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30.10.2010

Art brut et Neuve invention : résultats de la vente

«Si j’étais pétée de thune, je me ferais bien un gros bordereau dans la vente Tajan!». C’est ce que je me suis dit en feuilletant internetiquement puis, sur papier aidant, le trop beau catalogue de la vacation du 25 octobre 2010 dans l’espace égypto-art-déco de la rue des Mathurins.

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Puis je suis allée à l’expo et j’ai commencé à avoir des réserves. Est-ce parce que ledit espace ressemble à une belle piscine des années trente et que l’emplacement du bassin était occupé par une exhibition de bijoux qui ont distrait mon attention? Toujours est-il que je me suis mise à me demander ce qui valait vraiment le coup là-dedans.

Beaucoup de vedettes : Madge Gill, Janko Domsic, Augustin Lesage, Joseph Crépin, Anselme Boix-Vives, Donald Mitchell, Dwight Mackintosh, Anna Zemankova, Paul Duhem, Alexandre Lobanov… mais pas forcément représentées par des pièces de premier plan.

Des noms vraiment pas courants dans les salles de vente, tels que ceux de Zdenek Kosek, Yassir Amazine, Fernand Desmoulin mais des œuvres pas toujours figurant dans le Top 50 de leurs productions.

jaime fernandes.jpgLe très rare Jaime Fernandes (n° 75 du catalogue) et le très miniaturiste Chiyuki Sakagami (n° 84) m’ont laissé sur ma faim. J’ai eu l’impression d’en avoir vu (je ne sais plus où) de plus bizarres autant qu’étranges mais c’était peut-être dû à ma fièvre rhino-pharyngitale commençante.chiyuki sakagami.jpg 

Le délire aidant je me suis mise à regarder les Madge Gill présents d’un œil torve, à trouver pâlichon le 57 B (Aloïse), à froncer le museau devant les Scottie tardifs occupant les numéros 16 et 17. «Tout de même, y’en a qui ont de la chance de se séparer de ces créations» me suis-je dit in petto.

«Car ça prouve qu’ils ont mieux!» me suis-je ajouté en pensant aux collectionneurs chanceux qui s’allègeaient ainsi de quelques tout de même belles choses.

Un des mérites du catalogue c’est qu’il divisait nettement la marchandise proposée : Art brut/Neuve invention. Un autre de ses mérites c’est qu’il en faisait des tonnes sur la traçabilité. Un pedigree impressionnant accompagnait certaines œuvres. Trop des tonnes parfois puisque pour le Kurt Haas (n°143)

kurt haas.jpg

et l’Ody Saban (144), la provenance indiquée : «Musée de la Création Franche, Bègles» était rectifiée le jour de la vente en «Collection particulière». Chacun sachant que les œuvres entrées dans ce musée demeurent inaliénables. Pour finir, je me serais bien voté un budget de : 40 700 € (sans les frais) pour m’acheter les numéros 20 (Ratier)emile ratier.jpg28 (Domsic)

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39 (Podesta)giovanni podesta.jpg51 (Lesage), 60 (Boix-Vives)

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125 (Chaissac)

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et pourquoi pas 153 (Carmeil)

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On peut rêver, non? Pour le détail des prix, consulter les résultats officiels ou demander à l’Animulien qui a assisté pour moi à la vente. Il m’a dit que plusieurs de mes lecteurs et lectrices assistaient au spectacle et que certains ont poussé bravement leurs enchères. Selon lui, malgré les vigoureux encouragements de menton prodigués à l’assistance par la commissaire-priseuse, c’est surtout les téléphones qui marchaient et comme il n’est pas très à l’aise dans ce genre de manifestations, il n’est pas certain que tout ait été réellement adjugé.

07.12.2008

Miss Animula versus Miss France

deviens-miss-france.jpgOn couronne Miss France, pourquoi pas Miss Animula ? Ou Mister Vagula of course, si vous préférez, selon que vous appartenez au genre taille fine ou au genre grosse moustache.

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Je sais pertinemment que les petits fûtés et les grosses malignes que vous êtes manquent pas une occase d’étaler leur science.
Du moins, si j’en crois la fréquentation sur ma note du 10 novembre 2008 : Shigabcd catalogue art brut.

Alors, pour ce qui concerne les drôles d’images noires qu’il fallait reconnaître sur ce post, voici les résultats :

coq nuage.jpgN° 1 : Henry Darger

 

 

 

 

 

cornes.jpgN° 2 : Judith Scott

 

 

 

 

 

ombrelle.jpgN° 3 : Madge Gill

 

 

 

 

 

pantin.jpgN° 4 : Janko Domsic

 

 

 

 

 

tête de cerf.jpgN° 5 : Martin Ramirez

 

 

 

 

 

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Si vous avez 5 bonnes réponses, vous avez le droit au titre d’Animulien(ne) de choc (A.D.C.).

medaille de bronze.jpgEntre 2 et 4 bonnes réponses, à celui d’Animulien(ne) méritant(e) (A.M.)

medaille d'argent.jpg1 réponse juste : vous avez encore un effort à faire pour être Animulien(ne).

0 réponse : c’est pas la honte mais presque.

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Un petit effort s’impose pendant les vacances de Noël. Profitez-en pour réviser chaque jour l’une ou l’autre des 427 notes que votre petite âme errante vous a proposées depuis qu’elle est sur le marché.

Et comme cette révision sera un plaisir plutôt qu’un pensum, c’est un exercice que je me permets de recommander à tout le monde, A.D.C., A.M. ou Animulien(ne) tout court. Un peu d’entretien ne peut jamais faire de mal à votre beauté animulesque.

20:24 Publié dans Images | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art brut, henry darger, judith scott, madge gill, janko domsic, martin ramirez | |  Imprimer | | Pin it! |

01.11.2008

Janko Domsic, le mécanicien céleste

invit objet trouvé domsic.jpg

Domsic, ça m’donne faim, voilà le hic. Rien comme l’art brut pour creuser des trous dans l’appétit ! Surtout après une chevauchée en vélib. C’est pas parce qu’on est une âme qu’on n’aurait pas le droit de se caler les joues avant une expo.

bai thong.jpgAussi, errant dans les territoires venteux du XIIe arrondissement, en attendant de rendre visite à l’ami Janko, me suis-je offert un p’tit resto de la Charenton’s street qui lèche si gentiment le derrière de l’Opéra-Bastille. Vous n’avez rien contre les thaïs ? poisson banane.jpgAlors je vous recommande le Bai Thong, au 47. Salade de bœuf, céleri, concombre, poisson à la vapeur dans sa feuille de bananier, riz parfumé.

Et vue imprenable sur le trottoir d’en face et sur la Galerie Objet Trouvé qui vous ouvre sa porte à l’heure du dessert. Vous avez jusqu’au 22 novembre 2008 pour répéter ce scénario, déposer votre K-way mouillé sur le canapé blanc, dire bonjour à la dame au joli collier tordu qui vous sourit la bienvenue et assister au défilé triomphal du rayonnant Janko Domsic.

couv catalogue domsic.jpgHeureusement qu’il y a un chouette catalogue à vous mettre sous la dent. Il vous expliquera tout.

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Exposition de 1978
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Si je m’écoutais, je vous en ferais pourtant des tonnes à propos des pas de l’oie et des bras raides brandis des automates impudiques et fulminiques, aux calots oustachiens et chapeaux pointus de derviches tourneurs, de ce créateur d’origine croate que Christian Berst, le capitaine d’Objet Trouvé appelle «le mécanicien céleste».

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On pourrait aussi bien dire : «la bielle de Dieu» car répare-t-il quelque chose au ciel ou n’est-il que l’instrument d’une force transcendante qui le tyrannise, ce progieux emberlificoteur de lignes de stylo à bille vert et/ou rouge ? La complexité des connexions, que trahit l’écheveau des courroies que Domsic représente, en dit long sur son assujettissement, tandis que les croix gammées, faucilles, marteaux, fourchettes, étoiles éructés par ses pantins ubuesques en disent long sur sa révolte. Révolte à l’égard de cette douche de langage qui ne cesse de tomber sur le râble de ses protagonistes.

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Il faut souligner, à ce propos, l’un des mérites de cette expo. A aucun moment, elle ne cherche à faire oublier au profit des images, les textes sous-jacents ou parallèles à celles-ci. Cette fonction de palimpseste, de discours bourdonnant, bourgeonnant et parasite, elle la souligne même par l’accrochage d’un grand format carrément dense que d’autres auraient peut-être trouvé trop bavard, c’est-à-dire moins évidemment pictural.

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Dans la version avec option du catalogue, le très valeureux Christian n’a pas hésité à se farcir la diabolique transcription de ce vertigineux morceau de délire : «dessine cigare Havana reuni inter sovietique tota yanco E electronique smokin ustacha schisme solidaire contre Humanitaire inter social mondial evangelique ya ya Gott Mit Uns dieu jean yann BOG MARIE SP CHRIST (…)».

 

Toutes les photos sont extraites du catalogue

Photos : Elisabeth Berst ©Galerie Objet Trouvé

14:35 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : janko domsic, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

09.09.2006

Dom chez Tom

medium_Messine_horizon.JPGAvec ses voitures garées en épis comme des hors-bord, la rue de Messine, à hauteur de la galerie du même nom (n°1), a presque des allures de port breton par beau soleil et vent du large soufflant du parc Monceau dans les cheveux des platanes géants.

Votre petite âme errante, sachant que Janko Domsic allait bientôt poser son sac à cet endroit est allée faire pour vous du cabotage dans ce quartier de trottoirs si larges qu’ils ont l’air d’être tout exprès faits pour les soirées de vernissage. medium_couv_Domsic2.jpgLe jeudi 21 septembre 2006 entre le thé et l’apéritif (17-21 h) ce sera celui d’une nouvelle exposition d’œuvres du cosmogonique Croate dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler et qui s’est imposé «comme une des figures les plus importantes de l’art brut» pour citer texto le carton d’invitation de la galerie, tout noir à l’intérieur et tout couleur à l’extérieur.

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C’est avec la collaboration de Jennifer Pinto Safian de l’insulaire bonne ville de New York que Thomas Le Guillou, seul maître après Dieu de la goélette Galerie Messine, organise cette expo qui va sans doute marquer la rentrée brute à Paris et espèrons-le, la rentrée tout court.

Dom chez Tom = Hissez haut.

C’est jusqu’au 10 novembre.

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podcast



 

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16.07.2006

Mon week end à Prague

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medium_fraises.JPGA la crème fouettée, en soupe froide, marinées dans du miel balsamique, à la menthe verte et sucre roux… c’était le jour des fraises (Jahodové dny) au café Louvre et votre petite âme errante s’en est pourléché les babines.

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Comme elle n’était toutefois pas venue à Prague pour passer sa jeunesse dans ce haut lieu de la vieille cuisine tchèque sur les banquettes de laquelle les fesses de medium_kafka.2.jpgFranz Kafka  et de Karel Čapekmedium_capek.jpg se sont posées avant les siennes, elle s’est précipitée dans la rue Narodni en direction de l’avenue Venceslas qui sent si bon la saucisse pour rejoindre l’Institut français de la rue Stépanska et son exposition Janko Domsic et Zdenek Kosek. Evidemment c’était fermé pour cause de 14 juillet. C’était naïf de ma part de croire qu’à l’étranger la patrie de Rouget de L’Isle puisse s’aligner sur les usages locaux. medium_IFP.JPGJe me suis donc bornée à contempler les 2 grandes pièces de drap tricolore qui agrémentaient les fenêtres hermétiquement closes de l’immeuble institutionnel et puis je suis allée boire une pivo (bière) avec mon chéri dans un pub irlandais grouillant de crânes rasés en pantacourts puisque tout le reste était ouvert et grand ouvert. medium_porte_jardin_1.jpgHeureusement que sur le chemin j’avais fait la  découverte du délicieux jardin franciscain du 18 de la Jungmannova namesti parce qu’à l’entrée sur la place, dans un bâtiment qui abrite le Forum autrichien de la Culture (Österreichisches Kulturforum) qu’est-ce que j’apercois pas ?

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Des affiches avec le mot art brut qui me saute au visage. Et c’était pas la grande expo d’abcd dont il s’agissait. Celle là, je vous en parlerai demain, parce que ce soir je suis un peu fatiguée d’avoir dû poireauter à Roissy parce que   -maudit week end du 14 juillet- il n’y avait que 2 douaniers pour 3 ou 400 avions. Non, non, non, c’est une expo Gugging qui se tient là : Art Brut in Österreich, Kunstler aus Gugguing und weiteren Ateliers. Je me la serais bien mise sous la dent mais, devinez quoi ? c’était trop tard.

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Heureusement on voyait tout de l’extérieur, alors je vous ai ramené quelques images car si vous êtes aussi mal informés que moi, mes chers animuliens, vous en ignorez sans doute l’existence.
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23:55 Publié dans Ailleurs, Expos, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : janko domsic, zdenek kosek, gugging, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

25.12.2005

Je crois en Domsic et en Kosek

Je voulais profiter de la nuit du 24 pour faire un coucou aux cœurs solitaires qui passent les fêtes devant leur écran mais j’ai forcé sur le Champ' et je me suis contentée d’accrocher le journal d’abcd dans mon bô sapin roi des forêts.

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Faut dire qu’avec les décos de Noël qui ornent sa couverture, c’est idéal. Aux sous-bocks de Zdenek Kosek, ronds comme des boules et couverts d’une myriade de signes s’ajoutent des étoiles constituées, exprès pour les besoins de la ravissante maquette, de pantins de Janko Domsic réunis par les pieds.
Kosek et Domsic ne sont pas les Laurel et Hardy de l’art brut. Ce sont deux formidables créateurs qu’abcd a eu la bonne idée de réunir le temps d’une expo dans sa galerie sous le patronage biblique «du ciel et de la terre». Ceux que le Credo agace ne doivent pas se dispenser toutefois de filer à Montreuil.
A peine poussée la porte du 12 rue Voltaire, on respire un parfum excitant d’apocalypse. Oublié le clin d’œil à la prière chrétienne privilégiée par les organisateurs pour insister sur le fantasme de toute puissance commun aux 2 dessinateurs.
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Les géants ailés du Croate Janko Domsic, figurés sur des panneaux de carton de belle dimension, vous imposent d’emblée leur présence, vous épinglant de leurs regards perçants.
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Les diagrammes du Tchèque Zdenek Kosek s’y prennent eux d’une manière plus insidieuse en vous ligotant les pattes dans leurs entrelacs serpentins. Ses obsessions météorologiques visent à la maîtrise du temps, à la convocation des orages, à l’épopée des catastrophes climatiques. C’est sans doute pas facile de faire voisiner ainsi deux diables aussi différents. L’un frappe par sa trompette, l’autre par son violon.
Energie, autorité d’un côté, finesse, miniaturisme de l’autre. Bruno Decharme s’en tire par un accrochage rigoureux qui a le mérite de ne pas renchérir sur les singularités des œuvres qu’il présente. Créateurs du ciel et de la terre sera à Prague à partir du 16 juin 2006. On peut la voir ici le samedi et le dimanche jusqu’au 24 avril.
Où que vous soyez, par le métro, Montreuil, c’est la porte à côté.

23:30 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : janko domsic, zdenek kosek, abcd, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

25.10.2005

A Nozerand

C’est une affaire entendue, cher ou chère Nozerand, la langue a été donnée aux femmes (aux hommes) pour ne pas se comprendre. C’est vrai que c’est scandaleux qu’on ait besoin de mots pour parler. Par exemple le mot «table», chacun voit qu’il sert à casser la croûte (au fait, qu’est-ce que vous faites demain pour dîner ? ... parce que moi, je n’ai plus d’idées) et le mot «chaise» à poser son cul où, comme dit Montaigne, on finit toujours par être assis. Il faut cependant reconnaître qu’on aurait aussi bien pu les intervertir. Poser son assiette sur son fauteuil Voltaire (pour rester philo) et son derrière sur le guéridon d’Allan Kardec. Question de convention, voilà tout. La même chose avec «art brut» : rien qu’un terme commode pour distinguer le bon grain de l’ivraie. Mais bien sûr, le mot «art» devrait être suffisant. Et même pas d’art du tout, je veux dire : pas de mot pour désigner la chose. Après tout, dans la préhistoire, on faisait bien de l’art sans le savoir. Quelque chose me dit que ça reviendra, que ça revient déjà avec l’art brut. Cela dit, je suis d’accord avec vous : c’était bien chez de Galbert, on y retournera.
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Janko Domsic
Même si, dans un avenir proche, c’est plutôt du côté de chez Decharme à Montreuil que se préparent des réjouissances. Rendez-vous donc le jeudi 3 novembre à partir de 18 h au vernissage de la nouvelle exposition « comme ci-comme tchèque » (pardon : « Domsic et Kosek »). Je vous rappelle l’adresse : abcd la galerie, 12 rue Voltaire (encore lui) 93100 Montreuil. Le métro c’est Robespierre. Tant pis si ça vous la coupe. Animulamicalement vôtre.

23:50 Publié dans De vous zamoi, Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Janko Domsic, abcd, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |