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28.10.2005
Pensée du jour
 La pensée du jour qui m’est venue en dormant devant la télévision
La pensée du jour qui m’est venue en dormant devant la télévision
 (il faut dire que j’ai forcé sur le rhum-coca ce soir)
L’OBSTINATION A NIER L’EXISTENCE DE L’ART BRUT N’A D’ÉGALE QUE LA PRÉTENTION A L’ENSEIGNER
00:25 Publié dans Ogni pensiero vola  | Lien permanent  | Commentaires (2)  | Tags : art brut |  |
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27.10.2005
Petit Pierre et son manège
 Il raconte la vie de Pierre Avezard, l’auteur du manège qui a été remonté à la fin des années 80 à la Fabuloserie, avec le concours du peintre Pierre Della Giustina. Les mots sont de Michel Piquemal, les images de Merlin (l’enchanteur, sans doute ?), les photos de Jean-François Hamon. La poésie, les couleurs, le rythme et la respiration de la mise en page transmettent le message d’espoir de cette «biographie» d’un petit gars «né mal fichu, tout bancal, tout tordu, le visage de travers, sans même un trou pour les oreilles». Un être disgracié qui est parvenu à désamorcer la curiosité malsaine et la méchanceté craintive de ses semblables en construisant, lui le petit vacher, un chef d’œuvre de métal découpé, de rouages grinçants et de petits moteurs qui n’a rien à envier aux machines de Jean Tinguely.
Il raconte la vie de Pierre Avezard, l’auteur du manège qui a été remonté à la fin des années 80 à la Fabuloserie, avec le concours du peintre Pierre Della Giustina. Les mots sont de Michel Piquemal, les images de Merlin (l’enchanteur, sans doute ?), les photos de Jean-François Hamon. La poésie, les couleurs, le rythme et la respiration de la mise en page transmettent le message d’espoir de cette «biographie» d’un petit gars «né mal fichu, tout bancal, tout tordu, le visage de travers, sans même un trou pour les oreilles». Un être disgracié qui est parvenu à désamorcer la curiosité malsaine et la méchanceté craintive de ses semblables en construisant, lui le petit vacher, un chef d’œuvre de métal découpé, de rouages grinçants et de petits moteurs qui n’a rien à envier aux machines de Jean Tinguely. Sans jamais faire dans le misérabilisme, ce livre plein de vie évoque en douceur des sujets graves, tels que l’injustice de la nature, la discrimination et même les solutions finales préconisées par «certains» à l’égard des handicapés pendant la guerre. Tout ça -c’est là le miracle- sans faire la leçon. A aucun moment, on a l’impression d’être à l’école. Surtout, le (jeune) lecteur n’est pas convié à l’imitation. Jamais les auteurs ne le prennent par la main pour lui dire : «toi aussi, tu devrais faire comme Pierre Avezard». Ce que c’est reposant !
Sans jamais faire dans le misérabilisme, ce livre plein de vie évoque en douceur des sujets graves, tels que l’injustice de la nature, la discrimination et même les solutions finales préconisées par «certains» à l’égard des handicapés pendant la guerre. Tout ça -c’est là le miracle- sans faire la leçon. A aucun moment, on a l’impression d’être à l’école. Surtout, le (jeune) lecteur n’est pas convié à l’imitation. Jamais les auteurs ne le prennent par la main pour lui dire : «toi aussi, tu devrais faire comme Pierre Avezard». Ce que c’est reposant !
01:05 Publié dans Lectures, Sites et jardins, VU SUR ANIMULA  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : pierre avezard,  art brut |  |
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26.10.2005
Eveilleur d'idées
 Y’a pas à dire, le monde est petit. Le monde de l’art brut s’entend. Petit ou grand, c’est selon le point de vue où on se place. En tous cas, l’art brut est partout. C’est ce que j’ai pu constater pendant mon stage Jus de cervelle pour tous que mon chef de bureau vénéré m’a conseillé pour que j’apprenne à concocter des titres meilleurs que : Tsunami sur le Mont brut ou Dubuffet et les 7 nains. J’étais plutôt de mauvais poil de m’être levée une heure plus tôt que d’habitude (ce sacré stage commence à l’heure où Victor Hugo blanchit la campagne) quand j’ai eu la bonne surprise -moi qui croyait me retrouver au certificat d’études- d’être invitée à parler de mon blogue. C’est que monsieur L’Eveilleur d’idées, le gentil animateur (c’est aussi le nom de sa boîte de communication) voulait qu’on lui parle de nos loisirs. Pensez donc si je me suis vautrée dans l’Animula Vagula jusqu’au cou ! Et là, surprise encore ! Monsieur l’Eveilleur, qui passe ses ouikènes dans le sud-ouest, s’est souvenu d’un drôle de jardin de sculptures aperçu en traversant le bourg de Sauveterre de Guyenne.  A cette évocation, le petit cœur de votre petite âme errante n’a fait qu’un tour. Ça lui a rappelé un voyage en amoureux avec l’homme de sa vie.  Déjà ancien (le voyage, pas l’amoureux) puisqu’en rentrant chez moi, j’ai retrouvé quelques images d’il y a 15 ans de ce site qui tient le coup depuis son édification, par Raymond Guitet, dans les années 50 ou 60.
Y’a pas à dire, le monde est petit. Le monde de l’art brut s’entend. Petit ou grand, c’est selon le point de vue où on se place. En tous cas, l’art brut est partout. C’est ce que j’ai pu constater pendant mon stage Jus de cervelle pour tous que mon chef de bureau vénéré m’a conseillé pour que j’apprenne à concocter des titres meilleurs que : Tsunami sur le Mont brut ou Dubuffet et les 7 nains. J’étais plutôt de mauvais poil de m’être levée une heure plus tôt que d’habitude (ce sacré stage commence à l’heure où Victor Hugo blanchit la campagne) quand j’ai eu la bonne surprise -moi qui croyait me retrouver au certificat d’études- d’être invitée à parler de mon blogue. C’est que monsieur L’Eveilleur d’idées, le gentil animateur (c’est aussi le nom de sa boîte de communication) voulait qu’on lui parle de nos loisirs. Pensez donc si je me suis vautrée dans l’Animula Vagula jusqu’au cou ! Et là, surprise encore ! Monsieur l’Eveilleur, qui passe ses ouikènes dans le sud-ouest, s’est souvenu d’un drôle de jardin de sculptures aperçu en traversant le bourg de Sauveterre de Guyenne.  A cette évocation, le petit cœur de votre petite âme errante n’a fait qu’un tour. Ça lui a rappelé un voyage en amoureux avec l’homme de sa vie.  Déjà ancien (le voyage, pas l’amoureux) puisqu’en rentrant chez moi, j’ai retrouvé quelques images d’il y a 15 ans de ce site qui tient le coup depuis son édification, par Raymond Guitet, dans les années 50 ou 60.  
00:45 Publié dans Sites et jardins, Vagabondages  | Lien permanent  | Commentaires (1)  | Tags : Raymond Guitet,  art brut |  |
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25.10.2005
A Nozerand
23:50 Publié dans De vous zamoi, Expos  | Lien permanent  | Commentaires (1)  | Tags : Janko Domsic,  abcd,  art brut |  |
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23.10.2005
Le plancher de Jeannot
18:20 Publié dans Ecrans  | Lien permanent  | Commentaires (16)  | Tags : art brut,  Plancher de Jeannot |  |
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L'Enseigne d'Alain Bouillet
 Avec tout ça, j’ai oublié de vous dire qu’à Aubais, entre Arles, Montpellier et Nîmes, vous avez loupé l’exposition qui se tenait «dans les salles voûtées du château ». Lucette m’a refilé le carton trop tard : L’Enseigne d’Alain Bouillet, le cabinet d’un amateur a fermé ses portes (ou levé son pont-levis) le dimanche 16 octobre, au moment même où je m’exerçais à réaliser ma recette de mousse de sardines (vous prenez une boîte de sardines et vous écrasez son contenu avec des carrés Gervais et plein d’autres choses).
Avec tout ça, j’ai oublié de vous dire qu’à Aubais, entre Arles, Montpellier et Nîmes, vous avez loupé l’exposition qui se tenait «dans les salles voûtées du château ». Lucette m’a refilé le carton trop tard : L’Enseigne d’Alain Bouillet, le cabinet d’un amateur a fermé ses portes (ou levé son pont-levis) le dimanche 16 octobre, au moment même où je m’exerçais à réaliser ma recette de mousse de sardines (vous prenez une boîte de sardines et vous écrasez son contenu avec des carrés Gervais et plein d’autres choses).

 Dommage, il y avait là dedans deux ou trois noms à noter : Abdelkader Rifi, Jules Godi, Martha Grunenwaldt (à D).
Dommage, il y avait là dedans deux ou trois noms à noter : Abdelkader Rifi, Jules Godi, Martha Grunenwaldt (à D).
Et puis, Alain Bouillet aime à citer Paul Klee :
 « Werk is Weg ». Un bon point pour lui.
11:25 Publié dans Expos  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : Abdelkader Rifi,  Jules Godi,  Martha Grunenwaldt,  art brut |  |
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22.10.2005
La lettre-mélancolie
 Elisabeth Roudinesco a raconté tout ça dans un bouquin en 1989 : Théroigne de Méricourt. Une femme mélancolique sous la Révolution (Seuil, Fiction et Cie). Dernièrement, un autre livre, paru à Lagrasse (11220) chez Verdier/L’Ether vague, remet sous le projecteur cette aventurière d’exception qui restera internée jusqu’à la fin de sa vie en 1817. Intitulé La Lettre-mélancolie, il transcrit un extraordinaire document écrit par Théroigne de Méricourt en mars 1801. Cette lettre, adressée à Danton, pourtant mort 7 ans auparavant, est un chef d’œuvre d’écrit brut. Non seulement parce qu’elle trahit l’expression grandiose d’un délire mais parce qu’elle frappe par la singularité radicale de la forme. Un fac simile nous présente ce torrent d’éloquence révolutionnaire où deux, voire trois messages sont constamment superposés ne laissant plus deviner que des bribes fulgurantes. Il faut saluer le travail de romain que leur décodage total constitue. Il est l’œuvre de Jean-Pierre Ghersenzon. Un texte de Jackie Pigeaud, qui signe l’ouvrage, l’accompagne.
Elisabeth Roudinesco a raconté tout ça dans un bouquin en 1989 : Théroigne de Méricourt. Une femme mélancolique sous la Révolution (Seuil, Fiction et Cie). Dernièrement, un autre livre, paru à Lagrasse (11220) chez Verdier/L’Ether vague, remet sous le projecteur cette aventurière d’exception qui restera internée jusqu’à la fin de sa vie en 1817. Intitulé La Lettre-mélancolie, il transcrit un extraordinaire document écrit par Théroigne de Méricourt en mars 1801. Cette lettre, adressée à Danton, pourtant mort 7 ans auparavant, est un chef d’œuvre d’écrit brut. Non seulement parce qu’elle trahit l’expression grandiose d’un délire mais parce qu’elle frappe par la singularité radicale de la forme. Un fac simile nous présente ce torrent d’éloquence révolutionnaire où deux, voire trois messages sont constamment superposés ne laissant plus deviner que des bribes fulgurantes. Il faut saluer le travail de romain que leur décodage total constitue. Il est l’œuvre de Jean-Pierre Ghersenzon. Un texte de Jackie Pigeaud, qui signe l’ouvrage, l’accompagne.
18:25 Publié dans Ecrits, Jadis et naguère, Lectures, VU SUR ANIMULA  | Lien permanent  | Commentaires (2)  | Tags : théroigne de méricourt,  art brut |  |
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19.10.2005
Lonné, deuxième tournée
00:10 Publié dans Expos  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : Raphaël Lonné,  Chomo,  art brut |  |
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18.10.2005
ABCD au Japon
12:25 Publié dans Ailleurs, Images  | Lien permanent  | Commentaires (0)  | Tags : abcd,  art brut |  |
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13.10.2005
Album Richard Greaves
00:50 Publié dans Ailleurs, Images, Sites et jardins, Vagabondages  | Lien permanent  | Commentaires (2)  | Tags : richard greaves,  art brut |  |
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