de 120 peintures, dessins, collages, œuvres textiles et lettres. Auteurs? : une soixantaine d’hommes et de femmes ayant fréquenté une trentaine d’institutions différentes dans la période allant de 1895 à 1925. On joue sur la proximité. C’est tant mieux.
01:26 Publié dans Expos, Nos amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art brut, collection prinzhorn | | Imprimer | | |
12.03.2010
Alternatives grafikes et vaniteuses
Tant plus qu'il fait froid, tant plus qu'on vernit. On sort du métro parce qu'il y a trop de monde qui s'y réfugie pour fuir le vent mauvais. On fait pas 100 m qu'on gèle du bout du nez. Reste plus qu'à aller de vernissage en vernissage. Ils sont nombreux et fréquentés en ce moment, forcément.
Vodka sur glaçons pour le n°1 de la revue Hey à la Halle Saint-Pierre. Le dernier sur ma route. On retrouve ensuite, bien au chaud chez soi, ses amis sur le net.
Le Dernier Cri et ses Alternatives grafikes qui vont commencer le samedi 13 mars 2010 (vernissage) au Musée de l'Abbaye Sainte-Croix aux Sables d'Olonne
Les vanités sont à la mode. On en accroche même en douce dans l'expo du Musée Maillol à Paris.
Je résiste pas à vous montrer celle du carton de l'expo des Sables qui met le cap sur le 23 mai (finissage).
00:25 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : le dernier cri, vanités, louis umgelter, collection prinzhorn, art brut, halle st pierre | | Imprimer | | |
06.02.2009
Prague : Prinzhorn à la cloche de pierre
Evidemment pour Prague, vous repasserez ! Débute en ce moment une exposition de la Collection Prinzhorn à la Stone Bell House (Dům U Kamenného zvonu) mais j’ai loupé le vernissage qui avait lieu jeudi 5 février 2009, Staromestské namesti 13. De toutes façons, je sais pas grand chose. A part le sous-titre : Art brut from the legendary collection of German psychiatrist (art brut z legendarni kolekce nemeckého psychiatra) et que ça va durer jusqu’au 3 mai 2009. Et puis que c’est la Galerie hlavniho mesta Prahy (City Gallery Prague) et l’association abcd qui invitent.
C’est encore le carton qui nous fait les gros yeux qui vous en dira plus. Ce regard est une éclipse dans le vide, avec le soleil noir des pupilles crucifiées ou couronnées d’épines masquant la lumière rayonnante, l’assiette bleue de l’iris flottant dans la mer sanglante du globe, la vague d’écailles reptiliennes des paupières sans cils. Cela ne me regarde pas, ça voit des choses outre moi-même. Bref, ça me met mal à l’aise et pourtant je ne sais m’en déscotcher. C’est un dessin d’August Natterer et il s’intitule : Meine Augen zur Zeit der Erscheinungen. Quelque chose comme : mes yeux en temps d’apparitions.
22:44 Publié dans Ailleurs, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, august natterer, collection prinzhorn | | Imprimer | | |
04.12.2006
Zoom sur Air Loom
C’est pas mauvais des fois d’écouter ses lecteurs, aussi votre petite âme errante se fait-elle parfois l’écho des suggestions alléchantes qui lui parviennent par voies diverses. J’aurais déjà dû attirer votre attention sur l’expo Air Loom à la Collection Prinzhorn de Heidelberg qui durera juqu’au 15 avril 2007.
Le sous-titre en allemand est un peu dur à avaler avec ces grands mots composés :
mais la tradoche en anglais nous éclaircit un peu la chose :
The Air Loom and other dangerous influencing machines
Si j’ai bien compris le site internet et le dépliant de la Collection, avec ses toutes petites photos que j’emprunte quand même, ce serait la première fois que ces machines d’influence se trouveraient au centre d’une exposition.
«Machines d’influence» ou «machines à influencer», ça dépend du côté où on se place mais vous aurez compris qu’il s’agit de ces dispositifs inspirés par des technologies variées (télégraphe, rayons X, ondes radio) à des inventeurs hallucinés désireux de rendre compte, au moyens de croquis précis, des influences diverses dont ils se sentent l’objet.
Le clou de l’expo semble être une machine de 7 mètres de haut réalisée en 2002 par Rod Dickinson, artiste anglais, d’après les dessins d’un pensionnaire de l’asile de Bethlam (Bedlam) du nom de James Tilly Matthews (1770-1815).
«Cela me fait penser», m’écrit mon informatrice, «à un dessin de la SFPE (Sté Fr de Psychopatho de l’expression) qui a été exposé à Athènes en 2004 dans l’expo internationale L’Autre rive/The Other side».
Bonne fille, elle me joint le verso du dessin en question avec le texte explicatif du dessinateur. Et ça c’est un scoop parce qu’on l’a pas vu à Athènes, selon elle.
00:10 Publié dans Ailleurs, Expos | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art brut, collection prinzhorn, james tilly matthews, hugo rennert, johanna natalie wintsch, robert gie, jakob mohr | | Imprimer | | |
29.10.2006
Bettina à la FIAC, Katharina au catalogue
Animula, Bettina, Katharina. Faudrait pas croire qu’il n’y a rien à voir à la FIAC. Impossible par exemple d’échapper à cet INRI en majesté sur le stand C10 de la galerie Jérôme de Noirmont.
Cette christique photo de Bettina Rheims est d’ailleurs reproduite cette semaine (25 au 31 octobre 2006) dans le N°2005 de Pariscope. Robe longue, mannequin en toile, ostentation de la pose, dimension et éclairage de la salle où se situe la scène…
tout cela m’a fait penser à la photo anonyme de la Collection Prinzhorn représentant Katharina Detzel montrant un de ses virils simulacres à l’objectif (voir le catalogue La Beauté insensée). Mais vous allez me dire : «ma pauvre Ani, tu es complètement obsédée par ton sujet, tu vois de l’art brut partout!» et sans doute vous aurez raison
14:30 Publié dans Expos, Gazettes, Images | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Katharina Detzel, Collection Prinzhorn, art brut | | Imprimer | | |
21.11.2005
Harald Szeemann et la collection Prinzhorn
23:20 Publié dans Ailleurs, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : collection prinzhorn | | Imprimer | | |