14.08.2007
Trait d’union, le catalogue
Plus de place dans votre sac ? Sacrifiez le ventilo de poche mais munissez-vous du Trait d’Union (500 grammes). C’est le catalogue de l’expo de St-Alban dont je vous ai déjà entretenu les 6 et 7 juin derniers. Trait d’Union c’était aussi le nom du journal de l’hosto psy dans les années 50 du siècle 20. Tosquelles y chroniquait et on y parlait avec respect des hommes-oiseaux de Forestier.
Le catalogue contient d’autres documents anciens : photos de la fête annuelle, vues d’ateliers, décor pour le club, portraits de Paul Eluard en 1943.
Parmi les créateurs gratifiés d’une notice, foncez à vitesse supersonique sur le cas de Daniel Casanova d’York qui choisit de quitter cette terre l’année de la lune (1969) dont il prenait des photographies.
Bricoleur de télescopes, il s’était fabriqué une photocopieuse et tirait des images qu’il adressait un peu partout pour mettre en garde contre le danger nucléaire et les risques dus à l’équilibre des pôles (!)
Centré surtout sur l’Auguste Forestier, un instructif article de Savine Faupin à propos de la folie ambulatoire, intitulé Le Voyageur immobile. Occasion de relire Les Fous voyageurs, le bouquin d’Ian Hacking paru en 2002 aux Empêcheurs de penser en rond.
Gratouillez encore avec profit la contribution du latiniste Alain Bouillet : Olim fuit… malgré des accents un peu pessimistes qu’il partage avec Madeleine Lommel, la préfacière.
Ce garçon là supporte pas que les rochers de Rothéneuf s’effacent et que les touristes piétinent les sculptures de l’abbé Fouré. On le comprend mais n’est-il pas contradictoire de s’insurger contre le caractère éphémère inscrit dans les gènes de l’art brut ?
Tout fuit, oui et plus que tout l’art brut nous le répète.
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29.06.2007
Un annuaire de l’académisme singulier
C’est quoi le sujet du jour ? C’est La Bible de l’art singulier, inclassable et insolite. LA BIBLE, vous avez bien lu. Inutile de vous frotter les mirettes. Personnellement, votre petite âme errante s’attendait plutôt à voir paraître un Art brut réservé aux nuls mais LA BIBLE -La Bible des singuliers qui plus est- elle n’y aurait jamais pensé.
Et bien, il s’est trouvé des éditeurs (Iconofolio et Artension) assez zélés pour oser LA BIBLE. Dans cet annuaire qui recense 160 artistes avec leur nom, leurs œuvres, leur pedigree, leur site internet et leur numéro de sécurité sociale (non, là je blague), les accros de cet académisme singulier qui n’a cessé de prospérer depuis 20 ans sur les plates-bandes de l’art brut, trouveront leur bonheur.
Bien sûr, il y a comme un paradoxe à décréter «inclassable» un art que l’on étiquette ensuite méticuleusement. Pourtant l’idée est bonne. Elle est d’ailleurs basée sur le bon vieux système des chaînes. Ce système, on n’en profite qu’à raison de sa capacité à l’étendre. Aussi, pour figurer dans ce Who’s who insolitaire, les artistes ne doivent pas payer mais ils doivent s’engager à le diffuser.
En clair : je gagne le Paradis si je dégote d’autres candidats à la béatitude qui, à leur tour, auront intérêt à se cloner pour accéder au saint des saints . Py-ra-mi-dal ! De la consommation qui se nourrit d’elle-même en quelque sorte.
Qui, dans ces conditions ne se ferait singulier ?
Le plus angélique des aquarellistes de sous-préfecture se sent pousser des ailes de rebelle. L’extension du domaine de la singularité est donc garantie. Il n’y a pas à s’en faire pour l’avenir et on annonce déjà, pour la fin de l’année, un deuxième tome. Un Nouveau Testament sans doute ?
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21.06.2007
GOG en goguette
Comme la fête de la musique se traîne plutôt mollassonne dans son secteur, votre petite âme errante s’est plongée dans la nouvelle traduction intégrale de Gog (1932) du futuriste italien Giovanni Papini (1881-1956).
Annoncée depuis plusieurs mois, elle vient de sortir aux Editions Attila accompagnée de dessins de Rémi Verbraeken, un collaborateur d’Hôpital brut.
Papini est une espèce d’Edgar Poe italien. Jorge Luis Borges disait de lui qu’il était «injustement oublié».
«Plus cynique qu’Ubu, plus sadique que Maldoror, plus cruel que Fantômas, plus drôle que Moravagine» (nous dit la 4e de couverture), tel est son Gog.
Comme Moravagine, le roman de Blaise Cendrars, ce livre commence «dans une maison de fous». C’est là que G. Papini prétend avoir rencontré un milliardaire excentrique qu’il décrit comme un monstre «grand mais mal bâti».
Prétexte à d’ébouriffantes chroniques entrelardées de visites à Freud, Ford, Gandhi, Lénine et j’en passe.
Il y est question d’un «cannibale repenti» et d’un collectionneur de géants. De Musiciens aussi comme vous pourrez vous en rendre compte, page 24, si vous avez le courage de me suivre au concert intitulé Le Carrousel des comètes : «Un sifflement long, gémissant comme celui du vent du nord dans les lézardes, annonça le début du concert. Puis, derrière le rideau, un bourdonnement sombre et intermittent s’éleva, pareil à celui des ruches. Une trombe d’eau, jaillie d’une fontaine invisible, l’accompagnait de ses sourds rebondissements, et l’on entendait en même temps une mélopée stridente, comme de limes en furie. Mais le tout fut soudain dominé par un chœur solennel de rugissements léonins qui disaient l’ardente faim du désert, l’exaspération de la férocité, la terreur de l’impossible».
J’entends déjà les plus savants d’entre vous me crier : «mais ma pauvre Ani, c’est rien que des expériences bruitistes futuristes, tout ça !», il n’empêche : s’il y avait une musique brute je pense qu’elle ressemblerait à celle-là.
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20.12.2006
Le petit livre vert d'Allen S. Weiss
J'en ai soupé de me traîner au boulot chaque jour au lieu de m’animuser à vous pétiller des chroniqueuses élucubrutations.
J’ai beau dormir que 5 h par nuit comme les Japonais dont Lucienne Peiry nous révèle les curieuses mœurs conférencières (accroupis sur tatamis) dans une série d’émissions de Radio-Suisse-Romande, j’ai tendance à oublier des trucs.
C’est ainsi que j’ai laissé passer l’expo-vente Slavko Kopac organisée par Mme Kopac et son fils Laurent dans l’atelier du peintre. Je me serais donné des baffes, pour me réveiller car je dors dans le métro comme une nippone d’automne. Comment voulez-vous après ça que je vous mitonne des petites maximes du genre :
L’art brut n’est ni un parti ni une religion, c’est une cause gagnée d’avance.
Non vraiment, j’ai pas le temps, en plus j’m’en voudrais de vous prendre le chou, mes petites «denrées» (hello René Fallet).
A propos de chou, et dans la droite ligne de ma note précédente, je vous signale le petit livre vert d’Allen S. Weiss, un écrivain né dans le South Bronx de parents ayant fuit la Hongrie du fait des persécutions des gros nazes que l’on sait. Il fréquente l’Aubrac et les restos grands et petits.
Sa passion pour le chou farci de sa maman l’a amené à entrelarder les feuilles de son ouvrage gastronomo-littéraire de considérations sur Antonin Artaud. Nous remémorant la «canne transformée en croix, plantée dans la terre, et habillée d’immenses feuilles de chou» inspirée au poète par la comptine de Roudoudou
Roudoudou n’a pas de femme,
Il en fait une avec sa canne,
Il l’habille en feuilles de chou,
Voici la femme de Roudoudou
Weiss nous cite un passage d’une lettre envoyé par Artaud à la même époque (oct. 1943) à Ferdière qui l’avait branché sur ce sujet : «On apprend dans la tradition occulte que le chou est la forme que prend le néant pour se manifester à la conscience humaine… Il paraîtrait que Satan, le hasard issu de l’inexistant, se serait servi de cette forme pour composer l’organe sexuel féminin…».
Le cabinet de curiosité d’Allen S. Weiss contient aussi : une poupée de Michel Nedjar, des ex-voto en alu, une pierre paysagée chère à Roger Caillois, la photo «du graffiti d’une tête de diable souriant, prise dans l’ancien Barrio Chino de Barcelone».
23:10 Publié dans Ecrits, Ogni pensiero vola, Poésie naturelle, VU SUR ANIMULA | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : antonin artaud, art brut | | Imprimer | | |
02.12.2006
Fanzines à l’appel
J’ai beau dire, arrive toujours le moment où je prends un coup de dico sur la patate. Récemment, sur la foi de ses innocents calembours (même pas des vannes) votre petite âme errante a été accusée de «vouer aux gémonies» la race maudite des fanzines. Quelle erreur! J’aime les fanzines.
Jamais je les pousserai dans «l’escalier des gémissements » (c’est ça les gémonies dans la Rome antique), jamais je les étranglerai pour les jeter dans le Tibre.
Hier encore l’un d’eux, Les Carnets de la Maison bleue et autres lieux hors d’ici (O.K. c’est un peu long) édité par l’asso Entrée Visité Merci (La Renardière 14130 Les Authieux sur Calonne) a trouvé refuge dans mon 3 pièces cuisine.
Surtout consacré à l’œuvre d’Euclides Da Costa, il contient aussi des infos sur d’autres «habitants-paysagistes», Fernand Chatelain par exemple dans le n°2 (déc. 2005). A lire en gardant un œil sur mon album photo consacré à ce créateur et à la controversée «restauration» de son site!
Non, sans déc, j’adore les fanzines, spécialement ceux dont on parle jamais dans les ouikènes hors-normes réunissant le gratin et l’arrière-gratin de «l’art brut ET singulier» : La Chambre rouge (4 numéros entre mars 1982 et novembre 1985) dont le titre m’a l’air copié/collé chez Auguste Strindberg, L’Art immédiat (2 numéros entre l’hiver 1994 et le printemps 1995) dont le concept me paraît redevable à une préface de Patrick Waldberg pour Séraphine (1968), publication d’une galerie d’art de tradition populaire du même nom (ou «éponyme» si vous préférez ce mot qui fait fureur du côté de la Bastoche).
«Je propose», c’est Waldberg qui parle, «de nommer art immédiat, toute une production d’une diversité infinie, relevant de l’enchantement, incluant à la fois peinture, sculpture, arts décoratifs et graphiques, articles et bibelots-souvenirs, objets cérémoniaux ou usuels, fleurs d’innocence, de délire ou de bagne : en résumé, un monde, que l’on peut opposer à l’art muséal tant par l’élan et la spontanéité de son inspiration, que par le caractère tout à fait empirique -souvent même rudimentaire- de ses moyens d’exécution.»
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26.04.2006
T’as le bonjour de Gaston (Chaissac)
Vous avez le bonjour de Chaissac. Bonjour à tout le monde y compris le maire et ses conseillers : c’est un recueil de lettres du peintre qui vient de sortir aux Editions du Murmure. Des lettres aux habitants de Ste Florence de l’Oie. Je viens de l’HT à la librairie du Musée de la Poste. Comme c’était le vernissage on m’a donné en prime la super affiche de l’expo Gaston Chaissac, homme de lettres dont je vous parlais il y a peu. Vous pourrez pas dire que je vous l’avais pas dit, mes chers animulectes, ça va être le grand bal du printemps cette expo. Si vous ne faites pas la queue sur le boulevard de Vaugirard, c’est que vous méritez de bouffer du Bonnard.
Beaucoup de choses viennent de collections particulières, ce qui fait que je poussais des petits «oups» et des petits «hé-hé» qui eurent le don d’agacer ma copine Lucette, grâce aux relations de laquelle j’étais là. Des exemples ? Et bien ce petit dessin feuillu-écailleux noir et rouge réalisé dans l’atelier de Jeanne Kosnick-Kloss en 1937, ce collage de 1955 où le nom de Paul Morand est associé à «Assemblée Générale à Cavaillon», Notre-Dame de la Sainte Racaille, plume noire sur papier de 58. J’en passe et des meilleures. Les vitrines regorgent de documents tel ce vieux numéro de Détective (12 août 1967) qui titre sur L’original de Sainte-Florence. Les murs sont habillés de peintures pour le printemps. M. et Mme Thomas Le Guillou y font prendre l’air au fameux Samouraï.
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22.04.2006
«Ferdière, psychiatre d’Antonin Artaud»
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16.02.2006
L’art brut déplacé
Comptez pas sur moi pour vous en faire une tartine ce soir. D’abord parce que Darry Cowl est mort et ensuite parce que je sais très bien que vous êtes tous sur les pistes enneigées sauf un bouffon de troll qui a tenté une intrusion dans mon petit royaume brutal et que j’ai envoyé illico se faire voir dans d’autres zones. Art oblige, n’est-ce pas? A propos d’art (brut) et de Grard (Jean), je voulais vous dire que si j’ai pas pu encore rendre visite à l’expo consacrée à ce créateur breton à Bruz (bougez vous la molette jusqu’à ma note du 5 février), j’ai réussi à me procurer le bouquin de Patricia Allio qui vient de sortir aux Editions Apogée à Rennes. Les textes sont d’elle et de Juliette Dieudonné qui signe aussi les nombreuses photos couleurs représentant les sujets de Grard au milieu des fleurs du jardin, leur déplacement, l’atelier avec des pièces inachevées et les outils du créateur.
P.A.: vous vous servez de quels outils ?
J. G. : pour les manèges, la scie sauteuse; autrement mon couteau et aussi la meuleuse à bois. Question outils, j’en ai pas tellement. Les 3/4 des choses que j’utilise c’est de la récupération de ma ferme.
P. A. : ça vous plaît de les voir transformées ?
J.G. : naturellement, sinon ça serait foutu à la gadoue depuis longtemps; ça s’en irait à la poubelle, le machin à semer les patates, les roues de la charrette, tout ça c’était pour la poubelle.
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25.01.2006
Russian criminal tattoo
J’oubliais : ce Palais de Tokyo possède aussi une librairie où j’ai eu du mal à trouver quelque chose dans mes cordes, à part une carte postale de bull-dog avec oreilles de lapin. Si, tout de même, dans une pile de mangas, j’ai déniché une brique rose imprimée en bleu avec une tête de mort couronnée fumant le cigare.
Russian criminal tattoo encyclopaedia, ça s’appelle dans l’édition française. Je ne sais pas si c’est de l’art brut russe mais j’ai pas vu un bouquin pareil depuis longtemps. On est loin des petits papillons, qu’on butine dans les répertoires de tatouages, d’ordinaire. Les photos qu’il contient m’ont fait le même genre de frisson que celles de Robert Doisneau dans Les tatouages du milieu de Delarue et Giraud, un classique réédité en 1999. Âmes sensibles s’abstenir, c’est pas à feuilleter avec des enfants de 3 ans.
On a affaire aux «classes dangereuses», comme on disait au 19e siècle. Les tatoué(e)s réuni(e)s là viennent des «colonies de redressement par le travail» juste après l’effondrement de l’URSS (1989-1992). Ils font pas dans la dentelle. Méchants, mafieux, antisémites, hitlériens par réaction contre le système soviétique.
Des dessins légendés avec traduction des inscriptions et déchiffrage des symboles accompagnent les photos de Sergeï Vasiliev d’une troublante humanité. Le tout provient d’une collection de 3000 tatouages recueillis par Danzig Baldaev, contraint à la fonction de gardien de prison parce que fils d’un «ennemi du peuple» qui était aussi ethnographe et folkloriste. Tout ça pour 20 euros, vous casserez pas votre tirelire.
Et c’est accompagné d’un texte clair, court, précis du lexicographe Alexeï Plutser-Sarno, habile à révéler le(s) sens profond(s) de ce mode d’expression élevé au rang d’art corporel. Chemin faisant, il fait allusion aux graffiti dessinés sur les églises russes dès le 11e siècle. Si j’étais plus courageuse, j’essaierais de savoir s’il existe une traduction française d’un ouvrage d'Albina Aleksandrovna Medyntseva qu’il cite : Drevnerousskié nadpisi novogorodskogo Sofiiskoro sobora (inscriptions russes anciennes dans la cathédrale Sainte-Sophie de Novgorod).
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16.01.2006
Produits d’entretiens
Une fois que j’suis lancée, plus moyen de m’arrêter. Dans la foulée de ma réponse à Lorene, je suis tombée sur cet éloge de l’anonymat : «On touche du doigt ce paradoxe dans lequel j’ai toujours vécu : avoir une activité de montreur, peintre et écrivain, et être sournoisement satisfait de la torpiller. De là, à cultiver l’anonymat, qui ne permet pas de capitaliser sur un nom le bénéfice d’une œuvre, et vous amène à repartir chaque fois d’un pied léger (…). A vingt ans, j’étais déjà fasciné par l’attitude de Kierkegaard, ce retrait philosophique qui l’avait porté à n’écrire que sous pseudonymes. Ce que nous écrivons nous appartient si peu (…). Comment d’ailleurs , sans ridicule, signer ce que l’on a fait dans un monde comme celui-ci où la frontière reste bien mince entre la star, le chef d’Etat et l’assassin ?».
C’est Pierre Bettencourt qui parle.
Sur sa presse à Saint-Maurice-d’Etelan, il a imprimé au petit poil Henri Michaux, Malcom de Chazal, Antonin Artaud, Jean Dubuffet avant de se plonger dans l’art à partir de 1954 et de donner naissance à ces dieux barbares, ces reliefs de mastic assemblant graines et coquilles collectionnés par Daniel Cordier.
Je pompe cette citation dans les Produits d’entretiens (Finitude, oct. 2005), un recueil d’articles de l’éditeur et critique Raphaël Sorin qui tente parfois d’en placer une dans l’émission Postface (l’actualité littéraire) sur I>TELE quand le sécateur du frénétique Laurent Seksik, obsédé du taux d’audience et meneur de jeu, le lui permet.
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