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01.03.2007

Hommage jazzy au facteur Cheval

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Et maintenant … miousic ! On sait que je n’y connais rien mais ce n’est pas une raison pour fermer ses oreilles. Musique et Facteur.

Non, ce n’est pas du joufflu Olive et de ses 500 signatures dont je veux vous parler mais du roi des facteurs, j’ai nommé Cheval Ferdinand.

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Un hommage musical à son célèbre Palais idéal, c’était fatal, ça devait arriver un jour.

C’est chose faite depuis la sortie le 22 février 2007, aux éditions Le Chant du Monde d’un album du pianiste Edouard Bineau intitulé L’Obsessioniste. Une suite de pièces pour piano seul ou pour piano et clarinette (en duo avec Sébastien Texier).

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Toutes ont, parait-il, un lien avec le site ou avec son créateur. A vous de voir, je veux dire d’entendre. C’est lors d’un concert à Hauterives en 2004 dans le cadre d’un festival que l’idée de cet hommage serait venu à Bineau. «Folie et poésie, tendresse et provocation, légèreté et puissance, mégalomanie et humilité» tels sont les mots qui viennent à la bouche de ce musicien quand il évoque cette rencontre. A la réflexion ça fait un bon programme, Animula vote pour.

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23:00 Publié dans Zizique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ferdinand cheval, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

03.08.2006

Rinôçérose, Rhinoçerock

 

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Fallait s’y attendre, avec ses calligraphies endiablées accompagnant ses images qui se répandent partout sur la page au gré des couleurs, Gaston Duf finirait un jour ou l’autre par atterrir sur la planète rock. medium_Rinocerose_sous_les_palmiers.3.jpgC’est chose faite avec le groupe Rinôçérose animé par Patrice Carrie (Patou pour les messieurs) et Jean-Philippe Freu, psychologues le jour et musiciens la nuit.

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Leur dernier album, intitulé très simplement Schizophonia par référence à Quadrophenia, album et film des Who réputé pour l’énergie de sa musique , les fringues sixties et les scooters, je laisse à monsieur Larsen, si ça lui chante, le soin de vous en dire deux mots.

Quant à moi, Animula (Ani pour les amis), je me contenterai d’observer que sur le site officiel du collectif français, on ne trouve pas la moindre reproduction d’une œuvre de Gaston Duf ni le moindre soupçon d’explication sur ce peintre. Sans doute que la planète rock est encore un peu trop petite pour les ténors de l’art brut.

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18:30 Publié dans Images, Zizique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Gaston Duf, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

01.06.2006

André Robillard au P’tit Ciné

Si en ces temps hyper glagla, vous vous sentez soudain, comme votre petite âme errante préférée, une envie de belgian waffles à la Chantilly (clin d’œil aux cinéphiles férus de Brooklyn Boogie) et de stoemp aux saucisses paysannes, réservez votre soirée du mardi 6 juin pour faire un tour à Bruxelles/Brussel.
Au P'tit Ciné, rue du Belvédère/ Belvederstraat, au 27, il y a la projection d’un film sur André Robillard accompagnant une exposition (Tentoonstelling von A.R.) qui commence, «en présence de l’artiste» qui ne se considère pas comme un artiste mais ça fait rien.

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André Robillard, tout le monde le connaît sur la planète brute. Cela fait bien 35 ans qu’il fabrique ses fusils hyperboliques à base de fers à repasser, pièces de réveil, sonnettes de vélo, cartouches en plastique vides et tuyaux de canalisation. Le tout ligaturé avec des rubans adhésifs de couleurs.
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Du concentré de simulacre de violence comme seuls les enfants qui jouent à la guerre savent l’apprécier. Robillard fait aussi des dessins d’engins galactiques et depuis quelque temps de la musique dont vous pouvez vous offrir un échantillon en glissant sur ma note du 13 mai 2006 si joliment intitulée Laduz, Art en marge : putain 20 ans.

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Pour en avoir plus, essayez de vous procurer le DVD In Poly-Sons dont le livret a été réalisé par Le Dernier Cri à la Friche de mai à Marseille, y’a pas si longtemps (février 2002). Pour vous prouver que ça existe, je lui emprunte les 2 images de couverture, que c’est des photos de Pascal Julou.

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23:45 Publié dans Ecrans, Expos, Zizique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : André Robillard, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

26.05.2006

Aliénation créatrice

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C’est tout plié, imprimé sur du papier blanc sale, ça n'a que 16 pages et les agrafes commencent à rouiller mais ça fait partie des vieilles choses dont raffole votre petite collectionneuse d’âme errante.
Vu que l’été arrive et que je crains les bibites (comidizo Québec) j’étais partie faire ma provision d'anti-moustiques au Vieux Campeur, rue Saint-Jacques mais j’ai pas pu m’empêcher de jeter d’abord un œil sur la librairie toute proche.
La librairie Henri Vignes, c’est le genre d’établissement où les écrans de la modernité se combinent très bien avec les charmes de l’anticaille. Le libraire a tout dans la tête avant d’avoir tout dans le disque dur. Pas son pareil pour se souvenir des p’tits dadas de ses clientes. Il m’a tout de suite mis entre les mains son sourire charmant et cette conférence du docteur Ferdière prononcée à la séance inaugurale du congrès Folia Psychiatrica, Neurologia et Neurochirugica Neerlandica (à vos souhaits !).
J’ai acheté très vite cette Aliénation créatrice parce que j’ai aperçu ce passage (qui prouve qu’en 1948 certaines idées étaient dans l’air) en me disant que ça intéressera peut-être l’archiviste qui sommeille en vous :
«(…) je voudrais renouveler ici un appel que j’ai lancé en 1938 avec Jacques Vié en faveur d’un musée-laboratoire psychopathologique; je peux d’ailleurs dire ici que ce musée peut fort bien se concevoir international. Il comprendrait des collections d’œuvres de toutes sortes : peintures, sculptures, broderies, décorations, poupées, instruments de musique, les observations, les dossiers -rendus bien sûr anonymes- des auteurs morbides, des ouvrages traitant de la question, des jeux de fiches accessibles aux médecins mais aussi aux psychologues, aux sociologues, aux ethnologues et folkloristes, aux critiques et aux artistes. Ainsi se trouveraient possibles tous les indispensables contacts et toutes les confrontations».
Evidemment en sortant, j’ai plus pensé aux maringouins.
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21:00 Publié dans Lectures, Zizique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Gaston Ferdière | |  Imprimer | | Pin it! |

16.05.2006

Le Norm’s style, c’est pas possible

medium__invitation_norman.2.jpgEncore une fois mes lecteurs m’ont coupé l’herbe sous le peton.
Je me le gardais en réserve le Normand L’Amour, des fois que je manquerais de munitions.
Et puis, l’expo d’Art en marge ne présente que des peintres/sculpteurs musiciens ou des musiciens peintres/sculpteurs, comme vous préférez. Bon, je suis de bonne humeur, petits veinards, je vais satisfaire votre curiosité piquée à coup sûr par madame Lili dans son dernier commentaire.
Normand ne peint pas. Il chante. Il compose aussi, même comme il dit, «s'il ne connaît pas la musique». Les paroles, c’est Dieu en personne qui les lui souffle. Faut dire que c’est de Jésus que Normand Cournoyer tient son pseudo : L’Amour.

A 75 ans ce «mangeur d’orteils» de St Joseph de Sorel, Montréalais d’adoption a écrit plus de 650 chansons et enregistré 72 K7 et/ou CD. Chanter en 75 langues différentes ne le gêne pas grâce à son logiciel de traduction. Des logiciels, cet autodidacte en a d’autres. Band-in-Box écoute Normand, il suit ses ordres donnés par sa main droite sur le clavier. S’il égrène des «notes qui sont en trop», Normand le corrige et les supprime. Le résultat ? Jugez vous-même :

Les faux bourdons
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Dans la cuisine
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La petite poule d'eau
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Wow! Wow!
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Cette année, Normand est passé à la télé. Maintenant, tout le Québec le connaît et le rencontre, les ouikennes, sortie 202, autoroute 20, restaurant Le Madrid. Allez y, il imposera les mains pour choisir la K7 qu’il vous faut.
Moi, je possède depuis 1999 le CD intitulé
C’est pas possible.


23:50 Publié dans Zizique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Normand L'Amour | |  Imprimer | | Pin it! |

13.05.2006

Laduz, Art en marge : putain, 20 ans !

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Le joli mois de mai ne rapporte pas que des fleurs, il est aussi propice aux anniversaires. Grande souffleuse de bougies, votre petite âme errante se permet de vous en rappeler deux. Pour rester dans la zizique, chantons d’abord en chœur pour les 20 berges du bruxellois Art en marge qui, pour l’occasion, ajoute un S dans ses bagages. ArtS en marge, donc, le jeudi 18 mai 2006 vernit son expo Musiques en marge qui durera jusqu’au 28 juillet. Au menu : le violon de Martha, Oscar et son accordéon, les percussions d’André, le clavier de Wesley, orgue et guitare de Daniel. Pour ceux qui n’auraient pas reconnu, il s’agit de Martha Grunenwaldt, Oscar Haus, André Robillard

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Wesley Willis
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et Daniel Johnston
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De vieilles connaissances et «un véritable personnage culte», selon le communiqué d’AEM, ce Johnston «idole» de Kurt Cobain, paraît-il. J’avoue que j’ignore tout de ce «semi-outsider artist and rock musician» mais y’en a une tartine sur lui dans Wikipedia et mister Larsen nous en dira peut-être plus.
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20 ans, c’est aussi le bel âge du Musée des Arts populaires de Laduz en Bourgogne. «Laduz, un lieu inspiré» nous dit l’invitation au vernissage (samedi 3 juin) de l’exposition Regards sur l’œuvre de Raymond Humbert, créateur et fondateur du musée. Le carton qui nous gratifie d’un défilé d’élégantes formes à chapeau dans la mousse est accompagné d’un dépliant avec tout le détail des rencontres, débats et démontrations qui n’occuperont pas moins de 3 jours de votre vie si vous décidez de vous offrir tout le toutim. Vendredi 2 et samedi 3 juin, vous pouvez assister à une douzaine de communications, dont une relative à l’art brut, une autre à Wilhem Uhde, le découvreur de Séraphine de Senlis. Toute une pléïade de conférenciers venus des Trads, du Musée de l’Homme, du Musée des Arts Déco pour nous parler de «La crise de l’ethnologie» ou de «La question du folklore dans notre société contemporaine». Je préfère, pour ma part, «L’humour dans l’art populaire», surtout que c’est Nelly Feuerhahn qui s’y colle et que j’ai déjà remarqué son travail sur le Struwwelpeter – un de mes héros favoris – dans Autour de Crasse-Tignasse, actes d’un Colloque tenu à Bruxelles (nouzyr vouala) en 1996 (Théâtre du Tilleul éditeur).
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23:55 Publié dans Expos, Parlotes, Zizique | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : André Robillard, Wesley Willis, Daniel Johnston, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

11.05.2006

Jean Dubuffet connaît la musique

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C’est bien gentil ces ouikènes dans le Poitou mais le frigo est vide et votre petite âme errante a de la lessive en retard. Bien sûr, au lieu de se jeter comme une bête sur son repassage, elle a préféré se plonger dans la lecture des actes d’un colloque en hommage à George Sand sur le thème : musiques savantes et musiques populaires. A la croisée des chemins que ça s’appelle et c’est paru en 1999 aux Editions Famdt. Vu que je l’ai fauché dans la Bibliothèque de Michel Valière, il y a son ex-libris dedans et le gros magnétophone qui figure dessus, entre ethnologue et informateur paysan, m’a rappelé celui de la pochette du disque de Jean Dubuffet édité en 1961 par la Galleria del Cavallino de Venise. Chemins parallèles sont faits pour se rencontrer. J’ai donc enfourché ma petite carte orange, direction Duroc, pour me propulser rue de Sèvres à la Fondation Dubuffet où j’ai retrouvé dans une vitrine de l’expo Jean Dubuffet, expériences musicales, le dessin de ce disque intitulé Pleure et applaudit.
Sensible comme je suis, j’aurais bien fait l’un et l’autre si je n’avais craint de perturber l’ambiance feutrée de ces lieux un peu austères où planent le fantôme et la voix du peintre de l’Hourloupe qu’on entend dans l’escalier (il faut sans cesse gravir dans cette fondation) proférer d’un air à la fois comique et sérieux : «As-tu cueilli la fleur de baaââârbe?».

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Je suis bien contente d’avoir pris des artT pour voir cette expo, même si j’ai dû me mettre à 4 pattes pour looker la collection de disques de papa Dub : vinyles de vocalisations pygmées
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et de chants indiens d’Amazonie entre autres. Je désespérais d’y parvenir, la maison fermant le samedi et le soir à 18 heures, quand on quitte à peine le boulot. Du deuxième étage la vue vaut le coup sur les petits toits autour et traverser le jardin intérieur avec sa longue allée de roses jaunes vaut le déplacement. C’est amusant de penser que Dubuffet devait frotter son petit chapeau à la branche toute biscornue qui s’échappe d’un arbre en bordure à la rencontre des visiteurs. L’expo s’arrête le 13 juillet.

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Jean Dubuffet photographié par Jean Weber (1961)

23:55 Publié dans Expos, Zizique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Jean Dubuffet, Michel Valière | |  Imprimer | | Pin it! |

23.04.2006

L'art brut c'est du sport!

«Escalade» et «Peloton».
A relire vos récents commentaires, dirait-on pas que vous êtes cultivées en sport, mes chères lectrices ?
Le 5 avril, je trouve le premier mot sous la plume de madame Steiner (Le plancher de Jeannot) et le second, le 8 du même mois, dans la prose musclée de la petite Annie (Actualité de L’Aracine).
Comme la première n’est visiblement pas une spécialiste de l’alpinisme, la seconde ne me paraît guère non plus une habituée du Tour de France. J’en conclus donc que ces termes sont utilisés pour faire image et les images invitent à la rêverie comme dirait mon vieux tonton Bachelard, Gaston de son prénom. Aussi j’hésite pas à vous faire part de ce qu’elles m’inspirent.
«Escalade», bien sûr, c’est le bon air pur des cimes générateur de pensées du jour. Alors votre petite âme errante fait sienne la maxime suivante piquée à Béatrice S.
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L’ART BRUT EST UN ORPHELIN QUI SE PASSE TRÈS BIEN DE PARENTS ADOPTIFS.a
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medium_martino_jaze.2.gif«Peloton», par contre, ça me rappelle la chanson de Monsieur Martino entendue sur le blogue Foire à tout. Intitulée Mon Jalabert, elle célèbre les mollets triomphants du champion Laurent Jalabert, dans un style que certaines trouveront kitsch mais qui n’est peut-être pas loin de ce que pourrait être une musique brute.
 
Cliquez sur la flèche verte là-dessous :
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17:00 Publié dans De vous zamoi, Ogni pensiero vola, Zizique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

12.03.2006

Recoins : arts, cantal et rock’n roll

C’est mon daddy qui m’a dégoté ça dans son «Auvergne jolie, parmi les bois, les monts, les vallées et les fleurs». Déjà que l’occupation de la Sorbonne l’avait porté à ébullition, alors un fanzine qui considère que les Animals sont «le meilleur groupe du monde», ça l’a réconcilié avec son époque. Le fanzine en question arbore une mise en page plutôt sage réalisée sur le matos de l’asso CREFAD, adhérente de Peuple et Culture, rézo qui prétend «rendre la culture au peuple et le peuple à la culture». Il n’en aborde pas moins des sujets marginaux mais très tendance : la boxe vers 1900, le rock’n’roll sauvage de 1958, l’humour fin de siècle et… les singuliers de l’art rustique (nous y voilà).
Au menu du number one : Stanley Ketchel, pugiliste Belle Epoque qui se motivait en imaginant que son adversaire insultait sa mère, Link Wray, rocker shawnee, «idole des délinquants juvéniles de la fin des années cinquante» (hello Mr Larsen !), des Hydropathes du genre Jules Jouy et Rodolphe Salis du Chat Noir, célèbre cabaret montmartrois.

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Cette petite revue qui crèche à Clermont-Ferrand (11, rue des Portes d’Argent), répond au nom peu incitatif de Recoins. Imprimée surtout en noir elle sonne comme la récréation d’un groupe de bobos locaux. Parmi ses rédacteurs, on trouve en effet universitaires, animateurs culturels clermontois, réalisateurs au Festival du court-métrage.
Ces joyeux drilles calembourdisent sur le côté novateur de leur entreprise («La plume au derme») et fanfaronnent sur le caractère inédit de leur icono qui sent pourtant son collage surréaliste. Là où ils sont forts, c’est dans la façon dont ils savent mettre l’eau (de Volvic) à la bouche de ceux qui naviguent entre singularité artistique, art populaire contemporain et art brut. Un article de ce Re coins-coins (j’ai pas pu m’en empêcher) nous en promet de belles à propos des «Artistes singuliers» et des «Singularités de l’Art du Cantal».
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Résidant à St-Flour, Mallesagne, Ally, Pierrefort, Antignac, ils s’appellent Mikaël Goldeman, Fernand Tichit, René Delrieu, Claude Rouchès, François Aubert. «Ils ont décoré de la manière la plus curieuse leur habitation, leur magasin, un site qu’ils se sont approprié ou bien ont dispersé leurs travaux à travers le pays» nous apprend Emmanuel Boussuge, l’auteur de l’article.
Alors, vivement les prochains numéros de Recoins qu’on s’en mette plein la lampe. On les attend comme la pompe aux pommes de La Boule de neige, le pâtissier glacier de la place de Jaude (malheureusement aujourd’hui en péril). On nous annonce d'ailleurs une contribution d’un certain Régis G. (suivez mon regard).



20:55 Publié dans Gazettes, Zizique | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Imprimer | | Pin it! |

24.12.2005

Pascal Ayerbé, gribouilleur sonore

Dans quelques heures, les petits frères et les petites sœurs vont être pourris de cadeaux et demain dans les poub’s on va retrouver, au milieu des emballages vides, tous les vieux jouets de l’année dernière que les parents auront dégagés pour faire de la place. C’est le moment de s’improviser brocanteuse et d’enrichir sa collec de dinosaures en plastique. C’est fou ce qu’on peut tirer d’un jouet qui a cessé de plaire. Du bruit, par exemple. Comme le chantait Claude François, «ça fait zip quand il marche, bap quand il tourne, brrr quand il roule» (je garantis pas la citation). Tout ça mixé ensemble avec des bruits de râpes à fromage, poêles à frire, presse-purée et autres appareils ménagers vous produit de la bonne vieille musique.
C’est ce qu’à compris Pascal Ayerbé, un jeune «gribouilleur sonore» qui marche, selon lemonde.fr, «sur les traces des bricoleurs inspirés, des fabricants d’instruments et de jeux sonores».
Traqueuse du mot «brut» comme je suis, j’ai même déniché un webzine intitulé A découvrir absolument dans lequel Gérald de Oliveira le qualifie de «chef d’orchestre brut, comme peut être l’art». Tu pousses un peu Gérald. La «poésie sonore» de ce jeune illustrateur (sonore) pour le ciné, la radio, la télé et les cartoons ne vaut quand même pas l’art spontané de ma voisine Josie quand elle chante «J’ai fait un rêve merveilleux» en faisant sa vaisselle avec accompagnements de glou-glou et percussions de casseroles. Il n’empêche que son petit théâtre musical n’est pas sans charme. Un charme dont la maîtrise n’exclut pas la turbulence, c’est assez rare pour le signaler. Son nouvel album, La Tête en l’air (musique pour jouets, objets et choses à bruits), édité par Depuis la Chambre, se laisse écouter et son site vaut le détour pour le fun.

16:30 Publié dans Jeux et ris, Zizique | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer | | Pin it! |