20.07.2015
Fraîcheur de vivre : Matija Skurjeni
Ce qui me rafraîchit c’est Skurjeni. En ces temps chauds bouillants, rien de tel que les dessins de ce peintre croate pour me tirer de ma torpeur. Skurjeni Matija, comme il aimait signer de cette scolaire façon qui place le prénom après le nom. Skouryéni (c’est ainsi que ça se prononce), fit un passage sur terre entre 1898 et 1990. Au moment où j’écris, il fait soleil à Veternica, le village où il est né. Dans cette région, il y a des cavités souterraines où il fait frais. Faut-il y voir l’entrée de cet univers onirique skurjenien qui a si fort impressionné le poète Radovan Ivsic?
On peut se poser la question devant ces Adam et Eve modernes sortis de la tête ronde de Matija. Mais qu’est-ce qui est dangereux ? Le mystère -presque sexuel- de cet orifice, buissonnier comme de l’art topiaire, qui aspire les personnages? Ou «le rets des routes [qui] guette le voyageur sorti de la grotte» dont parle Ivsic ?
Créateur de l’interstice s’il en est, Matija Skurjeni campe ainsi comme chez lui sur la frontière entre intérieur et extérieur. Avec une capacité poétique étonnante de ramener dans ce monde-ci des images implacables venues de l’autre. Tel ce prémonitoire et toujours ravageur Ange de la Guerre.
Une guerre dont ce berger, plus tard mineur puis cheminot, eut le malheur de boire la coupe empoisonnée entre 1916 et 1922. Aucune actualité n’est pendue comme une chauve souris au plafond du souvenir de Skurjeni. C’est reposant. Dans une maison de poupée géante à Zapresic son œuvre se laisse voir.
Souvent elle tire son épingle du jeu de ce naufrage de la peinture naïve yougoslave des années 60/80. C’est ce qui me plait à moi.
C’est donc sans raison que j’en cause. Exceptée celle fournie par le hasard. Celui d’une rencontre avec un ch’ti catalogue de rien du tout à l’Emmaüs d’Arles. Quatre méchantes reproductions, une couverture et des dessins de l’artiste en décoration.
Ça date du pic de l’intérêt parisien pour Skurjeni : 1962. Chez Mona-Lisa dans le 7ème arrondissement. L’ouverture de cette galerie fréquentée par l’intelligentsia de l’époque (1957) étant contemporaine des premières expos de Skurjeni (1958-1959) dans son pays. Après qu’il se soit, la retraite venue, consacré à la création d’art.
Ce que j’aime dans ce catalogue c’est qu’on y sent une complicité-simplicité entre le peintre et Radovan Ivsic son préfacier.
Et que l’iconographie dénote un choix respectueux de la verdeur inaugurale de cette œuvre qui, au beau temps de l’art brut et de l’art naïf s’installe comme un «canard du doute» dans le paysage.
19:57 Publié dans art brut, art naïf, Expos, Glanures | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : matija skurjeni, radovan ivsic, art naïf, art brut | | Imprimer | | |
15.10.2013
Kiss-in avec Rabat pour les peintres d’Essaouira
Aujourd’hui le Maroc. La preuve qu’on se turlupine partout au sujet de l’art brut. Puisque la Galerie Fan-Doc de Rabat se pose la question par le truchement de son hommage aux peintres d’Essaouira : «art naïf, art brut?». Il n’y a pas si longtemps, on aurait tranché sans hésiter en faveur du premier label.
Lire l’article de Siham Jadraoui dans le n°3027 (10 octobre 2013) d’ALM. Il a le mérite de la clarté. Et celui d’entrer d’emblée dans le vif de la peinture. Sans l’écraser sous une tonne d’érudition inopportune, de témoignages empruntés aux visiteurs européens et de légendes plus ou moins vérifiables sur la vie des créateurs.
Regraguia Benhila
Rien à ajouter donc. Sinon que cette exposition sur les «génies ordinaires» d’une ville au nom prédestiné (Essaouira, la bien dessinée) se tiendra au 14 de la rue Jbel Moussa jusqu’au 10 novembre 2013.
L’occasion d’un kiss-in avec la capitale du Maroc, amis touristes! Et d’une nouvelle rencontre avec votre royaume de la couleur et de l’esprit, amis marocains! A prolonger sur le blogue de votre petite âme errante : Animula Vagula, pour ainsi dire.
14:21 Publié dans Ailleurs, art brut, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut marocain, art naïf, regraguia benhila, galerie fan-doc, siham jadraoui, maroc, essaouira, rabat | | Imprimer | | |
01.03.2012
Peinture et poésie aux Chartrons
Avant le grand retour sur mon Paris chéri, un petit détour par le grand sud-ouest, pourquoi pas?
A Bordeaux, j’aime bien la Halle des Chartrons. Un élégant pavillon hexagonal plein de lumière qui filtre au travers de sa structure de pierre, de fer et de verre.
Plus à l’échelle humaine qu’un édifice Baltard -quoiqu’un peu frigo les jours d’hiver (mais déjà le printemps montre son museau)- la HDC est idéale pour les salons du livre. Sa périphérie commode aux piétons est propice aux restos sympas où la voyageuse que je suis a même pu un jour recharger son portable sans qu’on lui montre les canines.
Les marchés de la poésie, j’aime bien aussi. Alors quand ils ont lieu dans cette fameuse Halle des Chartrons, je ne peux pas m’empêcher de le crier sur les toits.
Surtout si ce Marché de la Poésie là qui se tiendra du 2 au 11 mars 2012 en profite pour agiter ses clochettes en l’honneur de Sanfourche le 7 mars à 20h. Comment? Sous forme d’une évocation orale de Jean-Luc Thuillier, éditeur et légataire de l’artiste décédé il y a deux ans et non (comme un émouvant lapsus du programme détaillé tendrait à le faire croire) en mars 2012. Jean-Joseph Sanfourche aurait aimé ce délai de grâce offert à lui.
Les Animuliens bordelais ou de passage à Bordeaux aimeront aussi se rendre le vendredi 2 mars à 18h30 au Musée de la Création Franche de la Bègles voisine pour le vernissage de l’expo JJS qui occupera la Grande Salle de l’étage jusqu’au 9 mars 2012.
Tant qu’il y sont, ils en profiteront pour se faire les autres expos en cours dans ce lieu jusqu’au 18 mars 2012. Celle d’Yvonne Robert dont les compositions moins étranges qu’à ses débuts semblent avoir définitivement rallié les lignes d’une naïveté aimable.
Celle de Natasha Krenbol surtout dont on n’a pas trop souvent l’occasion d’apprécier la peinture d’un raffinement fluide et poétique dont les tonalités diaphanes se combinent aux chauds accents d’une terre d’Afrique pigmentée de mythes.
14:41 Publié dans art brut, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art naïf, yvonne robert, création franche, jean-joseph sanfourche, natasha krenbol | | Imprimer | | |
14.08.2011
Purvis et Howard chez Chrysler
Animuliens bonjour. Je vous écris sur une bécane de merde from le café des Flots bleus près du camping de la plage. Aussi serais-je brève (ça vous fera des vacances). D'ailleurs, la seule grâce que je vous souhaite c'est de vous gorger un max de bon soleil comme les moustiques se gorgent de ma petite peau sucrée. You might also like, si vous traînez vos tongs de l'autre côté de l'Atlantique, la next exhibition du Chrysler Museum of Arts(Norfolk, Virginia) qui présente à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 31 décembre 2011 les Self Taughts Artists from the Garbish and Gordon Collection.
Les SAT, pour les véliplanchistes qui l'ignoreraient, ce sont les artistes autodidactes, catagorie fourre-tout où nos amis américains glissent des naïfs, des créateurs bruts, des gens relevant du folk art and so on.
Ici, tout de même j'ai repéré Purvis Young (1943-2010) qui fit un peu de zonzon dans sa jeunesse. Il était plus doué pour la peinture que pour la cambriole en amateur, aussi s'est-il vite consacré à son art en Floride pour notre grand avantage. Purvis peignait sur ce qui lui tombait sous la main et ses oeuvres sont maintenant dans les musées, par exemple le musée d'art de Philadelphie.
Howard Finster (1916-2001), quant à lui, était un pasteur baptiste que son dieu gratifiait de visions depuis l'âge tendre de 3 ans. Comme la peinture, finalement, l'intéressait plus encore que les bondieuseries, il cessa de prêcher en 1965 pour se consacrer à ces images dérivées de la pop-culture et de l'iconographie religieuse. Elvis Presley et Jésus Christ en quelque sorte. Cela se passait près de Summerville en Georgie.
Et je vous dis : "bonne sieste".
20:19 Publié dans Ailleurs, art brut, Expos | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : purvis young, howard finster, art brut, art naïf, us outsiders, norfolk, virginia | | Imprimer | | |
12.03.2011
Arthur Villeneuve sur les écrans
Il fait beau, ça fait du bien de revoir le soleil. Au fond de leur terrier les fourmis relèvent la tête et s’apprêtent à envahir mon appartement en grimpant par les canalisations.
Tout le monde pense aux loisirs.
Je continue à feuilleter mes albums de photos de vacances et les documents de voyage que les autres m’adressent.
De Matthieu Morin, infatigable arpenteur des grands espaces américains et des archives cinématographiques réunies, je reçois des nouvelles de temps à autre. Celle-ci concerne le grand peintre québécois Arthur Villeneuve.
Je l’avais laissé quelque peu dormir, captivée que j’étais par mes petits soucis informatiques. Tac ! Je vous en fait profiter.
Merci qui ? Merci Matthieu.
12:09 Publié dans Ailleurs, art brut, Ecrans, In memoriam | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : arthur villeneuve, art naïf, art naïf québécois, chicoutimi, la pulperie, marcel carrière | | Imprimer | | |
12.02.2011
Le Zanderland à Montmartre
J'adore les Belges. Les mecs ne se rasent plus. Les meufs jouent les Lysistrata. Pour réclamer un gouvernement. Cela leur laisse du temps pour s’intéresser à nous. Sur son journal en ligne, La Libre Belgique a déjà collé un article en 2 parties sur une expo parisienne qui vient de débuter à la Halle Saint-Pierre.
A moi qui était au vernissage, le 18 janvier, ça m’a foutu la honte naturellement.
Alors je trace vite derrière Roger Pierre Turine pour mettre mon grain de sel dans cette «épatante exposition qui montre quelques 300 pièces majeures d’une collection inestimable» : celle de Charlotte Zander.
Collection dévolue surtout au meilleur art naïf mais aussi à des peintres haïtiens, à des créateurs enregistrés dans l’Outsider art ou dans l’art brut et à des inclassables du genre de Ilija Bosilj
ou Sava Sekulic qui sont, pour nous, des révélations.
Sous le vent de l’art brut (c’est le gros titre un peu bateau de l’expo) commence sous le regard magnétique de l’affiche et par les beaux yeux de Charlotte Z dont le portrait est accroché à l’entrée.
On aurait pu mettre aussi ceux de Martine Lusardy qui a, comme dit R.P.Turine, «dans le pactole Zander, ciblé des œuvres qui puissent faire le lien entre art naïf plus démonstratif et art brut plus direct».
Car faut vous dire que cette expo halle-saint-pierresque transgresse tranquillement un tabou qui veut que art naïf et art brut soit impitoyablement discriminés. Cela ne signifie pas qu’elle mélange tout en un joyeux salmigondis.
Au contraire. Charlotte et Martine se sont entendues à merveille pour que cette dernière puisse naviguer dans le Zanderland : le château de Bönnigheim en Allemagne dont vous pouvez vous faire idée ici avec pour boussole le GPS à tonton Dubuffet.
Comme le dit le catalogue : «dans cette pelote prodigieusement colorée, patiemment enroulée» par la fée Zander pendant un demi-siècle d’explorations, «le commissariat de l’exposition de la Halle Saint-Pierre a délibérément tiré un fil et c’est celui de l’art brut».
Ce qui nous vaut des points de vue originaux sur des œuvres que l’on croyait connues et sur des catégories que l’on croyait figées une fois pour toute mais dont les frontières sont plus communicantes qu’on ne croit.
«Osons regarder André Bauchant et Henri Rousseau sans le jugement de la naïveté» claironne madame Lusardy et il est vrai que je ne m’étais jamais rendu compte à quel point les rochers de Bauchant pouvaient ressembler à une matière cérébrale proliférante dans ses tableaux.
La rencontre inusitée d’œuvres qu’on n’a pas l’habitude de voir rassemblées le révèle ici! Osons donc nous faire l’expo de la Halle Saint-Pierre.
«Osons!» est un bon programme. Une invitation à penser par la grâce d’un très bô «spectacle». Comme j’ai épuisé mon forfait, je ne saurais vous en dire plus une fois (ou pour cette fois).
23:55 Publié dans art brut, Expos, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : halle st pierre, exposition sous le vent de l'art brut, martine lusardy, collection charlotte zander, art brut, art naïf, zanderland | | Imprimer | | |
23.02.2010
Ancienne collection Jacovsky sur catalogue
La collec de Jakovsky, nom d'une pipe, c'était kékchose! Il collectionnait pas seulement les pipes, l'Anatole, et les toiles naïves à en bourrer tous ses appartements. Il s'entourait de beaucoup de livres dont on voit passer certains de ci de là au fil des catalogues.
Après-demain, mercredi, le 24 de février, un joli choix de ceux-ci (et d'autres documents jakovskyens) défileront chez Pierre Cardin, Rémy Le Fur et associés, sous l'enseigne d'AuctionArt, dans une vente publique à Drouot-Richelieu.
Les repros ont de quoi mettre l'eau à la bouche. Je flashe pour mon compte sur un recueil de poèmes mi figue espagnole, mi raisin français, enluminé tout autour de la typo par Miguel Hernandez, un des géants de l'art brut du début. Coplas de la peine et de l'amour que ça s'appelle. La déco de M.H. n'est pas sans faire penser -c'est drôle- à des illustrations de Joan Miró.
Je louche aussi sur le super manuscrit d'André Breton, signé et fort raturé (indice d'un premier jet), relatif à Joseph Crépin. Et naturellement sur une photo représentant ce peintre, prise vers 1950 par Anatole Jakovsky.
Claude Oterello, le monsieur qui expertise, peut pas tout décortiquer, tellement certains lots de la vente sont copieux. Dans l'un d'eux, il y a une photo de Jean Dubuffet avec des cheveux.
On y trouve aussi des lettres de celui-ci dont une de 1964 où il informe Jaco que les œuvres de Camille Renault lui paraissent «relever davantage de l'art naïf que de l'art brut». saignant, non? Autre chose qui mérite l'achat de ce numéro 179 du catalogue, une liste dactylographiée donnant la liste des «ouvrages concernant les écrits des aliénés et que possède Paul Eluard» avec l'indication précieuse : «vendredi 18 mai 1945». Nettement avant le fameux voyage en Suisse de juillet 1945 qui passe trop souvent pour le début des recherches de Dubuffet en matière d'art brut. Dans le même ensemble, une lettre préconisant de demander à Nush Eluard d'écrire «au médecin-chef pour qu'il envoie une note sur le sculpteur en question». Il y a gros à parier qu'il s'agit bien sûr d'Auguste Forestier.
Pour terminer, je vous dirai que j'ai aimé le café que Maître le Fur offre courtoisement aux visiteurs et visiteuses de l'expo préalable à la vente. Et le slogan de la bande annonce imprimée du n°163 (Prospectus aux amateurs de tout genre de Dubuffet) soigneusement conservée par Jakovsky, il est pas mal non plus :
....Contre le roi, pour la bergère....
00:04 Publié dans Encans, Expos, Gazettes, Musées autodidactes disparus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, art naïf, anatole jakovsky, jean dubuffet, joseph crépin, miguel hernandez | | Imprimer | | |
28.06.2009
Aladin et le génie de Monsieur Tout-le-monde
Aladdin nous le dit : l'art brut est un sujet maudit.
Cherchant le calendrier des brocantes dans «le magazine des chineurs» du mois de juin (n° 251), je suis tombée sur un article de Bruno Delaine qui m'avait échappé à première lecture. Appartenant à la rubrique Il y a vingt ans, ce papier remonte le temps en direction du numéro 26 de ce canard qui a su se rendre indispensable, au fil des années, aux zamateurs et aux pros de l'antiquité (pas toc).
A cette époque qui date d'avant les téléphones portables (juin 1989), Aladin mettait déjà sa lampe merveilleuse sur son i mais il n'avait pas encore ce «double d» adopté depuis peu pour l'agrément de nos vacanciers-résidents anglo-saxons qui ne le lisent pas parce qu'il est en français.
Aladin ou Aladdin (prononcez comme grenadine) a toujours eu du mérite, on le voit. Ce n° 26, spécial Art brut et art naïf fut d'emblée un collector pour les petites fureteuses de ma trempe alors en pleine crise de croissance.
C'est qu'un support de grande diffusion qui consacrait son dossier du mois à notre dada chéri, ça courait pas les têtes de gondole alors. L'intérieur était tristounet avec des photos du Palais du facteur Cheval en noir et blanc (pardon, en black and white) et des caricatures qui avaient l'air de sortir du Hérisson.
Bruno Delaine décortiquait déjà les étiquettes, la peinture haïtienne était à l'honneur et Yankel donnait un coup de main pour le Musée de Noyers-sur-Serein, quasi inconnu au bataillon à ce moment-là. On restait sur sa faim mais c'était quand même pas mal.
Mais là n'est pas la question. Ce que je livre aujourd'hui à votre réflexion, dans le prolongement des commentaires pointus qui se sont portés sur ma note De l'art brut à l'art numérique, c'est la constatation à laquelle Delaine se livre dans sa chronique actuelle. Qu'ils soient «associés ou traités séparément», les sujets de l'art brut et de l'art naïf, «n'ont jamais marché» pour Aladdin. Ils ont toujours été synonymes de «bouillon», reconnaît sportivement B.D., fondateur du journal.
Ce qu'il ajoute révèle un étrange paradoxe: «quand nous programmons dans nos pages un sujet sur l'art spontané des non-initiés, nous sommes convaincus que nous n'aurons aucun mal à communiquer notre enthousiasme à nos lecteurs ébaubis. Mais caramba! (...) Les lecteurs-chineurs nous boudent, alors que les chineurs-lecteurs, dans les marchés et les foires, manifestent leur intérêt, voire leur fascination pour ces produits du génie de Monsieur Tout-le-monde. Allez comprendre». (...)
Bon entendeur salut à ceux qui croient que le dialogue entre l'art brut et l'art contemporain c'est vite-fait dans la poche !
22:59 Publié dans De vous zamoi, Gazettes, Jadis et naguère, Ogni pensiero vola | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, art naïf, aladin, aladdin, chineurs | | Imprimer | | |