02.10.2006
Lausanne reçoit Richard Greaves
23:55 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Richard Greaves, art brut | | Imprimer | | |
21.09.2006
Australian outsiders
Vernissage hier à la Halle Saint-Pierre. Vernissage rapide parce qu’après : rencart dans le 14e avec Violette et Sibylle pour aller bouffer des écrevisses, du foie de veau au pain d’épices et le délicieux blanc manger de L’Amuse bouche, un très sympa resto de la rue du Château, si vous voulez tout savoir.
Vernissage donc, en vitesse, dans la rotonde du haut, pleine de jeunes géants blonds et de broussards barbus aux chapeaux décorés de plumes sauvageonnes. Des Australiens, vous avez reconnu. Un peu partout, on parlait un anglais sonore, rieur et en bonne santé. Est-ce pour ça que l’expo s’appelle «Australian outsiders» ? L’expo et le catalogue bleu des mers du sud qui pourtant ne contient pas un mot d’anglais. Dans ces conditions pourquoi ne pas avoir traduit «Australian outsiders» par «Outsiders australiens» ? Sans doute parce que «aliens» sonnerait mal à des oreilles anglo-saxonnes, j’imagine? Quant à ce qu’il y a voir, c’est plutôt les amateurs de «singuliers» qui vont encore se régaler. J’avoue ne pas avoir été trop chatouillée par des tendances lourdes qui s’observent dans ces productions : esthétique de la récupération, influence des mangas, psychédélisme des couleurs, réseautages médiumniques un rien crispés. Mais c’est varié et parmi la vingtaine d’univers très différents que l’accrochage s’efforce de faire coexister sans gommer les tensions, il y a des choses interloquantes comme ces temples-maisons-miniatures de Javier Lara-Gomez. J’ai pas détesté aussi certains tableaux de Travis Mitchell, surtout quand ils deviennent épais, que la pâte s’y accumule un peu sérieusement. Kif-kif pour les superpositions de dessins découpés, tendant à la charpie, des compositions de Gunter Deix. J’avoue ne pas avoir été vraiment convaincue par les encres et gouaches de Liz Parkinson bien que 3 d’entre elles ont été achetées par la Collection de l’Art brut à Lausanne sur instigation de tonton Dubuffet. Pour moi, la vraie surprise est venue des yeux à répétition, des bouches noires et des lunettes opacifiantes des terribles portraits de Stavroula Feleggakis (vous savez bien qu’il y a des Grecs partout).
00:40 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut | | Imprimer | | |
14.09.2006
Vincent et moi au Québec
Prenez l’autoroute direction Est, l’autoroute Félix Leclerc, sortie Bourg-Royal, à gauche à l’intersection de la rue d’Estimauville, puis à droite à celui du Chemin de la Canardière, le stationnement est gratuit. Est-ce que ça fait pas rêver ? Evidemment c’est un peu loin si vous habitez Pantin, Belleville ou la Belle de mai. C’est à Beauport pas loin de la ville de Québec, chez nos cousins. Entrez au 2601 de la dite Canardière, dans l’hosto psy le plus ancien du pays et cherchez la salle Marie-Renouard. Si vous avez peur de vous perdre vous pouvez consulter le site avant de partir. Salle Marie-Renouard, du 22 septembre au 1er octobre 2006, vous pourrez visiter une exposition d’œuvres «singulières, intenses et diversifiées, tant dans leur style que dans leur propos» selon le topo du souriant et psychologue François Bertrand (à lunettes) qui figure sur le joli dépliant que j’ai reçu par la poste. Le dépliant qui s’épluche comme une orange et l’invitation à fenêtre ouverte qui l’accompagne nous précisent que cette expo «met en valeur 50 œuvres d’art réalisées par 28 artistes du programme Vincent et moi» et que notre «présence serait très appréciée». Ce programme, fondée en mai 2001, se définit comme un «accompagnement» destiné à faire «connaître et reconnaître la contribution artistique» de personnes qui reçoivent des soins psychiatriques au Centre hospitalier Robert-Giffard.
Evidemment, au vu des œuvres représentées, on ne peut pas dire que ce soit de l’art brut, ça relèverait plutôt de ce qu’on appelle ici l’art-thérapie mais il peut y avoir des exceptions. Vigilance donc, restons curieux. Et puis ces Québécois ont une façon non dénuée de tact de s’exprimer sur ce qu’ils font. La présidente d’honneur, Nelly Arcan a le bon goût de se présenter comme auteur et non «auteure» ainsi qu’on le lit souvent de l’autre côté de la mare, ce qui me porte sur le système. Vernissage le jeudi 21 septembre 2006 à 17 heures, 23 heures pour vous, animuliens français.
00:25 Publié dans Ailleurs, Expos | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : art-thérapie | | Imprimer | | |
09.09.2006
Dom chez Tom
Avec ses voitures garées en épis comme des hors-bord, la rue de Messine, à hauteur de la galerie du même nom (n°1), a presque des allures de port breton par beau soleil et vent du large soufflant du parc Monceau dans les cheveux des platanes géants.
Votre petite âme errante, sachant que Janko Domsic allait bientôt poser son sac à cet endroit est allée faire pour vous du cabotage dans ce quartier de trottoirs si larges qu’ils ont l’air d’être tout exprès faits pour les soirées de vernissage. Le jeudi 21 septembre 2006 entre le thé et l’apéritif (17-21 h) ce sera celui d’une nouvelle exposition d’œuvres du cosmogonique Croate dont j’ai déjà eu l’occasion de vous parler et qui s’est imposé «comme une des figures les plus importantes de l’art brut» pour citer texto le carton d’invitation de la galerie, tout noir à l’intérieur et tout couleur à l’extérieur.
C’est avec la collaboration de Jennifer Pinto Safian de l’insulaire bonne ville de New York que Thomas Le Guillou, seul maître après Dieu de la goélette Galerie Messine, organise cette expo qui va sans doute marquer la rentrée brute à Paris et espèrons-le, la rentrée tout court.
Dom chez Tom = Hissez haut.
C’est jusqu’au 10 novembre.
23:40 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Janko Domsic, art brut | | Imprimer | | |
05.09.2006
Unica Zürn chez saint Pierre
U. Zürn-Portrait de H. Bellmer-Collection abcd
Avec Zürn, Martine Lusardy, qui pilote la caravelle (toujours en quête de terres inconnues) de la Halle S-P, s’attaque à un sujet difficile mais passionnant. Ceci du 25 septembre 2006 au 4 mars 2007, avec vernissage « monstre » (du moins je l’imagine) le mardi 26 septembre à partir de 18h30. Présence obligatoire. Votre petite âme errante ne tolérera aucune excuse et si votre chéri(e) s’est mis en tête d’aller se faire une toile ce soir-là, divorcez ! Parce qu’une exposition Zürn c’est capital, foi d’Animula. Mais je m’échauffe, je m’échauffe et j’en oublie le principal : vous inviter, sur un ton gracieusement haletant, à filer sur le site de la Halle, à la minute, s’il vous plaît !
01:00 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Unica Zürn, art brut | | Imprimer | | |
04.09.2006
Talents cachés à Issy
C’est à Issy-les-Moulineaux que l’expo crèche, du vendredi 15 au dimanche 24 septembre, cette fois-ci. Au Centre Culturel PSTI (Promotion Sociale par le Travail et l’Insertion), 10 rue de Vanves, précisément.
12:00 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut | | Imprimer | | |
31.08.2006
Jules Leclercq à la Catho
Même fermé le MAM bouge encore.
En association avec l’Université catholique de Lille, il arpente pour la 5e fois ce qu’il a convenu d’appeler ses Chemins de l’art brut. Pour cette première escapade hors les murs de Villeneuve d’Ascq, reconnaissons qu’il fait fort. C’est une exposition sur un ténor mal connu de l’art brut que le Musée d’Art moderne Lille Métropole nous annonce en effet en cette rentrée des classes.
Bon, allez je vous fais pas languir, il s’agit de Jules Leclercq, grand brodeur devant l’Eternel. Jules Leclercq (1894-1966), comme Pénélope, appartient à la race des détricoteurs. S’occupant du tri du linge à l’hosto psy d’Armentières où l’ont conduit dès 1940 ses hallucinations, il récupère et effiloche tissus et vieilles chaussettes (de l’archiduchesse) qu’il commence à broder en tapisseries à partir de 1949.
Auparavant, créateur d’une autre mode pour un autre monde, il détestait pas se confectionner, selon le témoignage du Dr J. Serret, des vêtements assez personnels, parmi lesquels une casquette brodée de l’inscription Mort à Benoit, gentillesse spéciale destinée à pourrir la vie du surveillant-chef qui avait signé son admission.
Pour ses broderies, Leclercq délaissa les cahiers où il rédigeait de longues suites de conjurations contre les menaces dont il se croyait l’objet. Cet ex-chiffonnier, qui se proclamait médium et «donneur de feu», bâtira une œuvre originale avec ses tapisseries.
Comme ses écrits, elles «regorgent de sexe» pour s’exprimer poliment, à la façon de Michel Fontan, auteur d’une préface sur lui. Madeleine Lommel qui a beaucoup bossé dans le passé pour faire connaître les créations de J.L. a bien voulu gratifier sa petite âme errante d'un texte et d’images. Question doc sur le sujet, à part un petit dépliant que l’Aracine pondit aux temps héroïques du Château Guérin de Neuilly sur Marne pour une expo Leclercq de fin 1988 à début 1989 (j’avais encore mes couettes), il n’existe, à ma connaissance, que le fascicule Sandoz de Claude Nespor paru dans la série Psychopathologie de l’expression en 1970 mais c’est duraille à trouver chez les bouquinistes. Alors j’attends beaucoup du catalogue qui, je l’espère, accompagnera l’expo de la Catho de Lille (60, bd Vauban).
Le vernissage est le vendredi 15 septembre à 18h30 et ça dure jusqu’au 16 décembre 2006, sauf le jour du Seigneur et les jours fériés. Quant à la messe de rentrée, c’est le 27 septembre à 18 h 30 et, pour celles et ceusses que ça intéressent, y’a un colloque pluri (hi,hi) disciplinaire de prévu en plus le samedi 7 octobre.
12:10 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Jules Leclercq, art brut | | Imprimer | | |
10.08.2006
Ça Valence avec le RAF
23:55 Publié dans Ailleurs, Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut | | Imprimer | | |
05.08.2006
Art brut en Bohême et en Moravie
A tous les Leblanc qui sont dans le noir et à toutes fins utiles, voici en vrac, pour ceux que les palmarès font flipper, références et images du catalogue de la première expo d’art brut en République tchèque, organisée par Alena Nadvornikova en 1998 à la Galerie hlavniho mesta Prahy. L’Art brut, umeni v puvodnim (surovém) stavu : c’est le titre amputé de tous ses sacrés accents que je n’ai pas le clavier pour. Si vous voulez lire Madeleine Lommel, Joëlle Pijaudier-Cabot, Bruno Montpied en tchèque c’est idéal.
01:35 Publié dans Ailleurs, De vous zamoi, Ecrits, Expos | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jan krisek, art brut | | Imprimer | | |
02.08.2006
Livre sans nom pour mondes miroirs
11:55 Publié dans Expos, Images | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut | | Imprimer | | |