25.10.2014
Text-o-af
RDV 2main 26-10 o A.
Last day.
Curseur + outsider que brut de brut 7 année.
Vernissage trop trop.
Perdu Jeanne, Violette et autres meufs dans escaliers bondés.
Retrouvées ds sdb, room 204 (Polad) face aux Elisabeth Garouste
Orteils brisés menu pour entrer chez Cavin-Mo (403). Bonus : Carlo gris. Oiseaux à tomber.
Peoples croisés à tous les étages : Toine de G., Ceres parlant d’1 poète disparu (Jean Laude), Clovis d’1 ermite… 2 mots de Valérie Rousseau sur imperméables de «son» musée.
Claqué la bise à Tom et Gaëla, room 503. Dessin de John Mullins au chevet du Creative Gro.
Au 505 le lit blanc du commissaire fait regretter le paddock-patchwork de Chomo.
Si mutants ennuyeux le dimanche, séance de catch garantie au Marché (305) avec Lewis Smith. Au projecteur : Jean-David.
Tagami chez Atsuko de Tokyo en 205 : les têtes de papier mâché!
Room 302, souvenir de 2013 : «La vérité c’est que tout le monde l’aime [l’art brut]. C’est un art si généreux, un art qui ne se compte pas!» (Andrew Edlin cité dans Télérama 3328).
Un peu + bas au 202, Hassan des trottoirs de Barcelone arrive pourtant, dans une galerie de Frankfurt, à un joli prix. Pourvu ksa améliore son ordinaire!
Tout en haut : livres et artistes de la Halle St-P avec directrice o manettes.
Tout en bas un Corentin. Expo de son skyline bientôt (6 nov.) chez Béatrice Soulié ici en visite.
Pas pu tout voir. Voum raconterez.
19:57 Publié dans art brut, De vous zamoi, Expos, Glanures | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : oaf 2014, galerie polad-hardouin, elisabeth garouste, carlo, cavin morris, john mullins, tom di maria, creative growth art center, chomo, galerie du marché, lewis smith, galerie atsuko barouh, tagami masakatsu, galerie béatrice soulié, sylvain corentin | | Imprimer | | |
20.05.2014
Les bons plans d’Anglefort
Si j’attendais pas le plombier ce jour là, vous savez où je voudrais être jeudi 22 mai 2014 sur le coup de 17h30 ? Ici : galerie du marche.ch
Il faut savoir reconnaître des images stimulantes pour la curiosité et celles d’Anglefort le sont. Même si, à première vue, les compositions des maîtres du grouillement que sont Henri Cueco et Antonio Segui ont tendance à venir nous sauter dans la mémoire en face de ces plans multiplement colorés, compartimentés mais libres, légendés mais non bavards, peut-être ludiques, plus vraisemblablement soumis à une ordonnance rigoureuse et sous-jacente de la pensée.
Mon petit cerveau est ainsi fait qu’il me présente d’abord des références culturelles (pas parmi les pires, notez le). Mais à bien regarder c’est un vague-à-l’errance qui m’emporte plutôt à suivre Yves d’Anglefort dans ses dédales animés de créatures si personnellement anguleuses.
De ce créateur encore indemne de légende, Jean-David Mermod, le boss de la Galerie du Marché, nous apprend deux choses contradictoires. Qu’Anglefort vînt un jour «frapper à la porte» de sa Maison. Qu’il «remplit ses dessins de codes personnels qu’il refuse souvent d’expliquer par superstition».
Bon! «Pourvou que ça doure» comme disait la maman de Napoléon. Fasse qu’Anglefort se tienne dans cette position entre deux chaises! La chaise du versant social et celle du repli farouche sur le quant à soi. Tel quel, dans son ambiguïté, il illustre une idée qui me trotte dans la tête.
l’art brut n’est pas une case c’est l’envers du miroir aux alouettes
J’illustre cette note avec les moyens du bord des visuels disponibles sur le Marché. Outre une petite bio qui permet d’en savoir davantage sur Yves d’Anglefort, on trouve sur le site de la galerie mermodique une quinzaine d’autres images reproduisant les œuvres de celui-ci.
17:36 Publié dans Ailleurs, art brut, De vous zamoi, Expos, Ogni pensiero vola | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yves d’anglefort, jean-david mermod, galerie du marché | | Imprimer | | |
13.04.2011
Puzzle et Caboches
La Galerie du marché exagère. Premièrement elle était fermée quand je suis passée en août dernier à Lausanne et je n’ai pu que la capturer avec mon petit kodak.
Et deuxièment elle ne nous gratifie que d’un timbre poste sur son site annonçant son actuelle exposition Caboches. Heureusement sa direction est bonne fille et elle a bien voulu m’expédier du lourd dont cette image de Paul Duhem qui nous a fait une tête comme une cafetière.
Caboches c’est trop tard pour le vernissage mais c’est jusqu’au 28 mai 2011. Pensez-y donc !
Puzzle en revanche ça urgeotte.
C’est jusqu’au 17 avril 2011 à Turin à la Galleria Rizomi.
Et puis basta.
00:11 Publié dans Ailleurs, Ecrans, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, paul duhem, galerie du marché, franz karnbeis, galleria rizomi | | Imprimer | | |
17.02.2010
Louis Soutter fait son Marché
Louis Soutter, je vous ferais pas l'injure de vous dire qui c'est. Depuis que son cousin a fait entrer cet «inconnu de la soixantaine» dans le labyrinthe du Minotaure en octobre 1936, ce serait bien le diable si vous n'aviez pas croisé l'un des milliers de feuillets qui ont été publiés sur son compte. Michel Thévoz lui a consacré plusieurs bouquins. Et aujourd'hui, il est même wikipexpédié, c'est dire! Louis Soutter, si je vous en parle, ce n'est pas que c'est ma dernière lubie. Louis Soutter fait son Marché comme Lady Gaga fait bientôt son Palais Omnisports de Paris-Bercy. Je mélange tout, d'accord mais ce que je veux dire c'est que Louis Soutter fait son come-back à la Galerie du Marché à Lausanne le jeudi 25 février 2010 (vernissage) et que c'est un événement qui mérite bien que je vous fasse un peu de teasing.
Pensez un peu : une cinquantaine de dessins de Soutter, pour la plupart montrés pour la première fois, ça mérite peut-être que l'on se bouge, non? Allez-y donc jusqu'au 24 avril 2010, après quoi ce sera plié. Attention : c'est pas tous les jours mais vous vous arrangerez. Le plus tôt sera le mieux pour vous plonger dans cet ensemble représentatif d'une œuvre conçue à l'ombre d'un asile du Jura vaudois.
Louis Soutter est un peintre errant qui m'a toujours impressionné par son air déprimé sous son chapeau à bords roulés, par sa façon de flotter dans des costumes invraisemblablement bourgeois des années 30, lui qui peignait si bien avec les doigts. Si vous ne me croyez pas, visionnez donc ce petit film.
Ah, j'oubliais, le cousin c'était le Corbusier. Et de Soutter, qu'on ne peut confondre avec un créateur d'art brut bien qu'il ait accès aux mêmes territoires de pensée, Corbu disait : «Il a appris à regarder en dedans. Par lui, nous pouvons regarder dedans un homme. Un homme racé, cultivé, ayant passé par tous les luxes de l'argent et d'une vie intelligente. Et qui aujourd'hui, remontant du réfectoire triste, couvre chaque jour, à soixante-cinq ans, un papier blanc de ces âpres, fortes et admirables compositions».
«Appris», «en dedans», «âpres, fortes, admirables» : écoutez voir, tous les mots comptent. Et leur cocktail vous procurera une impression inoubliable quand vous arriverez par les escaliers du Marché devant les œuvres souterriennes.
00:52 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : louis soutter, galerie du marché, le corbusier | | Imprimer | | |