21.01.2013
Antonin Artaud passionne le 6e arrondissement
J’allais sauter allégremment par dessus l’annonce de la journée de l’EPhEP parce que les colloques, moi vous savez… mais finalement un petit coup de biniou pour cette Passion Artaud organisée le samedi 9 février 2013 par Esther Tellermann, psychanalyste (lacanienne si je ne m’abuse et poète ce qui ne gâte rien) ne m’a pas paru superflu.
Pourquoi ? Pour deux raisons essentielles. D’abord parce que le chapô en kakémono introductif nous rappelle que «le langage dont l’homme est affecté peut parler tout seul» (et ça j’aime bien, surtout si «l’homme» c’est aussi «la femme» - si, si, elle existe! – parce que l’idée que mon déconophone peut marcher en pilotage automatique me réjouit).
Ensuite parce qu’à 9h45 ce jour là on pourra entendre la retransmission de l’entretien de 1977 entre le poète Mathieu Bénezet et le Docteur Gaston Ferdière et que ça promet.
Les autres parlotes dureront jusqu’à 17h10 avec une pause déjeuner. Seront mélangés des universitaires, des analystes et des écrivains (ce qui est une bonne chose). Je vous laisse consulter le programme, vous êtes assez grands.
Agitez avant de vous en servir. La preuve que c’est sérieux c’est que c’est payant. Même pour les étudiants c’est pas gratuit, seulement moins cher.
Pour ceux qui savent pas quoi c’est l’EP-machin, je traduis en langue vulgaire : un établissement privé d’enseignement supérieur. Ecole Pratique des Hautes Etudes en Psychopathologies c’est son nom.
C’est au Centre Sèvres (chez les Jés.) qu’aura lieu la chose : 35 bis rue de Sèvres dans le 6e arrondissement de Panameu.
23:37 Publié dans Parlotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonin artaud, l’ephep, esther tellermann | | Imprimer | | |
26.01.2007
Vendita all'asta a Montecarlo
Monaco captive le monde brut!
«L’eusses-tu cru (comme dirait Don Camillo), ma p’tite Ani ? Dis merci à M. Gérard Nicollet pour avoir remarqué ta note du 17 janvier 2007».
C’est ma super-nounou qui parle, elle a raison. Je sais que vous me suivez depuis longtemps, cher Chercheur de sons, et moi aussi je me prive pas de faire des descentes sur votre blogue qui me laisse pantoise étant donné mon ignorance musicale crasse.
Pour répondre à vos questions je vous dirai que j’ai parlé de l’expo Zürn ici et là, de l’expo Australian outsiders le 21 septembre 2006 et de celle d’Artaud dans Qui a gagné le quizz de Noël ? Quant à l’expo Beauté insensée (sans s) de 1995, je vous ai filé l’image de la couverture du catalogue le 29 octobre dernier (Bettina à la Fiac…). Vous voyez comment je suis ! I-rré-pro-cha-ble.
Sauf que j’ai oublié de vous conseiller d’aller dans Toutes les archives en bas de ma colonne archives puis dans Archives par tags, c’est très commode pour rechercher un nom ou un thème traité sur mon blogounet.
A moins que vous ne préfériez le Blogbar, qu’il ne faut pas confondre avec le dog-bar, vu qu’il n’est pas fait pour les chiens.
Carte des œuvres mises en vente
Mais je piapiate, je piapiate et pour un peu j’oublierais de vous remettre une couche de Monaco. Vous savez que ce rocher a tendance à attirer les ventes publiques.
Il s’en prépare une belle consacrée à l’art dit outsider (auction sale oblige !).
Je vous répercute le communiqué tout droit venu d’Italie à ce sujet :
In questa occasione, una quarantina di opere dell'Atelier Adriano e Michele andranno all'incanto.
23:55 Publié dans De vous zamoi, Encans, Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : unica zürn, antonin artaud, art brut | | Imprimer | | |
20.12.2006
Le petit livre vert d'Allen S. Weiss
J'en ai soupé de me traîner au boulot chaque jour au lieu de m’animuser à vous pétiller des chroniqueuses élucubrutations.
J’ai beau dormir que 5 h par nuit comme les Japonais dont Lucienne Peiry nous révèle les curieuses mœurs conférencières (accroupis sur tatamis) dans une série d’émissions de Radio-Suisse-Romande, j’ai tendance à oublier des trucs.
C’est ainsi que j’ai laissé passer l’expo-vente Slavko Kopac organisée par Mme Kopac et son fils Laurent dans l’atelier du peintre. Je me serais donné des baffes, pour me réveiller car je dors dans le métro comme une nippone d’automne. Comment voulez-vous après ça que je vous mitonne des petites maximes du genre :
L’art brut n’est ni un parti ni une religion, c’est une cause gagnée d’avance.
Non vraiment, j’ai pas le temps, en plus j’m’en voudrais de vous prendre le chou, mes petites «denrées» (hello René Fallet).
A propos de chou, et dans la droite ligne de ma note précédente, je vous signale le petit livre vert d’Allen S. Weiss, un écrivain né dans le South Bronx de parents ayant fuit la Hongrie du fait des persécutions des gros nazes que l’on sait. Il fréquente l’Aubrac et les restos grands et petits.
Sa passion pour le chou farci de sa maman l’a amené à entrelarder les feuilles de son ouvrage gastronomo-littéraire de considérations sur Antonin Artaud. Nous remémorant la «canne transformée en croix, plantée dans la terre, et habillée d’immenses feuilles de chou» inspirée au poète par la comptine de Roudoudou
Roudoudou n’a pas de femme,
Il en fait une avec sa canne,
Il l’habille en feuilles de chou,
Voici la femme de Roudoudou
Weiss nous cite un passage d’une lettre envoyé par Artaud à la même époque (oct. 1943) à Ferdière qui l’avait branché sur ce sujet : «On apprend dans la tradition occulte que le chou est la forme que prend le néant pour se manifester à la conscience humaine… Il paraîtrait que Satan, le hasard issu de l’inexistant, se serait servi de cette forme pour composer l’organe sexuel féminin…».
Le cabinet de curiosité d’Allen S. Weiss contient aussi : une poupée de Michel Nedjar, des ex-voto en alu, une pierre paysagée chère à Roger Caillois, la photo «du graffiti d’une tête de diable souriant, prise dans l’ancien Barrio Chino de Barcelone».
23:10 Publié dans Ecrits, Ogni pensiero vola, Poésie naturelle, VU SUR ANIMULA | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : antonin artaud, art brut | | Imprimer | | |
19.12.2006
Qui a gagné le quizz de Noël ?
Antonin Artaud par Jean Dubuffet
Merci à tous les sympathiques animuliiiiiens qui ont répondu si viiiiite au grand Quiiiizz de Noël et bravo surtout à vous les fiiiilles qui vous êtes montrées si fiiiines mouches.
La gagnante du concours c’est Béatrice ex-aequo avec Teresa (et non «za», signor Decharme, vous confondez avec Terezie). Béatrice, la plus rapide et Teresa la plus précise.
Car il s’agissait bien d’Antonin Artaud dont je ne saurais trop vous engager à aller visiter l’exposition à la Bibliothèque Nationale de France (site François Mitterrand) ne serait-ce que pour le plaisir d’être fouillé par Sécuritas (comme dirait Chéri-Bibi) à l’entrée.
J’ai eu beau tricher en vous présentant la feuille à l’envers, nos deux lauréates ne se sont pas laissées prendre au piège. Teresa s’est même approchée très près de la source puisque ces dessins et ce texte hâtivement griffonné sont extraits d’un Cahier Ivry, janvier 1948 dont Gallimard nous offre (enfin «nous offre», c’est 39 € quand même) un parfait fac simile accompagné d’une transcription typographique des textes.
Je vous restitue celle de notre page :
circonscrire
dont on peut discuter,
écrire
est un monde mort
les mondes vivants
sont invisibles
Parlons maintenant un peu du prix. En dépit de ma réputation d’incorruptibilité, je n’ai rien contre le commerce d’art et je me verrais bien marchande de soupe tant il est vrai qu’une soupe aux fanes de radis peut être un chef d’œuvre entre des doigts de fée. C’est donc un cadeau soupe-surprise que nos deux gagnantes recevront très bientôt de notre part. Les garçons qui n’ont pas su se décider complètement et qui sont restés entre la chèvre et le chou devront se contenter de mes félicitations.
00:05 Publié dans De vous zamoi, Expos, Jeux et ris | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Antonin Artaud, Jean Dubuffet, art brut | | Imprimer | | |
14.12.2006
Quizz de Noël
Pour détendre un peu l’atmosphère alourdie par les controverses gallimardeuses,
un petit jeu.
00:10 Publié dans De vous zamoi, Jeux et ris | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Antonin Artaud | | Imprimer | | |