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Jardin de Gabriel : tous à l’AG

Dans la famille Animula, si vous voulez l’ethnologue, tapez Belvert, c’est le nouveau blogue de Michel Valière. Blogue encore un peu brouillon, encore un peu empêtré dans sa toge mais blogue consacré aux contes, aux jeux, aux chants et aux musiques populaires. Que du bonheur ! Dans un maquis de considérations Bac + 13, on peut y ramasser de galvanisantes petites infos du genre : à Esse en Charente, il existe un Musée des Ostensions et de la Religion populaire. Voilà qui laisse rêveuse, si elle s’écoutait votre petite âme errante plaquerait tout pour visiter ça séance tenante et aller faire ensuite une partie de scrabble avec Michel et Michèle Valière. Tout de même, ils charibotent M et M., ils pourraient bien nous mettre quelques images de temps en temps. Par exemple une photo des bêtes de Monsieur Roland Goussé, peintre-paysan (il aurait 102 ans aujourd’hui) qu’Animula a trouvé par hasard en feuilletant un gros pavé de 1984 sur le Bestiaire poitevin (Edition U.P.C.P. Geste Paysanne) où Michel Valière a recueilli des contes et où l’on croise aussi, car le monde est petit, Eliane Larus qu’est née au Pin. Et puis aussi, quand vous donnez des adresses de sites, chers Valières, ce serait mieux si c’étaient des vrais liens où qu’on peut cliquer dessus. A part ça, changez rien. Continuez à nous donner des nouvelles de vos santés qu’on espère bonnes. Si je vous dis tout ça c’est pour le cas où des animuliens et/ou animuliennes distrait(e)s n’auraient pas aperçu votre récent commentaire concernant le jardin de Gabriel.

Je l’amplifie par haut-parleur :

TOUS A L’A.G. DE L’OFFICE DU TOURISME
DE ST-JEAN D’ANGELY ET
St-HILAIRE DE VILLEFRANCHE
LE LUNDI 3 AVRIL 2006.

Et pour leur donner encore une raison supplémentaire de se déplacer, je leur signale que dans une localité voisine de Nantillé où résidait Gabriel, ils trouveront en cherchant un peu un autre charmant petit site animalier (celui de Franck Vriet) dont j’ai déjà montré, le 6 septembre 2005, l’idole cachée (un gorille) et dont je vous offre maintenant quelques autres créatures.

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Alfred Jarry, de Laval à La Frênouse

Vous avez le bonjour d’Alfred. Alfred, enfant de Laval qui engendra Ubu, lequel donna naissance à une flopée de marionnettes amindadesques, polpotistes et margaretatcherhyènes.

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A un pareil engendreur d’antihéros, sa ville natale se devait d’offrir quelque chose. Laval a donc donné une ruelle à Alfred Jarry. Et, par un trait d’umour vraiment pataphysicien, elle l’a réservée aux vélos ! Difficile de faire mieux, me direz-vous.

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Et bien pour le centenaire de la mort de l’écrivain, sachez que Laval s’est décarcassée encore dans le genre topiaire.

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Comme votre petite âme errante en avait ras la casquette de se cogner à chaque carrefour à ces commémorations de buis taillés, elle a poussé Bijou, sa petite auto, sur La Frénouse où elle est allée présenter ses respects à cette allégorie dédiée au grand Alfred par Robert Tatin.

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Tant qu’elle y était, avant le retour de la pluie, elle s’est fait la totale visite de ce site qu’on ne présente plus et elle vous en a ramené tout un album pour la rentrée.

                  

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La philosophie sur le Sentier de l’art brut

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Traqueuse de phrases claires comme je suis, je ne saurais laisser passer la prochaine séance du séminaire sur l’art brut au Collège International de Philosophie sans vous relayer ici son limpide synopsis :

«La reconnaissance et la préservation de l’«art des fous» témoigne, avec celles d’autres expressions artistiques apparues dans le champ esthétique à la fin du dix-neuvième et au début du vingtième siècle -dessins d’enfants, œuvres associées aux arts premiers, à l’art préhistorique, à l’art populaire- de la métamorphose de notre regard. Des œuvres rangées aujourd’hui sous la dénomination d'art brut ont existé bien avant Jean Dubuffet, mais c'est lui qui les a rendues visibles en les faisant passer de l’objet de curiosité, du document clinique, de la preuve d’une pathologie, voire de «dégénérescence», au statut d'œuvre d’art».

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Bien jeté, non? Sauf que l’art brut ne concerne pas que l’«art des fous». Mais on va pas chipoter puisque le thème de la soirée est : De l’art des fous à l’art brut, le regard de quelques psychiatres-collectionneurs.

Comme il n’y a pas de nom de conférencier annoncé, je suppose que c’est Barbara Safarova, la personne en charge de ce séminaire-fleuve, qui s’y colle.

C’est au 37 bis de la rue du Sentier dans le 75002 qu’il faudra vous rendre pour l’écouter, dans la salle 2, le 15 décembre 2011 à 18h30.

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La Belgique fête le centenaire de Robert Garcet

C’était pendant l’horreur d’une profonde virée familiale dans les Ardennes. Une auberge mystérieuse avec du saucisson à la bière dans la forêt. Les sangliers en liberté surveillée du Parc de Belval m’avaient laissée de marbre. Moins les gaufres du village du livre à Redu. On avait fait les boucles de la Meuse. On s’était agenouillés devant Rimbaud au musée de Charleville.

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Mon daddy savait plus quoi inventer pour nous instruire. Nous avons donc poussé jusqu’à Eben-Ezer. En ces années octantes du siècle dernier, cette éminence magique au nord de Liège était une curiosité locale. Forte est encore, en votre petite âme errante, l’impression ressentie devant cette tour impressionnante, rugueuse et bosselée, édifiée sur une pente.

Quatre  géantes créatures ailées coulées dans le béton au sommet de ses créneaux : griffon

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Les quatre Chérubins de l’Apocalypse promis par les infos touristiques! Robert Garcet, le concepteur de cet édifice surhumain (construit avec une équipe de bénévoles) ayant une passion pour ce livre, le plus visionnaire de la Bible.

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On se sentait toute petite en haut de l’escalier monumental qui accentuait l’effet envoûtant.

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Timidement on frappa à la porte voûtée, du genre qu’on voit dans les films fantastiques. Il se passa du temps avant qu’un homme pas grand, vêtu comme un ouvrier d’autrefois et coiffé d’un béret vienne nous ouvrir. Deux grands chiens, noirs comme l’anarchie et sortis de nulle part, sont venus se placer de part et d’autre de notre groupe. Nous n’osions plus bouger.

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Cliquer sur l'image

De l’air calme du savant interrompu dans ses méditations, Robert Garcet –car c’était lui– nous informa que c’était demain le jour des visites. Le lendemain, en compagnie d’un petit groupe où figurait le photographe Clovis Prévost, on a pu pénétrer dans le Musée du Silex. Du moins dans la salle où se dressaient un pilier et des hauts-reliefs en ciment polychrome des plus symboliques.

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Robert Garcet, qui avait dépassé les 75 ans, ne montrait plus les souterrains où il abritait ses collections de cailloux et d’ossements plus ou moins préhistoriques dont celui du «mosasaure», un monstre antédiluvien de son invention.

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Mais il dispensait ses théories sur les silex où des hommes très anciens, plus anciens que l’humanité même, avaient témoigné de leur art. Un art radicalement différent du nôtre où aucune signification n’était évidente. Un art qui se contentait de suggérer des formes que l’on pouvait ressusciter en observant les silex sous toutes leurs facettes en lumière rasante. 

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Cette érudition très personnelle, qui contrastait avec son look de tailleur de pierres, valut à Garcet une ironie méprisante de la part de la science officielle qui ne voyait en lui qu’un paléontologue amateur et non un grand rêveur.

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Il fut de ce point de vue logé à la même enseigne qu’Emile Fradin (voir mon post du 16  septembre 2009 sur Glozel). Mais elle lui valut l’estime affectueuse des amis qui veillaient sur sa vieillesse à l’époque.

 

Comme ils veillent aujourd’hui sur son œuvre et sa pensée trop profuse pour que je puisse rien faire d’autre que de vous inviter à lire leur site très explicatif. Robert Garcet a écrit beaucoup de livres touffus qui mériteraient de figurer dans un répertoire de la meilleure «folie littéraire». Ce jour-là il nous en dédicaça un.

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Garcet, qui aurait eu 100 ans cette année, fait l’objet d’une exposition dans la bien-nommée Salle coup de cœur de l’art & marges musée à Bruxelles jusqu’au 27 janvier 2013.

 

 

 

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De la couette à l’assiette

vide grenier st sulpice 2012.jpgCe matin, brocante place Saint-Sulpice. Réussi à tirer le chéri que j’ai de sous sa couette aux aurores.

Cette drôle de vieille assiette craquelée qui me cligne tout de suite de l’œil avec son petit air lamentable.

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Je craque pour ce conglomérat de formes vagues et cernées censées représenter des parties du corps qui n’ont pas l’air de bien tenir ensemble.

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N’étaient les orteils qui s’échappent du bord, le bas du corps semble se terminer en sirène… Un travail enfantin ? Ou une maladresse obstinée à envisager l’organique sur un mode annelé, protubérant, emboîté ?

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J’en ai pour mes 2 € et me voilà confrontée à cette figure mal centrée. Ceci dit pour le fun : elle n’a pas l’air dans son assiette.


PS du 16 septembre 2012 :

Voici l'image d'Aloïse dont parle Béatrice Steiner dans son commentaire ci-dessous.

Elle provient d'un carnet appartenant à la collection d'art brut de Bruno Decharme.

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Les photoportraits crépusculaires de Marie-France

cata CF.jpgJe parle sans savoir n’ayant pas vu de visu. Pourtant quelque chose m’intrigue dans le catalogue de l’exposition bèglaise Visions et Créations dissidentes dont le vernissage tombe cette année le samedi 29 septembre. Ce sont les photos de Marie-France Lacarce.

En ces temps où l’on cherche dans la photographie un moyen d’hypothétiques rencontres entre l’art brut pure laine et ses succédanés plus ou moins «contemporains», il se pourrait bien que cette créatrice de portraits chamarrés, surgis tout décalés de la nuit, ouvre une nouvelle piste funambulique.

Marie-France Lacarce

J’ai cherché vainement sur le site du Musée de la Création Franche les détails biographiques qui pourraient permettre de statuer sur l’étrange «cas» de Marie-France Lacarce. Dans le catalogue, la notice de Pascal Rigeade nous en dit plus : Bordelaise, autodidacte de son art, retraite, solitude, méticulosité, goût du rangement. De quoi déduire un bon pronostic. Sans que cela suffise. Mais il y a le dangereux mystère de ces autoportraits auxquels cette novice de l’objectif a eu l’instinct très sûr de se cantonner.

Marie-France Lacarce

«Ils s’affranchissent du photoréalisme et réinsèrent dans l’image les infinies possibilités de l’imaginaire», nous dit Pascal Rigeade. J’aurais même envie de dire qu’ils communiquent avec un plan plus abyssal qui déchire et qui fout la trouille. Sans en passer pour cela par la magie professionnelle qu’on sent à l’œuvre dans maints clichés surréalistes. Leur vénéneuse beauté plastique les inclinerait plutôt vers la peinture, celle empreinte d’un expressionnisme du malaise à la Fred Bedarride, par exemple.

Fred Bédarride

Fred Bédarride

J’arrête là mon délire. Ce qui me paraît bon signe chez Lacarce c’est que pour parvenir à ce résultat qui la fait naturellement pencher du bon côté (celui des forces intimistes et non celui du spectacle grand angle) elle invente ses propres procédés à partir des techniques proposées par la technologie contemporaine. Pascal Rigeade ne nous dit pas lesquels. Les connaît-il ?

kodak.jpgOn apprend simplement que Marie-France se sert de l’appareil de Madame Tout-le-Monde : un Kodak Easy Share C433, qu’elle a dû, comme vous et moi, se «débrouiller» avec le mode d’emploi pas des plus évidents. Qu’elle travaille au crépuscule, non en studio mais dans son «petit appartement».

La suite a tendance à me laisser sur ma faim : «Devant l’objectif, l’espace dans lequel elle se meut, proche de la transe; un presque vide qu’elle remplit du bricolage minutieux d’objets divers(…)». On aimerait en savoir plus  tant ce visage, plusieurs fois décliné, nous arrive mis à nu et nimbé de noirceur, arraché au rêve et à la chair.

Marie-France Lacarce

A quelle panoplie, à quels accessoires, à quel maquillage, à quels bidouillages sur des logiciels de retouches sont dues ces images non pareilles ? Je l’ignore mais, après tout, c’est très bien comme ça.

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Animula : l’âge de raison

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800 billets. Pal mal de potins.

Sur les chemins de la liberté.

L’âge de raison pour Animula.

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L’occasion d’un spécial-anniversaire. Gagnez Le Ricochet solaire en répondant juste au Quiz des 7 ans de mon blogounet.

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Qui a écrit cette phrase :

«Sur le point de m’en aller, je veux lui poser une question qui résume toutes les autres, une question qu’il n’y a que moi pour poser, sans doute, mais qui, au moins une fois, a trouvé une réponse à sa hauteur : Qui êtes-vous ? Et elle, sans hésiter : je suis l’âme errante»

1-Gérard de Nerval

Gérard de Nerval

2-Bernadette Soubirous

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3-Robert Pinget

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4-Jacqueline Porret-Forel

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5-Fédor Dostoïevski

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6-André Breton

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7-Jacques Brel

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8-Fernand Desmoulin

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9-Jean-Paul Sartre

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Attention : pour répondre, merci de le faire par la voie des commentaires. Dans le cas où plusieurs joueurs donnent la réponse juste, c’est la seule façon de vérifier qui est arrivé le premier.

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Dom, le héraut des mystères de l’Hérault

Paressseuse comme je suis en ce moment, j’attends tout du hasard, autre façon de dire : mes lecteurs. Et justement aujourd’hui c’est jackpot. M’est tombé dans la boîte une série d’infos héraultaises envoyées par un confrère blogueur «un peu touche-à-tout, fouineur, canyonneur, rêveur» (j’en passe) et capable d’enthousiasme pour ce que les hommes et la nature ont pu fabriquer de spectaculaire» (si possible de concert) : Clément Dom

A propos de concert, vous feriez bien d’aller voir ce clip d’un jeune groupe d’indie pop montpellierain. D’abord parce que c’est frais, ado, motorisé, avec 4 garçons dans le vent des années 60/70 revue par The Kooks et des gentilles copines qui viennent faire de la figuration. 

 

Pourquoi? D’abord pour qu’on dise pas que je crache toujours sur la culture et/ou sur la zique. Ensuite et surtout parce que Nasty Kelly (les musicos) ont l’avantage de répéter dans un jardin merveilleux et une «villa mystère» comme je les aime et vous aussi.

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Cet univers d’un bricoleur, inventeur, chercheur d’eau et chercheur «d’or du temps», recèle des monceaux de belles choses intéressantes en matière de sculpture, architecture, troglodytisme, design mobilier, conçues et réalisées par un seul homme pendant sa longue existence.

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Roger Peridier (c’est son nom) loin d’être l’original que certains s’imaginaient, avait trouvé tout un tas d’astuces créatives pour améliorer et embellir sa vie tout en offrant une belle tranche de poésie visible pour ses concitoyens de passage devant son terrain de Castries.

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Même si Roger s’est absenté définitivement en 2003, sa demeure et son jardin gardent une impressionnante allure malgré les déprédations du temps, le plus méchant petit voyou iconoclaste qui soit.

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Il faut sans barguiner en faire une gloire locale qui rayonnera sur le dehors et aspergera les touristes en visite en Erau (occitane façon de dire Hérault). 

machineries.jpgJ’exagère? Que non. Vous n’avez qu’à, pour vous en convaincre, aller sur la note superbement illustrée que Clément Dom consacre à l’œuvre puissante de Peridier.

art brut,roger peridier,environnements spontanés,hérault insolite,horace diaz,nasty kelly Je lui emprunte quelques clichés et quelques précautions qu’il n’oublie pas de dispenser aussi. Roger Peridier n’est pas du gibier à classement et indexation mais un homme dont le travail et l’invention méritent la célébration.

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Parler de lui impose le rappel du nécessaire respect en la matière. Bannissons les réflexes industriels et sachons ne pas nuire à ce que nous aimons, d’autant qu’il y a une succession en cours dont il faut encourager les droits et les efforts pour la préservation (ce n’est pas incompatible).

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Clément Dom, par ailleurs, a consacré plusieurs posts à des sites souvent captivants de sa région, sans balancer comme le font certains blogs irresponsables les adresses et le code de la porte des créateurs mais en fournissant assez d’indices de situation aux gens vraiment intéressés.

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Imposteurs et farfelus à la BM de Cadenet

«En vacances on lit» me dit ma télé. Et votre petite âme errante d’applaudir à grand bruit! Alors mon odyssée luberonesque ne serait pas complète si je ne décernais pas mon prix spécial du jury à la Bibliothèque Municipale de Cadenet, la ville du petit Tambour d’Arcole.

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Merci à celle-ci pour sa clim, pour ses micros où je peux surfer sur les belles choses de la région, pour ses chaises bleues et jaunes et pour la qualité de son accueil. Non seulement le bibliothécaire a l’air d’aimer son métier mais il a lu ses livres. Et ça fait plaisir de voir les usagers de l’endroit qui viennent avec confiance lui demander des tuyaux.

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En plus il connaît Asphyxiante culture! Aussi ça ne m’a pas étonné que dans les choix que ce pro du bouquin collectif propose sur ses tables de consultation, se soient trouvées deux choses dignes d’intéresser la monomaniaque que je suis. Deux ouvrages qui avaient échappé –caramba– à la vigilance de mon blogounet d’amour et qui méritent pourtant d’être signalés.

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D’abord Les Plus grands farfelus français d’Hubert Delobette (2008) parce, dans sa galerie de 25 portraits, tous plus ou moins ébouriffants, il range Ferdinand Cheval et Chomo (qui n’aurait sans doute pas aimé être traité de «farfelu»).

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Ensuite Le Collectionneur d’impostures (2010) de Frédéric Rouvillois parce que je ne me lasse pas de lire l’histoire des 27.345 faux autographes littéraires et historiques fabriqués par Vrain-Lucas à l’usage d’un trop crédule savant de son temps.

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L’ouvrage qui se source visiblement à l’inénarrable Encyclopédie des farces et attrapes et des mystifications de François Caradec (1964) a le mérite d’être beaucoup plus léger pour lire au bord de la piscine (et oui, j’ai une piscine dans mon gîte rural) bien qu’il contienne environ 65 récits passionnants.

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17.07.2012 | Lien permanent

Des festivals de fil et d'aiguilles

Ani vous l’avait bien dit : Nicole Bayle irait loin. Son grand tricot sur lequel j’avais attiré vos respectables attentions animuliennes il y a 3 ans déjà (voir ma note du 3 août 2009 intitulée : Dieppe au tapis) est arrivé à Lausanne.

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C’est Nicole elle-même qui me l’écrit : cette œuvre de 35 m de long est «depuis 2010 à la Collection de l’Art Brut» (Neuve invention). On peut dire que j’ai du flair! Mes bonnes idées ne restent pas lettre morte. Tant mieux! Illico presto, Nicole Bayle, armée d’une patience digne de Pénélope, s’est remise au travail.

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AfficheDef03.jpgSon nouveau petit tricot (7 mètres de long tout de même) a été exposé récemment au festival Art et Déchirure à la Halle aux toiles de Rouen. festival du lin.jpg

«Si cela vous intéresse», me dit Nicole, «il sera visible au festival du lin et de l’aiguille à La Chapelle-sur-Dun le 8 juillet 2012 avec l’alphabet Mon lapin et mes poupées».

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C’était mon trou normand.

«Tire, tire, tire l’aiguille, ma fille…».

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22.06.2012 | Lien permanent

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