01.10.2008
Mon daddy a des trous dans la tête
La vieillesse est un naufrage. Un ami new yorkais, de passage dans ma cambuse à l’occasion du vernissage de l’Impaire State Gallery, a foutu la honte à mon daddy en lui rappelant nonchalamment que Communication Breakdown c’était texto un titre de Led Zeppelin.
Depuis, le pauvre cher homme se plaint d’avoir des trous dans la tête. J’ai du lui promettre de rectifier son erreur pour le consoler. Va donc pour un p’tit coup de groupe anglais !
Egyptian Reggae - Video Dailymotion.mp4
Bien que moi, je préfère «le reggae égyptien interprété par des gars de Boston» découvert par Arnaud Le Gouefflec le 27 août 2008 dans la note Jungle Exotica de son blogue Terribabuleska Spazöide.
00:09 Publié dans De vous zamoi, Zizique | Lien permanent | Commentaires (3) | | Imprimer | | |
18.09.2008
Un album pour Giovanni Bosco
Giovanni Bosco, Sicilien, brut et sacré coloriste, persiste et signe.
Cet été, dans son île aux trois pointes et à l’histoire mille-feuilles, ce créateur-né en a reçu du beau linge ! Animula, n’en doutez pas, y est pour quelque chose. Voir mes coups de clairons du 25 mai et du 16 juin 2008.
Rumeurs d’expos, de conférences en perspective…
Pourquoi, moi, je ne me fendrais pas d’un petit album ?
Giovanni Bosco, muraliste brut, c’est extra et y’a pus qu’à suivre le diaporama.
00:43 Publié dans De vous zamoi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : giovanni bosco, art brut | | Imprimer | | |
03.09.2008
3 ans déjà !
Anniversaire = bourre-pif
C'est ouf comme le temps passe.
Animula a déjà 26 280 heures de vol.
08:58 Publié dans De vous zamoi | Lien permanent | Commentaires (6) | | Imprimer | | |
25.04.2008
Collection Pailhas : les 22 Heures d’Albi
Ris donc Pailhas ! Ta collection va trop vite.
On était quelques uns et zunes à ronger notre frein depuis des années en attendant le jour où on pourrait (re)découvrir les œuvres d’art brut réunies à la Fondation du Bon Sauveur d’Albi par son médecin chef, Benjamin Pailhas dans les 30 premières années du 20e siècle.
Pas plus tard qu’en février dernier, le président de l’asso Japlodi, Art brut, Singulier et Compagnie (Késako Cie?) envoyait une longue missive à votre petite âme errante pour la prévenir de l’imminence de ce jour. Et puis voilà qu’elle l’a manqué. Emportée par d’autres aventures, j’ai oublié de vous dire que c’était l’inauguration le 27 mars au 1 rue Lavazière (81025 Albi Cedex 09) et que le lendemain 28 mars c’était aussi jour avec, dans la salle du petit Lude.
Maintenant, ôtez vous l’oreillette du tympan et écoutez moi bien.
La Collection Pailhas, ressuscitée d’un long sommeil dans les caves de l’institution jadis drivée par des bonnes sœurs, va faire encore 3 petits tours avant que 2008 s’en aille. Ainsi font, font, font les albigeoises institutions.
Vous aurez 3 occasions de visiter cet ensemble concernant 26 auteurs et comprenant de nombreux dessins, broderies, outils et sculptures en bois, en galet, en mie de pain créés par les patients internés au Bon Sau.
Le vendredi 6 juin, de 9 à 12 h et de 14 à17h),
le ouikène du 20-21 septembre (10-12/14-17h)
et, et, et le vendredi 5 décembre (9-12/14-17h).
Vous pourrez pas dire que vous êtes pas des privilégiés : en tout, si je compte bien, ça fera 22 heures. Pourvu qu’il n’y ait pas trop de monde à la fois! Les visiteurs risqueraient de s’en tenir à «la valeur artistique» de cette «collection unique» et d’oublier de «poser un nouveau regard sur l’hôpital psychiatrique».
Je cite le site de la Fondation Bon Sauveur d’Alby (sic) qui a vraiment l’air de vouloir nous convaincre que «restauration» et «mise en valeur» du trésor pailhassien ne se justifient que parce qu’elles participent du «mouvement de démystification de la psychiatrie (comme si celle-ci n’avait pas été suffisamment démystouflée depuis les années 60 du siècle dernier) et qu’elles feront tomber » (mon œil !) «les préjugés en inscrivant pleinement l’hôpital psychiatrique au cœur de la vie de la cité».
Vous avouerez que c’est fort cette façon de tout ramener à la boutique psy! Mais soyons sérieuse, le site de la FBSA mérite le détour pour le défilé de sa dizaine d’images.
Cliquez sur Quelques extraits de la Collection.
De mon côté j’ai essayé d’en retrouver d’autres qui proviennent de 2 articles publiés en 1908 par Benjamin Pailhas dont je ne possède, hélas, que de dégueulasses photocopies. Il s’agit de : Dessins et manifestations d’art chez deux aliénés circulaires et De l’Art primitif chez l’aliéné.
Vous noterez, sans malice aucune, que les 2 fois, le bon Docteur Pailhas n’hésite pas à faire usage du mot «art».
00:10 Publié dans De vous zamoi, Expos, Images, Musées autodidactes disparus | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art brut, benjamin pailhas | | Imprimer | | |
16.04.2008
Petit florilège des lecteurs
Régulièrement quand je vais rendre visite à ma belle-mimine qui vieillit doucement près du Cirque d’hiver, je fais un saut à la Librairie du Monde Libertaire, rue Amelot (145) où je lorgne sur les T-shirts révolutionnaires et les nouvelles publications sur des tas de faits de société qui nous ravagent l’existence. C’est le genre d’endroit où on vous laisse musarder en paix parmi les livres et où de jeunes messieurs effroyablement barbus vous tutoient gentiment quand vous passez à la caisse même quand je porte ma parka en agneau à col de bête sauvage. Evidemment, ce que je regrette, c’est qu’ils ne s’intéressent pas davantage à l’art, les camaradanars. Alors, une fois n’étant pas coutume, comme les voilà programmant une Exposition Jean Granier, intitulée 20 ans sous le vent de l’art brut, j’ai pensé que ça valait l’coup de vous en faire part, même si je sais pas qui est ce Jean Granier qui porte un nom de philosophe. C’est demain jeudi 17 avril 2008, le vernissage, et ça dure jusqu’au 17 mai (lundi-samedi, 12-19 h 30 grosso modo). Vous me direz.
Tant que vous êtes dans le 11e, poussez rue Jean-Pierre-Timbaud où au 64, une Galerie porteuse de ce chiffre montre les intérieurs minutieux de Ronan-Jim Sévellec. C’est pas de l’art brut mais ça se laisse voir. C’est même un peu scotchant si on se prend pour le héros du Diable boiteux.
Encore quelques nouvelles qui me viennent de vous et que je vous retourne. Les principaux courants d’art sont garantis «représentés» à la 1e Foire Européenne d’Art Contemporain à Lille Grand Palais. C’est du 24 au 27 avril 2008, vernissage le mercredi 23 avec preview (oh, les priviligiés !) à 17h. Votre petite âme errante a noté la présence de la Galerie Ritsch Fisch.
Quoi encore? L’anniversaire de la Galerie du Marché à Lausanne (Escaliers du Marché, 1) qui s’offre pour l’occasion une expo Aloïse, du 17 avril au 24 mai 2008. «un événement tout-à-fait exceptionnel» nous promet Jean-David Mermod, le collectionneur (ou ex-collectionneur qui drive cette galerie. On veut bien le croire.
Enfin, si vous êtes dans les environs de Los Angeles, on me signale : 35 International Visionary Artists, du 12 avril au 3 mai, Track 16 Gallery à Bergamot Station (Santa Monica, CA). Et c’est tout pour aujourd’hui.
23:11 Publié dans De vous zamoi, Ecrits, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, aloïse corbaz | | Imprimer | | |
20.01.2008
Vagamay, guéris-nous !
Lecteurs, vous savez bien que je suis une mère pour vous.
Quand un de mes Animuliens est dans la peine, aussi sec je prends mon envol de petite âme errante pour lui apporter consolation.
A notre frère Boris qui vient de se choper une méchante gastro, voici donc Vagamay, le robot-guérisseur de Pierre Petit. On imprime l’image, on l’applique sur la partie malade et on prononce à haute voix (mais avec conviction)
VAGAMAY, GUÉRIS-MOI !
Si ça ne fait pas de bien, ça ne fait jamais de mal et ça peut aider, pour peu qu’on prenne en même temps les médicaments prescrits par le médecin.
C’est Pierre Petit, scieur de long berrichon et fabricant de drôles de jouets «bruts» qui m’a appris ce truc un peu sorcier. Dans sa jeunesse, vers 1920, il avait rencontré «une» ange dans les souterrains de la ville de Bourges, alors-vous pensez !
Donc, répétez la formule, Boris, s’il vous plaît, mais avec conviction, attention, avec conviction.
Sinon ça ne marche pas.
20:45 Publié dans De vous zamoi | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art brut, pierre petit | | Imprimer | | |
31.12.2007
Bonne année aux tangata maori
Comme des rois-mages vers la paille de l’étable, les Animuliens et Animuliennes (il y a aussi des reines-fées) arrivent du monde entier sur le blogounet de votre petite âme errante en cette extrême fin d’année.
Merci donc à Los Angeles, à Givors, à Overijse, Moisdon-la-Rivière, Walcourt, Bulle, Sherbrooke, Laval, Québec.
Merci à Ivry-sur-Seine, Cavaillon, Jaipur au Rajastan, Uppsala, Gavidia au Venezuela, Villiers-sur Marne, Taipei, Saint-Florent-sur-Cher, Bibbiena en Emilie-Romagne, Annecy-le-vieux, Toronto, Piotrkow Trybunalski, Sofia, Bully-les-mines, Malters, Chambly au Québec.
Et à Abbotsford en Colombie britannique, Tunis, Lisbonne, Zwanenburg, Marche-en-Famenne au Luxembourg, Memphis (Tennessee), Seattle, Vienna (Virginia), Haarlem, New York, Worb, Montréal, Bouzigues, Lyon, Paris, Bruxelles, Bordeaux, Zürich.
Dernièrement la bonne parole animulienne a été consultée à Claye-Souilly, à la Réunion (merci Violette !) et franchissant l’Océan indien, elle est parvenue jusqu’à Melbourne (Australie).
Pour le moment la Nouvelle-Zélande se fait un peu tirer l’oreille mais j’ai bon espoir. Comment des gens qui, lorsqu’ils entrèrent en contact avec les Européens se désignaient par l’expression tangata maori (homme ordinaire), ne seraient pas curieux de «l’homme du commun à l’ouvrage» ?
Et puisqu’en tahitien maori signifierait «en confiance» ou «comme des bienvenus», sans vouloir me prendre pour la Sainte Vierge, je dis «welcome» au monde entier en ces dernières heures de 2007.
21:50 Publié dans De vous zamoi | Lien permanent | Commentaires (3) | | Imprimer | | |
01.11.2007
Le tribun de la Toussaint
Médaille en chocolanimula à la Tribune Libre de la revue bèglaise Création Franche dont le n°28 vient d’arriver dans les bacs!
Gérard Sendrey, son rédac-chef y tacle, non sans frileuses circonvolutions autour du pot, un mystérieux «intervenant des plus qualifiés dans ce domaine». Le domaine en question n’est pas celui d’un cru du Bordelais, c’est le domaine de l’art dit singulier. Ce qui le vénère G.S., ce sont ce qu’il appelle les «surprenantes affirmations» (votre petite âme errante les trouverait plutôt sensées) d’un article qu’il cite «littéralement» : «Lieux associatifs, revues, salons, festivals se multiplient, abusant parfois du terme «singulier» qui finit par ne plus vouloir rien dire ou par désigner les productions les plus médiocres.
«Art singulier», «hors-les-normes», «neuve invention», «création franche», tous ces labels en fait sont équivalents et appartiennent au même moment conceptuel trahissant l’influence de l’art brut des origines sur la création autodidacte correspondante (…)».
Le voisinage de l’adjectif «médiocre» avec «Création franche» étant considéré par G.S. comme une «provocation», on ne s’étonne pas qu’ il rectifie le tir.
Afin de pas passer pour le pyromane moyen, indifférent aux conséquences de l’incendie qu’il allume, il nous prévient cependant qu’il ne citera «ni le nom de l’auteur, ni les caractéristiques de l’ouvrage» incriminé. La méthode a du bon. Elle rend captif le lecteur en lui ôtant la possibilité de vérifier. Elle prive l’auteur mis en cause de son droit de réponse. Tout cela sous le prétexte d’éviter le conflit.
L’inconvénient est qu’elle excite la curiosité des petites fouinardes dans mon genre qui ne craignent pas de mettre leur nez dans le cambouis d’Internet. Il m’a pas fallu 5 mn pour comprendre que c’est Laurent Danchin, l’auteur visé par Gérard Sendrey.
Pas sorcier en effet de retrouver les propos cités par G.S. dans un texte de L.D. publié, «avec l’autorisation de l’auteur», sur le site Univers Singuliers. A une petite exception près toutefois. Dans ce texte, qui a figuré d’abord dans le catalogue In Another World/Omissa Maalmoissa (honni soit qui mal y pense!) du Musée Klasma à Helsinki en 2005, le petit os dur à avaler pour le franc créationniste : «ou par désigner les productions les plus médiocres» n’existe pas ! Et ce sacré petit morceau de phrase joue aussi les fantômes dans la traduction que Kate van den Boogert a donné de l’article dans le n°50 (spring 2005) de la revue Raw Vision.
Alors, comme je ne suis pas une danchinologue émérite et que je ne vais pas attendre le prochain numéro de Création franche qui paraîtra peut-être dans 6 mois, j’espère que quelqu’un (e) éclairera ma citrouille.
Et pour celles et ceux qui ont eu la patience de me suivre jusqu’ici, ce petit film pris sans le vouloir avec mon téléphone portable au musée du cauchemar.
18:05 Publié dans De vous zamoi, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : création franche | | Imprimer | | |
21.10.2007
Pierre Della Giustina, du Manège à la Boucherie
Ce que le monde peut-être décevant! Je croyais avoir trouvé un nouveau bouquin sur Pierre Avezard, le vacher poète de la mécanique et puis non. Celui qui vient de sortir n’est que la ressucée d’un ouvrage déjà paru à la Fabuloserie en 1995. Pour les besoins du lifting, on a musclé un peu le titre. Le manège de Petit Pierre est devenu fabuleux en 2007. A part ça, pour le contenu, grosso modo, c’est kif-kif. On a ajouté une ragonnade au début parce que Le Fabuleux manège… sort chez Albin Michel et que Michel Ragon est un auteur de la maison. HT le malgré son nouveau look et retrouvez l’histoire du remontage de cette œuvre majeure.
Votre petite âme errante en profite pour filer un coup de projo sur l’un des principaux sauveteurs: “Pierre, jeune peintre graveur et guide à la Fabuloserie”.
Le temps a passé et Pierre Della Giustina –puisqu’il s’agit de lui– sans être vieux n’est plus un minot.
C’est un artiste confirmé de la plus pure espèce qui soit. Je veux dire un de ces cabochards qui n’en finissent pas de se colleter avec la matière, de refuser les facilités, de chercher, pieds et mains nus, à escalader les montagnes.
Il a travaillé pour le théâtre et honoré des commandes publiques : si vous passez aux Martres de Veyre, dans le Puy de Dôme, allez voir le mur de zinc peint qu’il a conçu pour la Bibliothèque Alexandre Vialatte.
Il en est pas moins un farouche partisan de la solitude quand le travail créateur le nécessite. Espèrons que j’aurai l’occase de vous reparler de lui.
Artiste complet, son travail de peintre, où les images résultent d’un travail de morcelage, de décapage et de couture, a évolué dans une voie plus expressionniste.
Ses dernières expos montraient des “androïdes sans muselières et de bois tendre”, sculptures composées par assemblage de matériaux fossiles.
Della ne fait pas mystère de son intérêt pour l’art brut même s’il a toujours su s’abstenir de le singer.
A l’origine de son travail, il y a ces gravures réalisées à 23 ans pour Boucherie à la une, un livre expérimental, un ouvrage de pure générosité, un véritable réservoir d’images pour un artiste qui ne cesse de les remettre en cause et de les capturer.
Ah j’oubliais… Il est auvergnat.
19:15 Publié dans De vous zamoi, Images | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Pierre Avezard, Pierre Della Giustina | | Imprimer | | |
05.07.2007
Raymond Reynaud fait Salon
M’étonnerait pas que cet objet provienne encore du Museon Arlaten d’Arles, ce qui nous ramène à la Provence et à Raymond Reynaud par voie de conséquence. Je désespère pas de lui rendre visite à la fin d’août. Je trouverai peut-être chez Raymond et Arlette ce catalogue que Gérard Nicollet (alias là) s’offrait, sur son blogue, à tenir à ma dispo (qu’il soit remercié de cette intention) dans un commentaire à sa note du 3 avril 2007 : Art singulier et invention d’instruments.
Je ne suis pas folle, on s’en doute, du terme «singulier» et je crois même que Raymond Reynaud pourrait fort bien s’en passer. Au lieu de «Raymond Reynaud, peintre singulier», on dirait : «Raymond Reynaud, le peintre».
Point barre.
Il n’est qu’à voir la belle photo d’Hervé Nahon qui orne le carton d’invitation de la prochaine expo du sage de Senas pour comprendre ce que je veux dire.
Le photographe a eu l’heureuse idée de se passer du trop médiatique côté face (sourire et dents du bonheur) de Raymond. On surprend le peintre de dos, absorbé en plein travail dans sa carapace de gros pull, de casquette et de foulard.
Comment dire mieux que Michel Thévoz que «les peintures de RR me donnent un sentiment de chaleur, de rayonnement, d’expansivité jubilatoire et communicative. (…) il s’exprime si bien lui-même, si finement, si chaleureusement… avec des mots colorés, un accent musical et un rythme engageant, sans se laisser impressionner par aucun modèle savant, mais en laissant parler sa sensibilité propre, et en lui inventant le langage qui lui convient (…)».
Fêtez le 14 juillet au Château de l’Emperi à Salon-de-Provence. La nouvelle expo Raymond Reynaud commence ce jour-là et vous aurez jusqu’au 29 septembre 2007 pour la voir. Vernissage le 13 juillet à 19 heures.
23:55 Publié dans De vous zamoi, Expos, Images | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Raymond Reynaud, Michel Thévoz, art brut | | Imprimer | | |