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11.12.2005
Environnements bruts : restaurer, dérestaurer
Du moins, ce qui transpirait des interventions des responsables de la restauration du site de Fernand Chatelain.
16:40 Publié dans Parlotes, Sites et jardins | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : fernand chatelain, art brut |
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09.12.2005
Varda, Wajcman, collection
Cette mauvaise langue a été cependant impressionnée par la conférence de Gérard Wajcman. Au point de me rapporter Collection, l’essai de cet écrivain et psychanalyste paru chez NOUS en 2003. Cela parle de collection, comme de juste. «Pas des collectionneurs, pas des collections non plus, de la collection tout court, en général» dit la 4e de couv. C’est du genre trapu, ça fait réfléchir «à ce que c’est : mettre des objets ensemble». Avec ma petite tête, j’ai compris que des bribes, style : «… il n’y a rien de plus universel que la singularité».Surtout, ça m’a évoqué le docu d’Agnès Varda Ydessa, les ours et etc. parce qu’on voit bien que Gérard et Agnès veulent en venir à la même chose.

Agnès Varda, en filmant l’envahissante accumulation de photos représentant des gens avec des ours en peluche exposée par Ydessa Hendeles sur les murs d’une galerie, mène sa caméra jusqu’à cette pièce restée vide par contraste où un dérisoire Hitler en résine est agenouillé.
Gérard Wajcman, en faisant progresser son lecteur de thèses en thèses toujours plus subtiles, l’amène progressivement jusqu’au seuil de «ce lieu où la pensée a sombré», Auschwitz. Plus précisément devant cet endroit, bizarrement nommé Canada, d’où, selon lui, «tout amoncellement d’objets, aujourd’hui, remonte, invinciblement» et où les nazis regroupaient les vêtements et objets dont ils dépouillaient leurs victimes.
00:25 Publié dans Ecrans, Ecrits, VU SUR ANIMULA | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : agnès varda |
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08.12.2005
Sur la route de Drouot
Pour vous donner une idée, c’est à peu près au format du cahier édité en fac-simile (voir image ci-contre) par abcd et le Contemporary Folk Art Museum de Kaustinen (pour ceux qui savent pas, c’est en Finlande) en 2003 et qui est toujours dispo, je crois. Il y a moins de dessins mais c’est drôlement pas mal quand même.
00:00 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Aloïse Corbaz |
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07.12.2005
Rêve de sphinx
21:55 Publié dans Oniric Rubric | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Serge Sauphar |
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04.12.2005
L'Aliment blanc envahit Tokyo
Je sais que ça n’a rien à voir avec le schmilblick mais ça me démange de vous conseiller d’aller au Palais de Tokyo, près du pont de l’Alma où ont été sévèrement karchérisés les témoignages de ferveur populaire spontanés à la mémoire de lady Di. Non parce qu’on peut s’offrir à la boutique un sac mimi en filet noir et rouge d’Annette Messager, idéal pour y mettre des oranges, mais parce que jusqu’au 8 janvier 2006, il y a l'expo Robert Malaval, kamikaze.
Malaval, évidemment, n’a rien à fiche avec l’art brut (je fais de mon mieux pour sortir de mes «cases») mais son "aliment blanc" (salle du fond) est tout de même bien émouvant. Avec ces façons qu’il a d’envahir tout, il nous parle d’une intrusion qui n’est pas de la frime. Incontestablement, Robert Malaval, comme à d’autres égards, Bernard Réquichot, Michel Macréau ou Chaissac Gaston est un lointain cousin de la famille à laquelle votre petite âme errante se consacre. Comme c’est ouvert tous les jours (sauf le lundi) jusqu’à 24 h, vous n’avez aucune excuse pour pas y aller.
00:05 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) |
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03.12.2005
Sur la route de Pontoise
L’art brut, aujourd’hui, passait par Pontoise pour un Hommage à Jean-Louis Ferrier. On vendait la Bibliothèque de ce critique d’art à la salle de la rue Saint-Martin avec renfort de citation de Paul Valéry : «Toute œuvre exige qu’on lui réponde, et une littérature (c’est-à-dire un commentaire) écrite ou non, immédiate ou méditée, est indivisible de ce qui pousse l’homme à produire» A bon entendeur salut, mes petits animuliens ! . Jean-Louis Ferrier, c’est ce gars qui a écrit un bouquin sur Les Primitifs du XXe siècle -Art brut et Art des malades mentaux- en 1997. «Malades» j’aime pas trop, mais je me serais bien goinfrée 2 ou 3 choses de la vente de ce Jean-Louis là, tel ce n° 67 qui proposait par erreur (lapsus désopilant) sous le nom de Chagall, un tas d’hippobosqueries et autres Chaissacqueries. Hélas, j’ai dû accompagner mon daddy faire des courses à la place.
Le catalogue, qui la joue luxe, exhibe l’intérieur à mezzanine et tapis d’artiste dudit critique.
Il est assez difficile à lire, le maquettiste étant un adepte de cette fichue mode (heureusement en voie de ringardisation) du texte imprimé sur fond tramé, ici des étagères pleines de bouquins.
Au chapitre marteaux d’ivoire («marteaux d’y voir», comme dit Reinette), votre petite fouineuse d’Animula a aussi découvert en feuilletant la vénérable Gazette de l’Hôtel Drouot chez son dentiste, deux Aloïse
(l’un en largeur, l’autre en hauteur) dans une vente du commissaire-priseur Catherine Charbonneaux annoncée pour le 16 décembre 2005.
Mais avec ce que va me coûter mon bridge, ça m’étonnerait que je puisse les accrocher au dessus de mon bambi en peluche sur le mur de ma chambrette.
21:40 Publié dans Encans, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (3) |
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