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28.04.2009

L’art brut sauvé des eaux

Sinistre à Lausanne. Des champignons sur la Collection de l’art brut ?
Avec mon petit air de me foutre du monde, je me croyais à l’abri de la communication de crise. Et bien niet ! J’ai d’abord cru à une blague et j’ai laissé du temps au temps. plaque collection.jpgMais au fur et à mesure que tombent les dépêches : il y a 10h, il y a 5h, il y a 58mn etc., la sale nouvelle se confirme : la Collection de l’art brut, notre Collection de l’art brut bien aimée, votre Collection de l’art brut, celle de notre petit père Dub à tous vient d’être victime des défaillances conjuguées de la sorcière Electricité et de sa sœur Climatisation. Un incident technique dû à une panne de courant, la clim qui part en rideau et l’humidité qui s’installe dans l’une des réserves du musée.

Vous êtes priés de me croire, je déconne pas. Le Temps Culture, sous la plume de Marco Danesi, Télévision Suisse Romande, Romandie News vous le confirmeront.

C’est le branle-bas de combat rue des Bergières. Toute la vaillante équipe de la Collec est sur le pont pour sauver les œuvres en péril.

Lausanne Art Brut.jpg

Entre 800 et 900 qui seraient malades ou sous surveillance. Tableaux et collages ont été décadrés et mis à plat. Les autres musées communaux ont volés au secours de leur petite sœur brute pour intervenir d’urgence. A l’heure qu’il est, il semble que les «dégâts irrémédiables» sont écartés mais on ignore encore toutes les conséquences.

Lucienne Peiry.jpg

La Collection de l’art brut souffre mais ne se rend pas. Musée et expo restent ouverts même si deux salles sont fermées. Si vous vouliez profiter des ponts de mai pour voir L’art brut fribourgeois, c’est toujours possible.

Selon Lucienne Peiry, le capitaine du vaisseau éprouvé, «le pire a été évité».
Bon allez, tous ensemble, émettez des petites cellules d’amour (comme disait Chomo) avec votre petite âme errante en direction de la Maison mère pour qu’elle surmonte, sans trop de douleurs, ce moment difficile.

11:36 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : collection de l'art brut, lausanne, lucienne peiry | |  Imprimer | | Pin it! |

23.04.2009

Monsieur Bob est sorti !

Bob en stock ou Giraud c'est pas trop tôt. Mon usine à titraille fonctionne à pleins poumons. Je cherche la formule. La bonne formule pour me positionner comme il faut sur le netvibes. C'est que je voudrais pas que vous la loupiez, mes animulecteurs et lectrices préféré(e)s. Quoi donc ? Mais la sortie du livre d'Olivier Bailly, badame ! Monsieur Bob, c'est son titre (le vrai), dans la Collection Ecrivins, chez Stock justement. 14,50 €, c'est donné pour une très classe brique plate de 190 pages qui déformera pas vos poches de costard, messieurs, ni vos sacs à malice, mesdames, quoique dépassant tout de même vers le haut.

couv Mr Bob.jpg

A force d'en entendre parler sur Le copain de Doisneau, le blogue de l'auteur (que j'appelle moi : Robert Giraud et ses copains), j'avais fini par m'en faire une idée qui ne correspond pas à la réalité. Je m'attendais à une bio un poil roborative, positiviste à l'américaine, avec tout le tremblement de notes, index et biblio en veux-tu, en voilà.
Suis-je bêtasse ! C'est aéré, fruité, sensible et informé. D'une information jamais lourdingue même quand l'enthousiasme d'Olivier Bailly pour son sujet l'amène à répéter un détail pittoresque : les 40.000 cartes postales de Robert Giraud, par exemple.
gaufrettes salées.jpgMais une conversation de bistrot s'accommode de ces retours et le bouquin d'O.B. en a la saveur un peu nostalgique. Pas de pédagogie, une capacité à développer les arômes. Monsieur Bob se déguste comme une gaufrette au fromage au rythme d'un nectar de la Loire.

Croustillant comme une évocation, suave comme une célébration, astringent comme une vieille tristesse qu'on caresse sur la langue.
Olivier Bailly n'est pas un sauvage. Ne comptez pas sur lui pour appuyer sur les plaies. Mais la fêlure, présente chez un écrivain comme Robert Giraud depuis sa libération en août 1944 de la zonzon nazie pourrie où il attendait la mort à 22 ans, O. B. nous la fait sentir en douceur.

couv le vin des rues.jpg

On a traité Robert Giraud de cossard. Lui, ce documentaliste hors pair ! Lui, cet auteur d'un chef d'œuvre (Le Vin des rues), de plusieurs romans et d'une tripotée d'articles sur l'argot, les clodos et les tatoués !

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podcast

C'est vrai qu'il donne le sentiment parfois de ne pas s'acharner à terminer les choses. I prefer not to ..., diraient certains. C'est ce qui fait son charme.

Je ferai bien d'en prendre de la graine.

09:10 Publié dans Ecrits, In memoriam, Lectures, VU SUR ANIMULA | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : robert giraud, olivier bailly, le vin des rues, stock | |  Imprimer | | Pin it! |

19.04.2009

100 dessins de Jean Dubuffet rue de Seine

Heureusement qu'il y a Dubuffet à la Galerie Jeanne-Bucher! Sinon c'était un ouikène de merde! Style glagla-glouglou jusque dans la moelle des os. Tout le monde aux abris et votre petite âme errante sous la capuche. Les gouttières de la rue de Seine gerbaient à mort sur le trottoir, mince à cet endroit. Pour comble de cata, une baraque de chantier devant le n°53, siège de ladite Galerie.

53 rue de Seine.jpgGalerie jeanne Bucher.jpg
Interieur galerie J Bucher.jpg

J'ai eu du mal à retrouver l'étroit couloir en briques de palais assyrien au bout duquel -enchantement- une petite cour provinciale et 2 ébouriffantes œuvres en couleurs de notre crâne rasé préféré. Et c'est pas tout car, sous ce crâne poncé (comme disait Vialatte), s'agitait un esprit des plus bouillonnants.

Jean Dubuffet Paysage avec un personnage.jpg

Poussez donc sans crainte la porte de la spacieuse et pourtant feutrée G. J.-B. On fouillera pas votre sac dans le genre délire-sécuritaire en vogue dans les Grands et Petits Palais de la République qui font étalage de Warhol, Blake et autres Mortimer. Une dame viendra sur la pointe des pieds vous dire bonjour. On vous foutra une paix royale le temps que vous contempliez un ensemble d'enfer de 100 dessins dubuffetiens, réalisés dans les années 60, 70 et 80 et n'ayant pas traîné partout depuis.
On aime L'Arbre mystique de 1971 pour sa position de randonneur, sac sur le dos.

Jean Dubuffet arbre mystique.jpg

On s'extasie sur le Village avec antennes de 1964 (64 !) où l'alchimiste Dubuffet digère et transfigure le soit-disant très laid réseau de cableries électriques de nos campagnes électrifiées.

Jean Dubuffet Village aux antennes.jpg

Mais les autres sont bien aussi, à divers égards. Quel bûcheur que ce mec! On voit qu'il aime ça, dessiner, dessiner encore et dessiner toujours au téléphone (fort heureusement tout à fait fixe de son temps).
L'accrochage, clair et pourtant respectueux des méandres, met bien en valeur cette énergie, cette vitalité, cet entrain opiniâtre qui étaient les siens. Jusqu'aux dessins qui se démêlent de la fin où, sur le point de quitter l'expo, on voit Jean Dubuffet chercher sa sortie.

JeanDubuffet Activation.jpg

 

19:43 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean dubuffet, rue de seine, galerie jeanne-bucher | |  Imprimer | | Pin it! |

18.04.2009

La Sardine décolle avec Les petites ailes

petites ailes.jpg

logo sardine.jpgPour pêcher la Sardine, pas besoin d'aller à Messine. Même si vous ne pensez qu'à la Sicile. Vous pourrez la coincer jusqu'au 2 mai 2009 dans le port de Genève après quoi elle se transformera en sous-marin car le rêve des petits poissons c'est de devenir grand et de respirer l'air quand ça leur chante.
Petites ailes : le langage de l'enfance dans l'art outsider, telle sera donc la cerise sur le gâteau de la Galerie genevoise Une Sardine collée au mur. Une expo + catalogue qui explore les limites territoriales entre marée montante de la maturité et haute mer de l'enfance. Du concept enrobé dans de la blanche écume pour nous vanter les bonheurs de créateurs italiens «au style candide» (c'est à dire plutôt «pervers-polymorphe» comme dirait Sigmund).

Roveda.jpeg

On s'étonnera pas que ce soit une industrieuse torpille de la pensée -Teresa Maranzano dont votre petite âme errante vous a déjà signalé les précédentes aventures- qui ait conçu la chose, épaulée par un certain Riccardo Bargellini qui est inconnu à mon bataillon de chevilles ouvrières.

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Nous naviguons, ô mes divers amis sur un océan de précarité. Les choses vont, les choses viennent. Elles se transforment. Sans vouloir faire ma petite hégelienne, je vous dirai qu'il faut prendre ça avec le sourire. Je me souviens sans nostalgie d'un jour brûlant (voir ma note du 28 juin 2008) où j'ai visité de fond en comble la Sardine. Je la retrouverai maintenant à tout bout de voiles sur son site internet qui «restera ouvert à tous» (et à toutes) et «continuera de présenter des nouveautés».

Puisque, vous l'avez compris, moussaillons embarqués sous pavillon animulien, l'actuelle expo sardinière ponctuera en beauté 10 années d'activités de cette jeune galerie suisse trop méritante.

23:55 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, la sardine, genève | |  Imprimer | | Pin it! |

13.04.2009

MAKE : 4 créateurs projetés à New York

MAKE. Si vous habitez New York ou que vous y séjournez pour vos chères études, retenez bien ce titre qui est celui d'un film de Scott Ogden et Malcom Hearn.

2 pigeons sur l'ESB.jpeg Au lieu de photographier les pigeons de l'Empire State Building, de courir après vos lunettes de star que vous avez égarées chez Bloomingsdale's ou de bailler dans votre chambre d'hôtel devant votre thèse sur «l'Art outsider aux U.S.A.», propulsez vous jeudi, le 16 avril, de 6 à 8 p.m. à la Ricco Maresca Gallery pour la projection de ce documentaire d'exploration consacré aux univers de 4 «self taught artists» américains.

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Judith Scott - Photo John Mac Gregor

Les créateurs autodidactes en question ce sont la grande Judith Scott dont je vous ai souvent parlé à propos du Creative Growth Art Center d'Oakland CA, et puis, Hawkins Bolden, Ike Morgan et le prophète Royal Robertson.

Expo MAKE affiche.jpg

Faudrait pas croire qu'à Memphis, Tennessee, il n'y en ait que pour Elvis.

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Hawkins Bolden - Photo : Judith Mc Willie

épouvantail Bogden.jpgHawkins Bolden, sa vie durant s'y est occupé d'un petit jardin qu'il protégeait de son mieux des prédateurs ailés (genre pigeons) avec des épouvantails fabriqués à partir de matériaux de rebut ramassés dans le coin. Il ne s'est jamais douté que ses productions pouvaient être considérées comme de l'art. J'ai oublié de vous dire qu'il était aveugle depuis son enfance à cause d'un accident de baseball (ce qui prouve que ce sport est, autant que les autres, mauvais pour la santé). Comme Emile Ratier seul le sens du toucher le maintenait en contact avec ses créations.

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Ike Morgan et Mona Lisa

Mona Lisa, on le sait, a ses fans. Ike Morgan en est un. Il kiffe aussi pas mal les présidents U.S. Alors il en réalise de vibrants et très perso portraits dans son Austin State Hospital où il séjourne, à partir de photos qu'il trouve dans les magazines.

Quand à Royal Robertson qui a travaillé, si je comprends bien, comme peintre d'enseigne (« professional sign painter »), après s'être occupé de sa souffrante maman et avoir vu son mariage foirer, il est devenu de + en + instable aux yeux du monde ordinaire et est entré progressivement dans le sien propre.

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Royal Robertson - Photo : Mike Smith

Il faut dire que le bon Dieu s'est mis à lui tenir la main et qu'il lui a offert des voyages dans le passé et dans le futur. Au présent, de généreuses visions nourrissent son activité principale qui consiste à couvrir sa petite maison et son terrain d'inscriptions et de signes, apocalyptiques.
If you prefer the english version, click here.

08.04.2009

Marges d’Europe et d’ailleurs

Art brut et artistes singuliers, c’est déjà pas mal comme début, non ? Mais ajoutez en Europe et ça vous prend un relief particulier. La première édition de Art brut et artistes singuliers en Europe a eu lieu en 2007. Marge.jpgPour cette «biennale» de 2009 (9 avril/23 mai), l’instance organisatrice qui répond au nom quelque peu confusant de L’Art à la Marge (très proche du terme Art en marge qui est pris depuis longtemps) a choisi Eragny. Eragny, Eragny… Les plus enculturés d’entre vous pensent déjà à la belle barbe de Camille Pissarro qui vécut et peignit dans un Eragny pendant 19 ans. Mais attention : l’Eragny du maître impressionniste c’est Eragny sur Epte tandis que celui où se tient la manifestation d’Art à la Marge c’est Eragny-sur-Oise, commune jumelée avec Nioko au Burkina Faso

Eragny.gifNioko.gif

Je dis ça pour vous paumer un brin parce que j’adore «friter» (comme dit mon pote Pascalou) mais surtout ne vous gourez pas, c’est ERAGNY-SUR-OISE et puis c’est tout! A Eragny-sur… tous-ensemble-avec-moi : OUAZE !, il y a une salle et elle s’appelle la «salle des calandres» . Notre comité de vigilance linguistique nous dira pourquoi ! Peut-être bien qu’on y entreposait jadis des garnitures de radiateurs d’automobiles ? Je m’égare.

art ala marge affiche.jpg

Revenons à notre ART BRUT ET ARTISTES SINGULIERS EN EUROPE. Avec Michel Nedjar en invité d’honneur et Francis Marshall en porte-drapeau, cette expo réunira une centaine d’œuvres émanées d’une vingtaine de créateurs de différents pays, inconnus ou pas. Des viviers de création outsider tels que La Pommeraie, Art en marge (justement) et l’Esat de Villetertre (Oise) seront mis à contribution. On note aussi la présence de Judith Scott, la star du Creative Growth Art Center.

L’idée est d’associer les œuvres d’artistes confirmés comme Nedshall et Marjar (rectifiez vous-mêmes, je deviens dyslexique) et des hommes et des femmes engagés dans des processus de création où se dilue leur statut de soit-disant «handicapés». C’est une idée méritoire. On nous promet que la scénographie ne permettra pas «de différencier la typologie des productions artistiques présentées, ni leur provenance, ni les conditions dans lesquelles elles ont été réalisées».

On a envie de dire : «chiche» !

23:01 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer | | Pin it! |

05.04.2009

Claude Massé chez Victor Grazzi

Claude Massé.jpgMassé chez Grazzi c’est à Montpellier. Ne m’en demandez pas plus, j’ai eu beau surfer comme une malade, j’ai pas trouvé mieux comme date que «actuellement». Mais enfin, comme l’info que j’ai est tirée du Midi Libre en date du 26 mars 2009, ça doit encore être valable. Cette expo a le mérite de rapprocher un créateur brut de l’espèce «bâtisseur oublié» et un plasticien-collectionneur-écrivain assez connu dans le monde estampillé «singuliers de l’art».
Victor Grazzi, que l’on surnommait Garibaldi à cause de sa barbe, est un maçon italien (lombard pour être précise). En 1977, Bernard Lassus a consacré 7 pages et 12 photos à cet «habitant-paysagiste» qui, à partir des années cinquante, a construit, à la périphérie de Montpellier, un château en béton constitué de châteaux à des échelles diverses, de «nombreuses tourelles, (…) micro-paysages plus ou moins miniaturisés, (…) sapins de ciment bleu (…)» Je cite, en le charcutant un brin, Bernard Lassus mais il faut lire sa notice où il met parfaitement en valeur cet édifice qui progressait sur le principe des «rimes plastiques».

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Grazzi portrait.jpg

J’emprunte à B.L. la bobine de monsieur Grazzi. Le bon maître me le pardonne!

Et à Catherine Devreux une ou deux des nombreuses images que vous pouvez voir sur son blogue.

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Voir aussi les photos ensoleillées de Petit-Patrimoine.

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Acquis par la mairie après la disparition de son créateur, le château Grazzi a semble-t-il végété doucement et failli disparaître avant d’être racheté par un galeriste de la ville sous condition qu’il devienne un lieu culturel.

La culture invitée par l’art brut c’est mieux que l’inverse.

Surtout si c’est pour exposer 70 lièges et une quinzaine de collages de Claude Massé qui est tombé dans la marmite de l’art brut quand il était petit.

l'art autre de Claude Massé.jpg

Son papa, l’écrivain catalan Ludovic Massé (1900-1982), que soutenait Henri Poulaille, le chef de la «littérature prolétarienne», a été très copain avec Jean Dubuffet en 1940.

les cCatalans sont des patots.gif

Fasciné très jeune par l’architecture d’Antoni Gaudi, Claude Massé a découvert et/ou soutenu ensuite des créateurs du genre Jean Pous, François Baloffi, Pépé Vignes, Fernand Michel. Touskon M!
Lookez un peu le catalogue de la donation qu’il a faite en 1999 au Musée de la Création Franche à Bègles. Pour l’expo actuelle de Claude Massé, à la Villa aux cent regards (c’est comme ça que ça s’appelle chez Victor Grazzi), il y aurait aussi un catalogue. Si quelqu’un peut me dire comment on peut se le procurer, je suis preneuse. A bon entendeur, Animuliens montpelliéreins (je sens que je vais me faire corriger l’orthographe).

Grazzi extérieur.jpg

L’adresse de la demeure de Grazzi où se tient l’expo Massé : 1000, rue de la Roqueturière dans le quartier des Aiguelongues.

 

21:37 Publié dans Expos, Sites et jardins | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : victor grazzi, claude massé | |  Imprimer | | Pin it! |

04.04.2009

Arriverderci Giovanni

Giovanni Bosco in memoriam.jpg
Photo mai 2008 - © Catherine Edelman

Giovanni Bosco nous a quittés mercredi dernier.



23:01 Publié dans In memoriam | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : giovanni bosco, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |