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28.05.2014
Les CQFD de La Voix du Nord
On ne sait plus où on en est avec l’art brut. Tout le monde en fait. Tout le monde en est. Tout le monde en parle. Heureusement il y a des gens qui se décarcassent pour expliquer quoi que c’est. Pas plus tard que récemment Savine Faupin, «conservatrice en chef du musée du LaM, à Villeneuve d’Ascq» a donné, selon La Voix du Nord qui a relaté l’événement le 22 mai 2014, une conférence sur ce sujet qui nous passionne à l’unité de psychiatrie de Denain.
Hélas, elle a eu beau dégainer ses diapositives pour faire découvrir toutes les beautés de la chose à ses auditeurs, il semble qu’elle ait été mal comprise. Puisque, poursuit la VDN, « tout le monde a été bluffé par les magnifiques sculptures réalisées par un pensionnaire de l’unité Pierre-Janet et exposées dans le hall de l’établissement ». En voici un exemple !!!
20:44 Publié dans Gazettes, Nos amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (0) | | Imprimer | | |
26.05.2014
Portraits de famille entre Mikado et Medrano
Au chapitre des mauvaises idées, je me suis frité avec ma BAL où un postman avait coincé un paquet de bouquins. 3/4 d’h de boulot à la fourchette à escargot que j’ai fini par me planter dans la mimine.
Amère victoire : un livre esquinté. C’est dommage puisque cet Essai sur le Collectionnisme (1921) d’un certain Dr Henri Codet contient un chapitre sur Le Collectionnisme des aliénés et les entassements absurdes.
Exemple, cette dame âgée: «Tout chez elle était minutieusement rangé, étiqueté, en vue d’une utilisation possible (…). Elle en était arrivé à ce point que l’on trouva dans ses tiroirs (…) un paquet portant la mention : Petits bouts de ficelle ne pouvant servir à rien».
Comme dit Dubuffet dans une lettre à Chaissac (12 mai 1947) : «Ce qui est agréable c’est les gens qui font de l’art sans le vouloir et sans le savoir».
Je ne crois pas que ce soit le cas d’Antoine Gentil. J’ai déjà eu l’occasion de vous signaler les contributions de ce garçon à l’organisation des expos du Musée Singer-Polignac (Ste-Anne s’émancipe – La Fabu entre à Ste-Anne). Mais mettre en scène n’interdit pas de faire preuve d’intuition.
Votre petite âme errante sachant saluer une bonne idée lorsqu’elle se présente (sur le boulevard Rochechouart, au 57 bis, entre l’ex-Mikado et l’ex-Médrano) s’en voudrait de ne pas vous signaler la petite dernière du jeune et barbu Gentil. Son installation est impressionnante sans être prétentieuse. Vous tombez dessus en descendant de la Halle Saint-Pierre ou du Sacré-Coeur.
Dans une vieille boutique, une accumulation sans cesse mouvante de photographies issues d’albums familiaux. On s’agenouille devant. On y brasse, on y nage «comme Picsou dans son trésor» me fit remarquer un visiteur porteur d’une petite croix au veston. Sur ce, il cassa le parapluie sur lequel il prenait appui pour scruter les visages d’inconnus qui s’offraient à nous sur le sol.
Pour une somme symbolique, on choisit une photo en souvenir. Antoine Gentil vous tire alors le portrait en compagnie de votre acquisition.
Vu le nombre de curieux qui se scotchent devant la vitrine (et qu’Antoine photographie aussi) ça m’étonnerait pas que cette expo parisienne (qui durera tout le mois de juin 2014) devienne tendance.
Elle aurait pu figurer dans ce drôle de Jean-Pierre Magazine, un ouvrage collectif conçu en mars 2001 par Hans Peter Feldmann pour une expo au Centre National de l’Estampe et de l’Art Imprimé à Chatou.
JPM réunissait plusieurs choses dignes d’animulité. Des stocks d’images constitués par Bruno Richard
des écritures silencieuses, journaux intimes trouvés par Maxime Sigaud sous le concept De l’anonymat considéré comme un des beaux-arts
Quelques fragments du Livre de l’historien (et ex-enfant caché) Fred Kupferman (1934-1988), étonnant recueil de dessins, collages et textes («La demoiselle d’Avignon sent un peu l’aïl, beaucoup l’oignon») constitué dans l’ombre à partir de 1970.
16:13 Publié dans Glanures, Poésie naturelle | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : antoine gentil, musée singer-polignac, hans peter feldmann, fred kupferman, maxime sigaud | | Imprimer | | |
25.05.2014
Marie à travers le Miroir
Le printemps s’impose. Je surveille à la jumelle les arbres de ma cour qu’un jardinier improvisé a cru bon de scalper. Je compte les feuilles qui reviennent malgré tout. Une feuille, deux feuilles, je feuillette à donf.
Pareil dans les vide-greniers qui avec le printemps se sont mis aussi à éclore un peu partout. Caressant hier d’un doigt distrait un tas de vieux papiers plus ou moins corrosifs pour mon vernis Chanel, j’ai sorti du lot le numéro 83 du 3 octobre 1931 du Miroir du monde, un hebdo qui faisait la part belle à la photo. Peut-être à cause de son image en faisceau de projecteur.
Bien m’en a pris. Car vlatipas qu’à l’intérieur, je tombe (page 412) sur un article d’un certain René Jaubert intitulé L’art chez les aliénés. Bingo! Inconnu de mes services! Il est centré, figurez vous, sur le Dr Auguste Marie et sur l’exposition des toiles de ses malades en 1928 «où elles firent l’admiration de toute la gent picturale» (entendre par là «les jeunes fauves montparnassiens»).
Notons au passage que ce papier rectifie par l’image une erreur commise jadis (en octobre 1905) par le journal Je sais tout quand il avait publié l’article du Docteur Marie sur Le Musée de la folie. Le barbu à nœud papillon et mains dans les poches figurant dans les deux publications est correctement identifié dans Le Miroir du monde comme le Docteur Lombroso de Turin.
L’article de Jaubert est accompagné en outre de quatre reproductions photographiques. Deux que je connaissais déjà représentant Marie aux côtés d’une «curieuse panoplie» qui fait penser avec trente ans d’avance à l’accumulation d’un Nouveau-Réaliste.
Une autre représentant un paysage qui rappelle Barbizon au journaliste mais qui a tout l’air d’un Helen Smith.
Une autre encore restituant la Vision d’une course de lapins montés par des jockeys lilliputiens où «l’on discerne (…) deux énormes chiens prêts à sortir de l’eau, un homme tenant une sorte de longue lyre à la main et, au loin, une foule de spectateurs sous des ombrages à la Corot».
Cette étrange composition serait l’œuvre d’un toxicomane. Toutes ces images sont, bien sûr, en noir et blanc mais je ne vais tout de même pas vous les coloriser comme la télé le fait des films d’avant le technicolor.
16:29 Publié dans art brut, Ecrits, Gazettes, Images | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, dr auguste marie, dr cesare lombroso, le miroir du monde | | Imprimer | | |
22.05.2014
MOMENTUM! MOMENTUM!
16:13 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel nedjar, galerie christian berst | | Imprimer | | |
21.05.2014
Rencontre d’esprits
21:16 Publié dans De vous zamoi | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques rigaut, eijiro miyama | | Imprimer | | |
20.05.2014
Les bons plans d’Anglefort
Si j’attendais pas le plombier ce jour là, vous savez où je voudrais être jeudi 22 mai 2014 sur le coup de 17h30 ? Ici : galerie du marche.ch
Il faut savoir reconnaître des images stimulantes pour la curiosité et celles d’Anglefort le sont. Même si, à première vue, les compositions des maîtres du grouillement que sont Henri Cueco et Antonio Segui ont tendance à venir nous sauter dans la mémoire en face de ces plans multiplement colorés, compartimentés mais libres, légendés mais non bavards, peut-être ludiques, plus vraisemblablement soumis à une ordonnance rigoureuse et sous-jacente de la pensée.
Mon petit cerveau est ainsi fait qu’il me présente d’abord des références culturelles (pas parmi les pires, notez le). Mais à bien regarder c’est un vague-à-l’errance qui m’emporte plutôt à suivre Yves d’Anglefort dans ses dédales animés de créatures si personnellement anguleuses.
De ce créateur encore indemne de légende, Jean-David Mermod, le boss de la Galerie du Marché, nous apprend deux choses contradictoires. Qu’Anglefort vînt un jour «frapper à la porte» de sa Maison. Qu’il «remplit ses dessins de codes personnels qu’il refuse souvent d’expliquer par superstition».
Bon! «Pourvou que ça doure» comme disait la maman de Napoléon. Fasse qu’Anglefort se tienne dans cette position entre deux chaises! La chaise du versant social et celle du repli farouche sur le quant à soi. Tel quel, dans son ambiguïté, il illustre une idée qui me trotte dans la tête.
l’art brut n’est pas une case c’est l’envers du miroir aux alouettes
J’illustre cette note avec les moyens du bord des visuels disponibles sur le Marché. Outre une petite bio qui permet d’en savoir davantage sur Yves d’Anglefort, on trouve sur le site de la galerie mermodique une quinzaine d’autres images reproduisant les œuvres de celui-ci.
17:36 Publié dans Ailleurs, art brut, De vous zamoi, Expos, Ogni pensiero vola | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yves d’anglefort, jean-david mermod, galerie du marché | | Imprimer | | |
16.05.2014
O(U)AF ! O(U)AF ! WAO ! WAO !
Marre. J’en ai marre des choses qui reviennent chaque année comme les feuilles d’impôt dans les boîtes à lettres. Raison pour laquelle je vous ai pas parlé de l’Outsider Art Fair de New York qui s’est tenue du 8 au 11 mai 2014.
Ouaf, ouaf ! Excusez le mouvement d’humeur. A force ça m’use le tempérament ces rendez-vous obligatoires. Et ça finit par enfermer l’art brut dans une case conventionnelle où il s’étiole. D’où mon silence. C’était compter sans les bonnes volontés de mes reporters. L’un d’eux m’envoie des images de la cérémonie rituelle que je vous restitue sans trop trier.
Notre Sylvain Corentin chez Cavin Morris. Ces élégances de brindilles emplâtrées ne sont pas sans me faire souvenir des bois de séverine qu’un certain Chomo tressait dans la forêt de Fontainebleau.
Verbena sur le même stand : toujours bon à prendre.
Sefoloscha chez Judy Saslow.
Et un petit jeune du nom de Nedjar chez la même.
J’arrête parce que ça ressemble trop à l’année dernière (cf. mon post Ça gaze à l’OAF du 8 février 2013). Mon honorable correspondant a ses petites préférences. Mais même quand je m’abreuve à d’autres sources, le sentiment de déjà-vu n’est pas rare. Difficile d’ouvrir les fenêtres. On a l’impression que ça tourne en rond. Le fourmillement de l’art brut est menacé par la rationalisation. Tout se passe comme si le marché se satisfaisait d’une certaine restriction au niveau des créateurs. But de la manœuvre : imposer quelques noms souvent répétés dans l’esprit du public de façon à ne pas excéder les capacités de stockage de celui-ci. Stratégie basée sur quelques réelles pointures : Darger, Ramirez, Deeds (Electric Pencil).
Et maintenant Marcel Storr dont on apprend qu’il a rejoint l’écurie d’Andrew Edlin, créateur de Wide Open Arts, la Société propriétaire de l’Outsider Art Fair. W(h)oa! A ce propos, MDR je suis quand Art actuel, le magazine des arts contemporains m’apprend que «la Galerie Andrew Edlin est très fière d’annoncer qu’elle est devenue la toute première à représenter les œuvres» de cet «artiste (sic) français autodidacte» qui n’a, bien entendu, jamais souhaité vendre quoi que ce soit de son vivant.
L’Andrew Edlin Galery projette une exposition Storr en septembre 2014. Celle du Pavillon Carré de Baudouin à Paris (France) dont j’ai rendu compte le 24 février 2012 (Storr j’adore!) n’aurait elle donc servi qu’à stimuler des appétits américains ? On peut se le demander. L’avenir dira si Mr Edlin renouvellera, grâce aux découvreurs de Marcel Storr, l’opération commerciale si bien montée avec Nathan et Kiyoko Lerner, les découvreurs de Henry Darger.
Il faut simplement avoir conscience que chaque fois qu’on parlera maintenant de Marcel Storr, cela équivaudra (du fait de cette exclusivité) à mettre deux thunes dans le bastringue du marchand new yorkais. Ce qui n’est pas à priori déconseillé, ouaf, ouaf, wao, wao.
BONUS 1 : Un autre Animulien nous envoie ce lien avec d'autres photos de l'édition 2014 de O(U)AF
BONUS 2 : la réaction d'un lecteur épris d'anonymat et de points sur les i.
Ça commence très fort.
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20:39 Publié dans Ailleurs, art brut, De vous zamoi | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : oaf 2014, outsider art fair | | Imprimer | | |
13.05.2014
Crimes et châtiments : Zoom sur Zoummeroff
Le hasard veut qu’au moment où paraît Subjectivité et vérité, le cours de Michel Foucault au Collège de France en 1980-1981, la Bibliothèque Philippe Zoummeroff passe en vente à l’Hôtel Drouot. Du moins sa partie consacrée aux Crimes et châtiments.
Un fort documenté catalogue dostoïevskien, décrivant 423 numéros, accompagnera cette vacation du vendredi 16 mai. Des bouquins, des manuscrits, des photos, des dessins, et même des objets curieux, tel un meuble à système contenant un trombinoscope criminel.
Ils méritent tous d’être estampillés «Surveiller et punir»! A la réserve peut-être du Capital de Karl Marx (n°353) dont on se demande ce qu’il fait là. Ce n’est pourtant pas l’œuvre de ce philosophe barbu qui fera problème. La Maison d’enchères Pierre Bergé & Associés a préféré en revanche retirer deux lots de la vente. L’un était une reliure à insertions de peau humaine (n°237). Celle de Louis-Marius Rambert (1903-1934).
Cet assassin repenti avait légué ses superbes tatouages à son médecin, le lyonnais Jean Lacassagne, auteur en 1934 d’un Album du Crocodile sur les Tatouages du «Milieu».
De semblables «prélèvements» seront montrés dans l’Exposition Tatoueurs, tatoués qui commence au Quai Branly mais la dimension commerciale change -on en conviendra- la donne.
Aussi Benoît Forgeot, l’un des experts de la vente, aurait-il tort de se désoler. C’est avec raison qu’il rappelle dans Le Monde du 9 mai 2014 que «cette collection n’a rien de fétichiste, elle est au contraire militante». Clarisse Fabre, auteur de l’article qui cite ces propos, précise : «Industriel à la retraite, Philippe Zoummeroff est un collectionneur engagé. Militant contre la surpopulation carcérale, il a créé une bourse pour la réinsertion des détenus».
Ceci dit, c’est étonnant que dans un corpus qui brasse les méfaits d’autant de grands sacripants (Landru, Dillinger, Bonnot, Marie Besnard, Dominici, Petiot, etc.), un corpus qui traite d’un tas d’horreurs historiques (tortures, massacres, sorcelleries, injustices), on n’enregistre pas de véritables dérapages.
Cela tient sans doute au choix rigoureux de l’iconographie du catalogue, toujours curieux, jamais complaisant. Vous m’avez comprise : il faut vous procurer cet ouvrage avant que l’étude soit en rupture de stock. Il deviendra vite collector.
Outre des infos sur des incunables du tatouage (les 12 photos de Robert Doisneau du n°245), il contient en effet bien des choses dignes de passionner des Animuliens addict aux dérivés de l’art brut.
Par exemple une flamboyante section de Dessins de prisonniers dont ceux d’Emile Simonet, dit Fanfan, chef d’une bande d’apaches dont le talent fut remarqué aussi par Jean Lacassagne.
Toutes ces merveilles, y compris la dernière (?) lettre et le dernier (?) dessin de Jean-Baptiste Troppmann (1849-1870) l’assassin de Pantin, sont visibles le jeudi 15 mai (11-18 h), salle 7.
Après, faudra sortir votre thune pour les avoir et les revoir. Mais ça, ce n’est pas interdit.
BONUS La photo de Rambert torse nu figurant dans la vente a été publiée en novembre 1932 dans le n°15 de la revue Paris Magazine. Elle illustrait un article de Roger Frédéric sur les Tatouages. Elle y est attribuée aux services du Docteur Locard, Directeur du Laboratoire de Police de Lyon.
19:39 Publié dans Encans, Images | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe zoummeroff, michel foucault, dessins de prisonniers, jean lacassagne, tatouages, tattoo, crimes et chatiments, tatoueurs tatoués | | Imprimer | | |
09.05.2014
Scottie Wilson à l’université
Au chapitre des re-découvertes, il faut signaler le début d’une exposition Scottie Wilsonnienne à Ottawa le 12 mai 2014. Hé oui, on vernit le lundi au Canada! Ce qu’on nous promet? Des «œuvres inédites» conservées dans les collections du pays. L’occasion, paradoxalement, pour les commissaires, Jill Carrick et Pauline Goutain de montrer là-bas comment le grand Scottie fut chouchouté en Europe par les surréalistes et Dubuffet.
Pauline Goutain, on la connaît bien. C’est un membre du CrAB. L’expo ottawouaise durera jusqu’au 7 septembre 2014. C’est dire que vous pourrez très bien la visiter pendant vos vacances d’été, surtout si vous êtes Québécois.
Elle se tient au Cuag (Carleton University Art Gallery). Cuag, c’est rigolo comme nom. Et c’est facile à stocker dans une mémoire. Même une mémoire de piaf comme la mienne.
16:13 Publié dans Ailleurs, art brut, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, scottie wilson, pauline goutain, jill carrick, ottawa | | Imprimer | | |
08.05.2014
Versailles : le Rose et le Noir
Encore Versailles. La poésie naturelle fleurit partout. Pourquoi pas à Versailles? A la mairie, par exemple : ce billet rose trouvé par un de mes émérites correspondants au guichet de l’Etat-civil. Un petit texte un peu sinistre rédigé d’une main légère, presque fantômatique.
Tombé de quel porte-cartes? Tout piqueté d’aiguille fine comme un talisman. «Bien sûr, ce n’est pas moi qui ai tenté de corriger l’orthographe des derniers mots dont le double sens m’enchante» souligne mon informateur.
C’est au verso d’un papillon officiel qui ne date pas d’hier que ce document autographe, digne de figurer dans mon reliquaire électronique, a été réalisé. J’espère qu’il vous plaira autant qu’il me plait, selon le souhait de l’Animulien sagace qui le découvrit
12:28 Publié dans De vous zamoi, Glanures, Ogni pensiero vola, Poésie naturelle | Lien permanent | Commentaires (0) | | Imprimer | | |