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30.04.2006

…Vialatte qui se dilate

De temps à autres une tendance s’observe, parmi nos commentatrices, à rappeler Animula à ses devoirs. Elle devrait, si je comprends bien, mettre de l’eau dans son sel attique. Son ironie serait blamâble, sa tendance à la rigolade insupportable. Se barber royalement rendrait la vie plus digne d’être vécue. Pour avoir une chance d’intéresser ses lecteurs, une chroniqueuse devrait être ennuyeuse comme la pluie. Surtout, surtout, elle ne pourrait prétendre faire voisiner estime véritable et innocente taquinerie dès qu’il s’agit des stars. Cet argument, il faut le reconnaître, est fort et votre petite âme errante n’était pas loin de capituler devant lui lorsqu’elle est tombée le nez dans ce portrait de Jean Dubuffet brossé par Alexandre Vialatte dans la revue Arts le 27 octobre 1954
«
On me demande pourquoi j’aime Dubuffet. J’aime Dubuffet parce qu’il est charmant! D’abord il a des petits cheveux tondus ras, bien frottés à la toile émeri, qui lui font un crâne de légionnaire, des yeux bleus en toile de Vichy, bien lavés de frais, qui se souviennent d’on ne sait quels fjords».
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J’arrête là pour ne abuser du droit de citation mais tout le monde aura compris. Le plus fort, c’est que la victime a l’air d’apprécier. Dans sa préface à Jean Dubuffet et le Grand Magma, le voilà qui déclare tout de go : «La chronique cocasse de mes travaux d’Alexandre Vialatte en restitue peut-être le lieu propre de manière plus frappante que tous les écrits d’autre commentateurs. J’ai toujours eu la cocasserie en haute estime».
Tout ça m’inspire donc ma pensée du jour :

L’ART BRUT EST UNE CHOSE TROP SÉRIEUSE POUR ÊTRE LAISSÉ AUX BONNETS DE NUIT.

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11:10 Publié dans Lectures, Ogni pensiero vola | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Alexandre Vialatte, Jean Dubuffet, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

29.04.2006

Des Jacqueline B. partout !

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Heureusement que l’on vous a, sourcilleuses lectrices. Grâce à vous Animula peut compenser ses errances, pour ne pas dire réparer ses erreurs, ses oublis, ses bêtises. Merci donc à La Fatigante et à Madeleine Lommel de m’avoir remonté les bretelles à propos des dessins de Jacqueline B.
Dans leurs commentaires du 22 avril (sur Le MAM au bois dormant) et du 24 avril (sur Solstices accueille Jacqueline B.), elles font judicieusement remarquer que l’œuvre de Jacqueline B. est présente dans les collections de La Fabuloserie et de l’Aracine. Pour me faire pardonner, je vous ai dégoté une image de l’expo Solstices dont il faut regretter qu’elle n’ait pas duré plus longtemps. Vous pourrez en suivre «les lignes plus ou moins sinueuses, les hachures diversements inclinées (…), ces corps figurés, leurs déformations et postures, les regards voilés qu’ils nous adressent (…)» dont parle Gérard Durozoi dans le carton d’invitation couleur coquille d’œuf de la Galerie de Didier Deroeux & ses associés.
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Et comme ce dessin est biface, je vous colle en prime le croquis qui figure au verso avec son bonhomme sur une échelle. En espèrant que vous en prendrez «plein la figure» et «plein le bonnet» pour reprendre les termes imagés de l’une de nos avisées commentatrices.
Et si des fois, d’autres collections visitables possédaient des Jacqueline B. qu’elles n’hésitent pas à se faire connaître. Quand il est question d’art brut, votre petite âme errante est prête à battre sa coulpe jusqu’à l’hallali.

22:55 Publié dans De vous zamoi, Images | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jacqueline B., art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

23.04.2006

L'art brut c'est du sport!

«Escalade» et «Peloton».
A relire vos récents commentaires, dirait-on pas que vous êtes cultivées en sport, mes chères lectrices ?
Le 5 avril, je trouve le premier mot sous la plume de madame Steiner (Le plancher de Jeannot) et le second, le 8 du même mois, dans la prose musclée de la petite Annie (Actualité de L’Aracine).
Comme la première n’est visiblement pas une spécialiste de l’alpinisme, la seconde ne me paraît guère non plus une habituée du Tour de France. J’en conclus donc que ces termes sont utilisés pour faire image et les images invitent à la rêverie comme dirait mon vieux tonton Bachelard, Gaston de son prénom. Aussi j’hésite pas à vous faire part de ce qu’elles m’inspirent.
«Escalade», bien sûr, c’est le bon air pur des cimes générateur de pensées du jour. Alors votre petite âme errante fait sienne la maxime suivante piquée à Béatrice S.
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L’ART BRUT EST UN ORPHELIN QUI SE PASSE TRÈS BIEN DE PARENTS ADOPTIFS.a
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medium_martino_jaze.2.gif«Peloton», par contre, ça me rappelle la chanson de Monsieur Martino entendue sur le blogue Foire à tout. Intitulée Mon Jalabert, elle célèbre les mollets triomphants du champion Laurent Jalabert, dans un style que certaines trouveront kitsch mais qui n’est peut-être pas loin de ce que pourrait être une musique brute.
 
Cliquez sur la flèche verte là-dessous :
podcast

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17:00 Publié dans De vous zamoi, Ogni pensiero vola, Zizique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

08.04.2006

Actualité de l’Aracine

Malgré son carton d’invit assez craignos, faut pas que j’oublie de vous signaler aussi l’expo Martha Grünenwaldt qui durera jusqu’au 11 juin 2006 à la Création Franche de Bègles, sinon le troll Remords (voir son commentaire jeteur d’huile sur le plancher de Jeannot) va encore prétendre que je parle jamais de certains. Votre petite âme errante, vous le savez, ne roule pour personne et elle ne suit que ce que sa tête elle lui dit de suivre. Non seulement elle n’a pas peur de paraître partiale mais l’épidermique érigé en système, voilà son truc. Ceci dit elle n’a rien contre les vénérables racines. Aussi salue-t-elle avec respect l’arrivée sur ses ondes de madame Madeleine Lommel in personae.
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Se faire engueuler par cette éminente personnalité de l’art brut –même si c’est injuste parce qu’après tout, j’ai parlé à plusieurs reprises de Villeneuve d’Ascq– est évidemment pour moi un titre de gloire. Et pour dissiper ici tout malentendu trollesque, j’en profite pour proclamer bien nettement, devant l’aréopage des animuliens et animuliennes que, malgré (ou à cause de) son côté «Louise Michel de la libre création», Madame Lommel a fait beaucoup, je le sais, pour la promotion d’un art brut non frelaté. Je dis : «beaucoup», je dis : «non frelaté». Je ne peux pas mieux dire mais ce n’est pas de la faute de votre petite âme errante si l’actualité, ces temps-ci, s’est détournée de l’Aracine.

00:05 Publié dans De vous zamoi, Expos | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

07.04.2006

Esprit de la forêt

Ne lisez pas cette note si vous trouvez que je vous prends la tête avec Greaves mais si vous loupez l'occasion d'aller voir en live les photos de Mario Del Curto à la Halle St-Pierre de Paris 18, votre petite âme errante vous raye de la map pour au moins 24h. C'est pas seulement les constructions déjantées du (dé)bâtisseur québécois que vous pourrez admirer au pied de la Butte, vous découvrirez aussi les cabanes inouïes que de rustiques Finlandais, aux noms imprononçables (Elis Sinistö, Veijo Rönkkönen, Alpo Koivumäki), se sont aménagés au creux de leurs forêts où il fait jour à minuit.
L'Esprit de la Forêt, c'est le thème de l'expo et peu importe que son concept hésite entre exhibition sylvestre et show Mario DC. Cela nous permet d'étendre notre champ de conscience de l'art brut et de voir dans les vitrines les petits animaux ébouriffés (cerfs, oiseaux, sangliers) d'Ulrich Bleiker ou de Jakob Müller (je sais plus), le Museum suisse im Lagerhaus ayant été mis aussi à contribution.
Dans la salle noire en bas, on est bluffée par le cochon en pommes de pin d'Anne Kinnunen de Finlande mais on est surtout frappée par l'installation des «silvesterklaüse», mannequins ruraux suisses (carnavaleux) dénommés «Beaux-Hideux».

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On touche là à une communication mystérieuse et terrible avec la nature. Ce ne sont que harnais à grelots, masques à dents de boeuf, vêtements de foin, de branches, mousse et lichens. De l'Arcimboldo en 3 D. Du "Papou dans la tête" version Helvètes. Parole, ça fait peur. Et n'allez pas croire que j'ai fumé la moquette!

00:05 Publié dans Expos, Jeux et ris, Sites et jardins | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Silvesterklaüse, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

05.04.2006

Une semaine d'enfer

Je vous préviens, la semaine va être dure. Accrochez-vous bien, mes petits animulators si vous voulez avoir l’air au parfum. Comme il est tard, je vais au plus pressé mais il va de soi que le moins que vous puissiez faire c’est
d’aller au vernissage Gugging, un foyer pour l’art brut le jeudi 6 avril à la Galerie Objet Trouvé près de la Bastille entre 18 heures (après votre séance chez le dentiste) et 21 heures (avant de retrouver le chemin de votre dodo).

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2° de vous propulser le vendredi 7 avril (à partir de 6 p.m. aussi) à Ménilmontant chez Le Monte-en-l’air, Librairie-Galerie (6, rue des Panoyaux dans le XXe) pour y «boire des coups» (dixit l’invitation) avec Caroline Sury, co-animatrice du Dernier Cri, qui présente son Bébé 2000, le nouvel album qu’elle vient de publier à L’Association. Sûr que ça promet !
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3° de faire un crochet le même soir à la galerie abcd de Montreuil où Patricia Allio fait une perf(ormance) à partir des écrits bruts sous le titre très tendance de : Ingénieurs de l’univers.

De Ménilmuche, changement à Nation puis la ligne 9 et ne me dites pas que vous êtes restés en Charente-Maritime, s’il vous plaît.

01:20 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : caroline sury, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

04.04.2006

AG de printemps (suite)

Alors, il faut que je vous dise : après la matinée-découverte, on s’est tous retrouvé au restaurant Le Centre à St-Hilaire de Villefranche. Ce que ça faisait des longues tables, c’est rien de le dire ! Quelqu’un a proclamé que ça lui rappelait les noces d’autrefois. Votre petite âme errante était dans ses petits souliers de randonnée parce qu’elle est timide quand elle connaît pas les gens. Heureusement le sort l’a placée en face de la frangette et des yeux gris-bleu de madame Michèle (Gardré-Valière) dont la voix douce sortait de son joli pull montant rose. On a causé merveilles, blogues, des enfants qui sont à droite à gauche et bien sûr de Gabriel, la vedette de la journée. Le petit rosé aidant, j’ai entamé une bavette avec un monsieur chef d’orchestre, fait connaissance avec Valérie Mazouin qui s’occupe d’un Centre d’Art à Saint-Gaudens, interrogé Véronique Molinié, une ethnologue du CNRS., sur ce qu’elle appelle le «processus d’artification». Sans oublier Alain Galteau qui a eu la gentilesse de m’offrir son livre sur St-Hilaire de V. et ses environs (Collection Pays et terroirs, 1991) qui contient une page et 2 belles photos du jardin de Gabriel Albert «artiste sculpteur».

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Sur les photos de M. Galteau, les créatures de Gabriel ont encore bien des couleurs. Elles font plus grise mine aujourd’hui comme on a pu s’en rendre compte durant la courte visite que nous avons rendu au jardin le matin après l’apéritif à la salle des fêtes. Je vous en parlais pas parce que figurez vous que c’est ce moment là qu’un gros nuage a choisi pour crever au dessus de nos têtes. On s’est donc réfugiés dans la maison et dans l’atelier de Gabriel Albert avec les maires (l’actuel et le précédent qui était là aussi) et c’est avec émotion que votre petite Animula a découvert dans un coin la clarinette du sculpteur et sur l’un des murs de sa salle à manger la reproduction de l’Angélus de Millet dont elle vous invite à voir les images maintenant.
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23:45 Publié dans Sites et jardins | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : gabriel albert, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

03.04.2006

AG de printemps chez Audebert


J’avais fauché pour vous des gâteaux saintongeais à la salle des fêtes de Chez Audebert où je suis allée pour la matinée-découverte du Jardin de Gabriel mais je les ai mangés dans la voiture sur la route du retour à Paris. Gabriel, «ça plaît où ça ne plaît pas mais c’est de l’art» nous a déclaré d’emblée monsieur Michel Mazouin, le président de l’Office de Tourisme de St Jean d’Angély et Saint Hilaire de Villefranche avant de passer la parole à Michel Valière, plus gros nounours que jamais avec son chat dans la gorge (il s’était levé à 5 heures du mat pour venir) et sa chemise bleue.

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A la tribune, près de lui, monsieur Merlet, le maire de Nantillé, puissance invitante, s’était chargé d’accueillir l’assemblée assez fournie réunie là, ce lundi 3 avril, par un petit soleil aigrelet. Certains venaient de loin, quelques uns s’étaient perdus. Votre petite âme errante, pour sa part, avait eu du mal à comprendre que St-Jean d’Y sur les panneaux indicateurs c’était kif-kif Saint-Jean d’Angély. Pendant le mini-débat qui a suivi le speech enjoué de notre ethnologue préféré, j’ai feuilletté plusieurs de ses livres qui figuraient sur une table de littérature.
J’ai donc perdu un peu le fil des «protections institutionnelles», «patrimoine en déshérance», «architectes des monuments historiques» qui fusaient de ci de là pour me plonger dans la lecture diagonale de : Paroles d’or et d’argent (contes populaires), Nous n’avons pas fini de marcher (Migrances et partages), Le Conte populaire (Approche socio-anthropologique).
Je ne saurais donc trop vous dire ce qui est sorti d’une telle discussion. Tout ce que j’ai pu comprendre c’est que c’est d’abord une histoire de thune, le sauvetage du jardin aux sculptures à Gabriel, pour une petite commune et qu’il faudrait bien plus gros qu’elle pour s’en occuper. Peut-être bien qu’une asso de sauvegarde va se constituer pour aider à la recherche de solutions. La suite à bientôt.

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23:55 Publié dans Sites et jardins | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel valière, gabriel albert, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

31.03.2006

Le MAM au bois dormant

Houinhouinetrehouin ! Permettez maintenant que je pleure comme une vache, comme dirait Rabelais, que je pousse ma plainte du 31 mars 2006 agrémentée de trépignements de désespoir.

Si je suis triste, c’est que le Musée d’Art moderne de Lille-Métropole (qui pour simplifier les choses se trouve à Villeneuve d’Ascq) a fermé ses portes. Voici donc venu le temps de l’occultation pour la collection de l’Aracine comme fut occulté naguère le Collège de pataphysique. Comme toujours en pareil cas, plus les absents sont absents et plus ils cherchent à se faire entendre. Ce qui nous vaut de matamoresques déclarations du style : «A sa réouverture, le Musée sera le seul, sur un plan international, à proposer au public l’accès à une prestigieuse collection d’art moderne issue de la donation Geneviève et Jean Masurel, à un ensemble d’art contemporain de référence ainsi qu’à une collection d’art brut sans égale en France » (phrase extraite du dépliant-activités 2005-2006). Je ne chipoterai pas l’auteur de ces lignes sur les deux premiers termes. En ce qui concerne le troisième, en revanche, je crois qu’il relève purement et simplement de ce que j’appellerais le syndrôme de la Belle au Bois dormant, dont la formule est comme chacun sait : «dans tes rêves !». A moins bien entendu que d’ici «l’horizon 2008», La Fabuloserie ait mis la clé sous la porte, qu’abcd-Montreuil se soit délocalisée et que les nouveaux collectionneurs privés qui poussent de ci de là comme champignons après la pluie se soient reconvertis dans la philatélie.
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23:20 Publié dans Parlotes | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

30.03.2006

Raw Vision retourne aux sources

Yiiiiiiiiioupiiiiiiiiyouais ! Permettez que je pousse mon cri d’allégresse du 30 mars 2006 accompagné de ma danse spéciale qui rappelle celle des bonshommes gigueurs qu’on observe dans l’art populaire du Québec.
Il faut dire qu’on n’a pas tous les jours l’occase de compléter sa série de Raw Vision. Sans être une inconditionnelle de cette revue dont le look anglo-saxon touffu et lisse à la fois me porte parfois sur les nerfs, j’ai horreur qu’il me manque des numéros. C’est toujours pareil avec les revues : on les feuillette, on regarde les images, on n’a jamais le temps de les lire mais on y revient toujours. Par exemple, l’article sur les créateurs de sous-bois finlandais dans le n°46 de RV (spring 2004) m’avait laissée froide mais de voir les photos de l’environnement de Veijo Rönkkönen dans la nouvelle expo de la Halle St-Pierre, ça m’a donné un goût de «revenez-y».

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Aussi faut-il dire chapeau ! à Raw Vision qui vient de rééditer les 3 premiers numéros qui me manquaient. En ce temps-là, le canard à John Maizels faisait la part belle aux articles des auteurs français. Sous la houlette du collier de barbe maizelsien, on trouvait, par exemple, articles et portraits rigolos de : Jean-Louis Lanoux (sourire de la pampa), Laurent Danchin (lunettes à la Bertold Brecht), Bruno Montpied (barbichette léninienne).
Respectivement, dans le n°1, le n°2, le n°3.
Cela se passait au 20e siècle en plein tournant de 1989 et de 1990.
Les vedettes du moment étaient : Pierre Petit (de Bourges), Chomo (d’Achères-la-forêt), Charles Billy (Civrieux d’Azergues). De ce dernier, votre petite âme, errant dans le riant Beaujolais, a photographié les monuments liliputiens. Elle va vous en concocter un album en vous demandant pardon parce que le soleil tapait dur ce jour-là.

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Mais aujourd’hui, ce qu’elle remarque quand elle survole ces 3 numéros historiques c’est les extraordinaires machines volantes, le casque et le harnachement de chevalier du ciel de Gustav Mesmer (voir article de Paolo Bianchi dans RV n°3) qui rendent des points aux objets de Panamarenko qu’on a pu admirer en début d’année à Bruxelles.

23:55 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charles billy, gustav mesmer, panamarenko, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |