07.01.2006
Scalpa = Baneux
Au lieu de coincer la bulle, cliquez donc avec vos petits doigts sur Scalpa, cher Infatigable, vous comprendrez très vite que Scalpa n’est autre que Pascal Baneux, l’auteur du livre sur les gravures du Sertao brésilien (L’Homme qui racontait etc.). Si vous étiez moins étourdi, vous vous seriez d’ailleurs aperçu, en concoctant votre commentaire le 3 janvier, que Scalpa est l’anagramme de Pascal, of course. Pascal Baneux est un graphiste-maquettiste de métier, ce qui explique que son bouquin, signalé par La Gazette de l’Hôtel Drouot dans son numéro du 16 décembre 2005, soit bien foutu et propre sur lui. C’est bien imprimé, y’ a de gros détails intéressants, d’attrayantes formes en grisé sur les pages avec les légendes et des images en déroulé qui expliquent la technique de la gravure.
C’est très différent de ces Trente-six images exemplaires dont vous parlez, ouvrage plus tristoune mais qui a eu le mérite de mettre la puce au cordel de votre petite âme errante quand La Porte à Côté l’a publié en 1989 (déjà comme le temps file). En cherchant bien dans mes vieux papiers, j’ai exhumé une petite brève dans le n°1 d’une revue se réclamant de «l’art inventif des génies ordinaires» (Création Franche).
A propos de la littérature de cordel elle signale qu’on avait pu voir des folhetos dès 1987 à l’expo Brésil, Art populaire contemporain au Grand Palais, quand les boulons tombait des verrières comme des mouches sur les visiteurs.
01:25 Publié dans De vous zamoi, Expos, Lectures | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : cordel |
|
Imprimer | |
|
05.01.2006
Expo Tarsila do Amaral
Pour un début d’année cool, si vous aimez les expos où il n’y a personne, sauf quelques happy-few dans votre genre, précipitez vous sur celle de la Maison de l’Amérique Latine à Paris mais sans votre doudoune car il y fait une chaleur à crever. Vous y verrez les tableaux de Tarsila do Amaral, dont la technique fluide et charpentée, les formes végétales naïves, le climat métaphysique et les couleurs vives, synthétisent les diverses influences que marie cette fille de grands propriétaires fonciers qui flirta un temps avec le communisme. Etudes artistiques à Paris au début des années 20, enseignement de Fernand Léger, style chromatique rural de son Brésil natal, modernisme… pour résumer vite fait. Les Français (et les Suisses) la connaissent un peu parce que, amie de Blaise Cendrars qui avait le pif pour découvrir les peintres, elle a illustré un bouquin à lui en 1924.
Tarsila, cette belle femme brune aux visage d’un pur ovale brancusien a eu plusieurs hommes dans sa vie dont un médecin, Osorio Cesar au début des années trente du 20e siècle. C’est grâce à lui que l’intérêt pour l’art des «fous» s’est éveillé au Brésil. Psychiatre à l’hôpital de la Juqueri à São Paulo, il publie dès 1929 un ouvrage intitulé A Expressao artistica nos alienados. Plus tard, il organise au Musée d’art de São Paulo une expo d’œuvres écloses à l’hosto psy. La plupart ont disparu depuis mais certaines ont atterri à Paris dont des dessins si bougrement sexuels d’Albino Braz.
00:35 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Tarsila do Amaral |
|
Imprimer | |
|
01.01.2006
Simon Leys, un idiosyncratique

17:00 Publié dans Lectures, VU SUR ANIMULA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : simon leys |
|
Imprimer | |
|
29.12.2005
Fabuloserie or not Fabuloseries
00:35 Publié dans Nos amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : art brut |
|
Imprimer | |
|
28.12.2005
Plein Chant sur saint Crépin
Voici venu le temps des vœux et parmi tous ceux que je commence à recevoir je ne veux pas manquer de vous signaler le petit livret de colportage imprimé «pour les jours nouveaux de 2006» par l’éditeur Plein Chant à Bassac en Charente. C’est un perce-neige, un miracle de Noël sur papier gris-pâle et couvrante mauve avec de zolies zimages gravées bien populaires. Seize pages pour une Légende de saint Crépin le cordonnier, saint sympa, non seulement parce qu’il porte le nom d’un fameux peintre de l’art brut (Fleury Joseph Crépin, le puisatier couvreur guérisseur du Pas-de-Calais) mais aussi parce que, d’après Champfleury qui raconte l’histoire, il aurait, un jour où il avait forcé sur le cidre, décidé de moderniser l’éclairage pour économiser les yeux de ses compagnons.
Edmond Thomas qui a sorti de l’oubli ce petit texte adore Champfleury qui adorait l’imagerie, la caricature, les chansons, les contes et les faïences. Il mouille sa chemise depuis un moment pour la redécouverte de ce romancier, critique d’art, journaliste, autodidacte, parti de rien à l’époque romantique et conservateur du musée de Sèvres à sa mort sous la 3e République.
01:35 Publié dans Ecrits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : berbiguier de carpentras, art brut |
|
Imprimer | |
|
25.12.2005
Je crois en Domsic et en Kosek
Je voulais profiter de la nuit du 24 pour faire un coucou aux cœurs solitaires qui passent les fêtes devant leur écran mais j’ai forcé sur le Champ' et je me suis contentée d’accrocher le journal d’abcd dans mon bô sapin roi des forêts.
Ce sont deux formidables créateurs qu’abcd a eu la bonne idée de réunir le temps d’une expo dans sa galerie sous le patronage biblique «du ciel et de la terre». Ceux que le Credo agace ne doivent pas se dispenser toutefois de filer à Montreuil. 

Les diagrammes du Tchèque Zdenek Kosek s’y prennent eux d’une manière plus insidieuse en vous ligotant les pattes dans leurs entrelacs serpentins. Ses obsessions météorologiques visent à la maîtrise du temps, à la convocation des orages, à l’épopée des catastrophes climatiques. C’est sans doute pas facile de faire voisiner ainsi deux diables aussi différents. L’un frappe par sa trompette, l’autre par son violon. Energie, autorité d’un côté, finesse, miniaturisme de l’autre. Bruno Decharme s’en tire par un accrochage rigoureux qui a le mérite de ne pas renchérir sur les singularités des œuvres qu’il présente. Créateurs du ciel et de la terre sera à Prague à partir du 16 juin 2006. On peut la voir ici le samedi et le dimanche jusqu’au 24 avril. Où que vous soyez, par le métro, Montreuil, c’est la porte à côté.
23:30 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : janko domsic, zdenek kosek, abcd, art brut |
|
Imprimer | |
|
24.12.2005
Pascal Ayerbé, gribouilleur sonore
Dans quelques heures, les petits frères et les petites sœurs vont être pourris de cadeaux et demain dans les poub’s on va retrouver, au milieu des emballages vides, tous les vieux jouets de l’année dernière que les parents auront dégagés pour faire de la place. C’est le moment de s’improviser brocanteuse et d’enrichir sa collec de dinosaures en plastique. C’est fou ce qu’on peut tirer d’un jouet qui a cessé de plaire. Du bruit, par exemple. Comme le chantait Claude François, «ça fait zip quand il marche, bap quand il tourne, brrr quand il roule» (je garantis pas la citation). Tout ça mixé ensemble avec des bruits de râpes à fromage, poêles à frire, presse-purée et autres appareils ménagers vous produit de la bonne vieille musique.
16:30 Publié dans Jeux et ris, Zizique | Lien permanent | Commentaires (0) |
|
Imprimer | |
|
21.12.2005
Opicinus de Canistris
Opicinus est ressuscité.
Son titre ? Opicinus de Canistris, prêtre, pape et christ ressuscité. Son auteur ? Guy Roux, «neuropsychiatre libéral». Celui-ci aurait déjà écrit autre chose sur Opi mais j’ai dû manquer un épisode.
01:20 Publié dans Jadis et naguère, Lectures, VU SUR ANIMULA | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : opicinus de canistris |
|
Imprimer | |
|
18.12.2005
Damien Hirst et l’Homme du commun à l’ouvrage
19:50 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (5) |
|
Imprimer | |
|
16.12.2005
Larsen fait son effet
Tant pis si ça « fait mal aux seins » de monsieur A. Cariatre. On ne peut pas toujours faire comme si rien n’avait changé depuis 1945 et comme si certains faits de langue n’existait pas.
00:45 Publié dans De vous zamoi, Nos amies les bêtes, Zizique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art brut |
|
Imprimer | |
|
























