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08.04.2006
Actualité de l’Aracine
 Malgré son carton d’invit assez craignos, faut pas que j’oublie de vous signaler aussi l’expo Martha Grünenwaldt qui durera jusqu’au 11 juin 2006 à la Création Franche de Bègles, sinon le troll Remords (voir son commentaire jeteur d’huile sur le plancher de Jeannot) va encore prétendre que je parle jamais de certains. Votre petite âme errante, vous le savez, ne roule pour personne et elle ne suit que ce que sa tête elle lui dit de suivre. Non seulement elle n’a pas peur de paraître partiale mais l’épidermique érigé en système, voilà son truc. Ceci dit elle n’a rien contre les vénérables racines. Aussi salue-t-elle avec respect l’arrivée sur ses ondes de madame Madeleine Lommel in personae.  Se faire engueuler par cette éminente personnalité de l’art brut –même si c’est injuste parce qu’après tout, j’ai parlé à plusieurs reprises de Villeneuve d’Ascq– est évidemment pour moi un titre de gloire. Et pour dissiper ici tout malentendu trollesque, j’en profite pour proclamer bien nettement, devant l’aréopage des animuliens et animuliennes que, malgré (ou à cause de) son côté «Louise Michel de la libre création», Madame Lommel a fait beaucoup, je le sais, pour la promotion d’un art brut non frelaté. Je dis : «beaucoup», je dis : «non frelaté». Je ne peux pas mieux dire mais ce n’est pas de la faute de votre petite âme errante si l’actualité, ces temps-ci, s’est détournée de l’Aracine.
Malgré son carton d’invit assez craignos, faut pas que j’oublie de vous signaler aussi l’expo Martha Grünenwaldt qui durera jusqu’au 11 juin 2006 à la Création Franche de Bègles, sinon le troll Remords (voir son commentaire jeteur d’huile sur le plancher de Jeannot) va encore prétendre que je parle jamais de certains. Votre petite âme errante, vous le savez, ne roule pour personne et elle ne suit que ce que sa tête elle lui dit de suivre. Non seulement elle n’a pas peur de paraître partiale mais l’épidermique érigé en système, voilà son truc. Ceci dit elle n’a rien contre les vénérables racines. Aussi salue-t-elle avec respect l’arrivée sur ses ondes de madame Madeleine Lommel in personae.  Se faire engueuler par cette éminente personnalité de l’art brut –même si c’est injuste parce qu’après tout, j’ai parlé à plusieurs reprises de Villeneuve d’Ascq– est évidemment pour moi un titre de gloire. Et pour dissiper ici tout malentendu trollesque, j’en profite pour proclamer bien nettement, devant l’aréopage des animuliens et animuliennes que, malgré (ou à cause de) son côté «Louise Michel de la libre création», Madame Lommel a fait beaucoup, je le sais, pour la promotion d’un art brut non frelaté. Je dis : «beaucoup», je dis : «non frelaté». Je ne peux pas mieux dire mais ce n’est pas de la faute de votre petite âme errante si l’actualité, ces temps-ci, s’est détournée de l’Aracine.
00:05 Publié dans De vous zamoi, Expos  | Lien permanent  | Commentaires (4)  | Tags : art brut |  |
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07.04.2006
Esprit de la forêt
 Ne lisez pas cette note si vous trouvez que je vous prends la tête avec Greaves mais si vous loupez l'occasion d'aller voir en live les photos de Mario Del Curto à la Halle St-Pierre de Paris 18, votre petite âme errante vous raye de la map pour au moins 24h. C'est pas seulement les constructions déjantées du (dé)bâtisseur québécois que vous pourrez admirer au pied de la Butte, vous découvrirez aussi les cabanes inouïes que de rustiques Finlandais, aux noms imprononçables (Elis Sinistö, Veijo Rönkkönen, Alpo Koivumäki), se sont aménagés au creux de leurs forêts où il fait jour à minuit.
Ne lisez pas cette note si vous trouvez que je vous prends la tête avec Greaves mais si vous loupez l'occasion d'aller voir en live les photos de Mario Del Curto à la Halle St-Pierre de Paris 18, votre petite âme errante vous raye de la map pour au moins 24h. C'est pas seulement les constructions déjantées du (dé)bâtisseur québécois que vous pourrez admirer au pied de la Butte, vous découvrirez aussi les cabanes inouïes que de rustiques Finlandais, aux noms imprononçables (Elis Sinistö, Veijo Rönkkönen, Alpo Koivumäki), se sont aménagés au creux de leurs forêts où il fait jour à minuit.
 L'Esprit de la Forêt, c'est le thème de l'expo et peu importe que son concept hésite entre exhibition sylvestre et show Mario DC. Cela nous permet d'étendre notre champ de conscience de l'art brut et de voir dans les vitrines les petits animaux ébouriffés (cerfs, oiseaux, sangliers) d'Ulrich Bleiker ou de Jakob Müller (je sais plus), le Museum suisse im Lagerhaus ayant été mis aussi à contribution. Dans la salle noire en bas, on est bluffée par le cochon en pommes de pin d'Anne Kinnunen de Finlande mais on est surtout frappée par l'installation des «silvesterklaüse», mannequins ruraux suisses (carnavaleux) dénommés «Beaux-Hideux».
00:05 Publié dans Expos, Jeux et ris, Sites et jardins  | Lien permanent  | Commentaires (5)  | Tags : Silvesterklaüse,  art brut |  |
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05.04.2006
Une semaine d'enfer
 Je vous préviens, la semaine va être dure. Accrochez-vous bien, mes petits animulators si vous voulez avoir l’air au parfum. Comme il est tard, je vais au plus pressé mais il va de soi que le moins que vous puissiez faire c’est
Je vous préviens, la semaine va être dure. Accrochez-vous bien, mes petits animulators si vous voulez avoir l’air au parfum. Comme il est tard, je vais au plus pressé mais il va de soi que le moins que vous puissiez faire c’est
 1° d’aller au vernissage Gugging, un foyer pour l’art brut le jeudi 6 avril à la Galerie Objet Trouvé près de la Bastille entre 18 heures (après votre séance chez le dentiste) et 21 heures (avant de retrouver le chemin de votre dodo).
3° de faire un crochet le même soir à la galerie abcd de Montreuil où Patricia Allio fait une perf(ormance) à partir des écrits bruts sous le titre très tendance de : Ingénieurs de l’univers.
De Ménilmuche, changement à Nation puis la ligne 9 et ne me dites pas que vous êtes restés en Charente-Maritime, s’il vous plaît.
01:20 Publié dans Expos  | Lien permanent  | Commentaires (1)  | Tags : caroline sury,  art brut |  |
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04.04.2006
AG de printemps (suite)
  Alors, il faut que je vous dise : après la matinée-découverte, on s’est tous retrouvé au restaurant Le Centre à St-Hilaire de Villefranche. Ce que ça faisait des longues tables, c’est rien de le dire ! Quelqu’un a proclamé que ça lui rappelait les noces d’autrefois. Votre petite âme errante était dans ses petits souliers de randonnée parce qu’elle est timide quand elle connaît pas les gens.
Alors, il faut que je vous dise : après la matinée-découverte, on s’est tous retrouvé au restaurant Le Centre à St-Hilaire de Villefranche. Ce que ça faisait des longues tables, c’est rien de le dire ! Quelqu’un a proclamé que ça lui rappelait les noces d’autrefois. Votre petite âme errante était dans ses petits souliers de randonnée parce qu’elle est timide quand elle connaît pas les gens.  Heureusement le sort l’a placée en face de la frangette et des yeux gris-bleu de madame Michèle (Gardré-Valière) dont la voix douce sortait de son joli pull montant rose. On a causé merveilles, blogues, des enfants qui sont à droite à gauche et bien sûr de Gabriel, la vedette de la journée.
Heureusement le sort l’a placée en face de la frangette et des yeux gris-bleu de madame Michèle (Gardré-Valière) dont la voix douce sortait de son joli pull montant rose. On a causé merveilles, blogues, des enfants qui sont à droite à gauche et bien sûr de Gabriel, la vedette de la journée.  Le petit rosé aidant, j’ai entamé une bavette avec un monsieur chef d’orchestre, fait connaissance avec Valérie Mazouin qui s’occupe d’un Centre d’Art à Saint-Gaudens, interrogé Véronique Molinié, une ethnologue du CNRS., sur ce qu’elle appelle le «processus d’artification». Sans oublier Alain Galteau qui a eu la gentilesse de m’offrir son livre sur St-Hilaire de V. et ses environs (Collection Pays et terroirs, 1991) qui contient une page et 2 belles photos du jardin de Gabriel Albert «artiste sculpteur».
Le petit rosé aidant, j’ai entamé une bavette avec un monsieur chef d’orchestre, fait connaissance avec Valérie Mazouin qui s’occupe d’un Centre d’Art à Saint-Gaudens, interrogé Véronique Molinié, une ethnologue du CNRS., sur ce qu’elle appelle le «processus d’artification». Sans oublier Alain Galteau qui a eu la gentilesse de m’offrir son livre sur St-Hilaire de V. et ses environs (Collection Pays et terroirs, 1991) qui contient une page et 2 belles photos du jardin de Gabriel Albert «artiste sculpteur». 
 et c’est avec émotion que votre petite Animula a découvert dans un coin la clarinette du sculpteur et sur l’un des murs de sa salle à manger
et c’est avec émotion que votre petite Animula a découvert dans un coin la clarinette du sculpteur et sur l’un des murs de sa salle à manger  la reproduction de l’Angélus de Millet dont elle vous invite à voir les images maintenant.
la reproduction de l’Angélus de Millet dont elle vous invite à voir les images maintenant.  
23:45 Publié dans Sites et jardins  | Lien permanent  | Commentaires (1)  | Tags : gabriel albert,  art brut |  |
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03.04.2006
AG de printemps chez Audebert

 J’avais fauché pour vous des gâteaux saintongeais à la salle des fêtes de Chez Audebert où je suis allée pour la matinée-découverte du Jardin de Gabriel mais je les ai mangés dans la voiture sur la route du retour à Paris. Gabriel, «ça plaît où ça ne plaît pas mais c’est de l’art» nous a déclaré d’emblée monsieur Michel Mazouin, le président de l’Office de Tourisme de St Jean d’Angély et Saint Hilaire de Villefranche avant de passer la parole à Michel Valière, plus gros nounours que jamais avec son chat dans la gorge (il s’était levé à 5 heures du mat pour venir) et sa chemise bleue.
J’avais fauché pour vous des gâteaux saintongeais à la salle des fêtes de Chez Audebert où je suis allée pour la matinée-découverte du Jardin de Gabriel mais je les ai mangés dans la voiture sur la route du retour à Paris. Gabriel, «ça plaît où ça ne plaît pas mais c’est de l’art» nous a déclaré d’emblée monsieur Michel Mazouin, le président de l’Office de Tourisme de St Jean d’Angély et Saint Hilaire de Villefranche avant de passer la parole à Michel Valière, plus gros nounours que jamais avec son chat dans la gorge (il s’était levé à 5 heures du mat pour venir) et sa chemise bleue.
A la tribune, près de lui, monsieur Merlet, le maire de Nantillé, puissance invitante, s’était chargé d’accueillir l’assemblée assez fournie réunie là, ce lundi 3 avril, par un petit soleil aigrelet. Certains venaient de loin, quelques uns s’étaient perdus. Votre petite âme errante, pour sa part, avait eu du mal à comprendre que St-Jean d’Y sur les panneaux indicateurs c’était kif-kif Saint-Jean d’Angély. Pendant le mini-débat qui a suivi le speech enjoué de notre ethnologue préféré, j’ai feuilletté plusieurs de ses livres qui figuraient sur une table de littérature.
 J’ai donc perdu un peu le fil des «protections institutionnelles», «patrimoine en déshérance», «architectes des monuments historiques» qui fusaient de ci de là pour me plonger dans la lecture diagonale de : Paroles d’or et d’argent (contes populaires), Nous n’avons pas fini de marcher (Migrances et partages), Le Conte populaire (Approche socio-anthropologique).
 Je ne saurais donc trop vous dire ce qui est sorti d’une telle discussion. Tout ce que j’ai pu comprendre c’est que c’est d’abord une histoire de thune, le sauvetage du jardin aux sculptures à Gabriel, pour une petite commune et qu’il faudrait bien plus gros qu’elle pour s’en occuper. Peut-être bien qu’une asso de sauvegarde va se constituer pour aider à la recherche de solutions. La suite à bientôt.
23:55 Publié dans Sites et jardins  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : michel valière,  gabriel albert,  art brut |  |
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