26.01.2007
Vendita all'asta a Montecarlo
Monaco captive le monde brut!
«L’eusses-tu cru (comme dirait Don Camillo), ma p’tite Ani ? Dis merci à M. Gérard Nicollet pour avoir remarqué ta note du 17 janvier 2007».
C’est ma super-nounou qui parle, elle a raison. Je sais que vous me suivez depuis longtemps, cher Chercheur de sons, et moi aussi je me prive pas de faire des descentes sur votre blogue qui me laisse pantoise étant donné mon ignorance musicale crasse.
Pour répondre à vos questions je vous dirai que j’ai parlé de l’expo Zürn ici et là, de l’expo Australian outsiders le 21 septembre 2006 et de celle d’Artaud dans Qui a gagné le quizz de Noël ? Quant à l’expo Beauté insensée (sans s) de 1995, je vous ai filé l’image de la couverture du catalogue le 29 octobre dernier (Bettina à la Fiac…). Vous voyez comment je suis ! I-rré-pro-cha-ble.
Sauf que j’ai oublié de vous conseiller d’aller dans Toutes les archives en bas de ma colonne archives puis dans Archives par tags, c’est très commode pour rechercher un nom ou un thème traité sur mon blogounet.
A moins que vous ne préfériez le Blogbar, qu’il ne faut pas confondre avec le dog-bar, vu qu’il n’est pas fait pour les chiens.
Carte des œuvres mises en vente
Mais je piapiate, je piapiate et pour un peu j’oublierais de vous remettre une couche de Monaco. Vous savez que ce rocher a tendance à attirer les ventes publiques.
Il s’en prépare une belle consacrée à l’art dit outsider (auction sale oblige !).
Je vous répercute le communiqué tout droit venu d’Italie à ce sujet :
In questa occasione, una quarantina di opere dell'Atelier Adriano e Michele andranno all'incanto.
23:55 Publié dans De vous zamoi, Encans, Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : unica zürn, antonin artaud, art brut | | Imprimer | | |
22.01.2007
H P : Réalités de 1955
Saucisson brioché, tablier de sapeur, cervelle de canut… Votre petite âme errante ferait bien de temps à autre de s’offrir un petit bouchon lyonnais, ça lui donnerait l’occasion de se tenir au courant de l’actualité artistique entre Saône et Rhône. Je dis ça parce que j’enrage d’avoir loupé la rétrospective du photographe Jean-Philippe Charbonnier, I think we met before, HP, à la Galerie Le Bleu du ciel.
Cette exposition consacrée aux images de la folie ordinaire, Gilles Verneret et Agathe Gaillard ont recherché d’anciens travaux inédits de Jean-Philippe Charbonnier (de l’agence Rapho) réalisés en 1954 dans divers établissements psychiatriques de la région parisienne et de province.
Cela a donné lieu, heureusement, à un petit catalogue très soigné que l’on peut se procurer aussi à Paris à la Galerie Agathe Gaillard, 3 rue du Pont-Louis-Philippe dans le quatrième arrondissement, co-éditeur de l’ouvrage. Cela ne coûte pas cher, mais même si ça devait vous mettre sur la paille, achetez-le pour les bouleversants clichés qu’il contient.
Jean-Philippe Charbonnier, le plus méconnu (il faut que ça change !) des grands photographes humanistes français a su, sans aucun misérabilisme, témoigner de la vie quotidienne, des souffrances, des méthodes thérapeutiques de l’époque (électrochocs, notamment).
L’une de ses photos nous intéresse particulièrement. Elle représente un patient de l’hôpital de Clermont de l’Oise en train de crayonner sur un mur de sa chambre qu’il a déjà couvert de dessins.
On retrouve ce créateur à l’œuvre dans une autre photo de Charbonnier parue dans le reportage pour le magazine Réalités, en janvier 1955 avec un texte d’Hervé Bazin.
Ce document-là est déjà plus coton à trouver. Chapeau aux Archives de la Presse qui me l’ont procuré en moins de 3 jours.
00:10 Publié dans Expos, Gazettes, Images | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art brut | | Imprimer | | |
17.01.2007
Beautés insensées à Monaco
Surmenée par ses problèmes de clé et de serrure, votre petite âme errante, désireusede mettre ses neurones en vacances, a décidé d’aller danser le mambo à Monaco.
Non, peuchère, je galèje.
Je veux simplement dire que je veux vous signaler l’expo Beautés insensées (ça me rappelle quelque chose, mais quoi ?) qui a débuté le 10 janvier 2007 dans la Principauté par un vernissage où il fallait venir en tenue de ville (et non en itsi bitsi petit bikini) c’est le carton d’invitation qui le recommandait.
Sous la houlette du MNNM, Nouveau Musée National Monaco, c’est à la Salle d’Expo du Quai Antoine 1er que ça se passe. Le sous-titre est bien alléchant : Figures, histoires et maîtres de l’art irrégulier. C’est plus ou moins d’art brut dont il est question là comme le confirme le communiqué de presse qui n’arrête pas de roder autour de ce mot. Mais, bon, va pour Irréguliers puisque Irréguliers veut dire : Adolf Wölfli (encore lui), Giovanni Battista Podesta, Franca Settembrini, Tarcisio Merati et Antonio Ligabue, Michel Nedjar, Pinot Gallizio même !
Au cas où vous liriez pas bien les dates sur l’affiche, je vous les répète : du 10 janvier au 25 février 2007.Selon les infos dont je dispose, cette expo conçue par l’historienne d’art Bianca Tosatti est la reprise de celle qui a été présentée à Bergame en Italie au printemps 2006, Palazzo della ragione (joli nom, n’est-ce-pas).
Un catalogue ? Oui, il y en a un : Skira, près de 400 pages, près de 400 photos et repros en noir et en couleurs, essais, biographies et présentation du choix d’œuvres «irrégulières» provenant de collections publiques et privées, européennes et californiennes.
Alors c’est le moment d’étrenner les belles fringues que vous avez attrapées dans les soldes. Faites-vous un petit plan jet set à Monaco. Et pour vous donner bonne conscience, ratez pas la sélection d’œuvres inédites de Jacques Riousse, prêtre-ouvrier et artiste ayant bossé à St-Martin de Peille près de Monac. Vous me raconterez, parce que là je nage.
23:30 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : giovanni battista podesta, franca settembrini, tarcisio merati, antonio ligabue, adolf wölfli, art brut | | Imprimer | | |
04.01.2007
Un mariage à la mode
Le placard à nouvelles c’est comme mon armoire à pharmacie.
Je l’ouvre et les sticks anti-shine, le makeup base et le lifting contour lèvres me sautent à la figure.
Pour mettre de l’ordre dans tous ça après, je vous dis pas.
Et les news, c’est pareil, je sais jamais quoi ramasser en premier.
Au hasard donc et puisque les mariages de la carpe culturelle avec le lapin brut sont à la mode, je manquerai pas La Folie au féminin / Waanzin is vrouwelijk, une exposition du Musée Dr Guislain à Gand/Gent en Belgique.
D’abord parce que vous n’avez plus que jusqu’au 28 janvier pour y fourrer le museau et surtout parce que vous y verrez des œuvres de femmes issues de la Collec Prinzhorn soi-disant «confrontées» avec des œuvres d’artistes femmes contemporaines qui n’ont visiblement en commun avec les premières que leur appartenance au beau sexe.
L’art brut est un lapin agile
la culture une grosse carpe de Fontainebleau
00:20 Publié dans Expos, Ogni pensiero vola | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art brut | | Imprimer | | |
02.01.2007
Art brut 2007 : 2 rétrospectives et 1 vente
Meilleurs vœux mes petits (animu)loups ! J’espère que vous serez contents de la nouvelle année car elle nous en promet de belles. J’ai noté quelques réjouissances en perspective pour vous faire saliver. Tout d’abord, ça va faire mal, l’expo Martin Ramirez à l’American Folk Art Museum de New York. «The first major retrospective of the self-taught master in more than 20 years» comme ils disent sur le site de l’AFAM.
Photo Phyllis Kind Gallery
Cela commence le 23 janvier 2007, autant dire sur les chapeaux de roues. Faudra vous procurer absolument le catalogue, surtout si vous lisez l’anglais ou l’espagnol. Sinon, vous aurez encore 137 illustrations en couleurs à vous mettre sous le verre progressif. L’expo déclinera 70 œuvres sur papier, ce qui est beaucoup pour ce créateur. Elle durera jusqu’au 29 avril. Le catalogue, sous la direction de Brooke Davis Anderson, commissaire de l’expo, coûte 45 dollars mais le change est favorable en ce moment.
Février, le plus court des mois verra le retour de Lobanov, «le plus important auteur d’art brut russe» selon le site de la Collection de l’Art brut à Lausanne qui lui consacrera à partir du 16 février une rétrospective, «la première grande» of course. Pour l’occasion, Lobanov a russifié l’orthographe de son prénom. Il a troqué son «Alexandre», trop occidental pour un «Aleksander» plus kremliniquement correct. Ne vous laissez pas désorienter pour autant. Il s’agit bien de ce créateur fasciné par les armes à feu dont la Galerie Messine avait, en 2003, largement contribué à révéler l’œuvre : Alexandre Lobanov pour ne pas le nommer. Le catalogue de cette galerie comportait 3 auteurs à son générique. Celui que nous promet Lausanne en alignera 19 sous les houlettes de Dominique de Miscault et Alain Escudier, responsables de la publication.
Augustin Lesage
Préparation de la vente d'art brut du 20 avril 2007
Je vous dirai encore que l’étude Tajan prépare sa grande vente d’art brut de printemps et puis j’éteindrai ma bécane pour me jeter dans les bras de Morphée.
00:10 Publié dans Ecrits, Expos | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Martin Ramirez, Alexandre Lobanov, Augustin Lesage, art brut | | Imprimer | | |
24.12.2006
L'art brut voyage de Suisse en Extrême-Orient
A mon tour, je souhaite pantoufles bien remplies, douce nuit et bûches crémeuses aux grisons et aux grisettes, aux animuliens et animulionnes.
Tout particulièrement à Terezie, Yanco, Pya, Teresa, Bruno 1, Béatrice, Christian, Pascale, Michel, Michèle, Philippe, Estel, Lili, Super-Nounou, Jeanne, Jean-Louis, Madeleine, Barbara, Jo, Alain, Catherine 1, Bruno 2, Hugo, Alfred, Valérie, Larsen, Catherine 2, Violette, qui ont bien mérité du village global.
Sans oublier les membres de l’Atelier Incurve que je viens de rencontrer sur la toile en direct de leur lointain Japon, notamment monsieur Terao Katsuhiro dont j’ai le plaisir de vous montrer les labyrinthiques et urbains dessins.
Les étoiles scintillent du côté de l’Extrême-Orient dirait-on, si j’en crois ce titre : «brut», pêché dans une page toute d’idéogrammes vêtue, émanant, je crois, de The Kyoto Shinsburn Co Lt à qui je lance cette bouteille à la mer : «would you be kind enough to tell us what « brut » means for you or to translate in english (or better in french) some of your texts ?».
Avant de vous endormir, le sourire sur vos lèvres, humides encore de bulles festives, la pensée qu’une rétrospective Jean Dubuffet se tient en ce moment au National Museum of Contemporary Art Deoksugung de Séoul en Corée vous bercera sans doute.
22:20 Publié dans Ailleurs, Expos, Images, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : art brut, terao katsuhiro | | Imprimer | | |
19.12.2006
Qui a gagné le quizz de Noël ?
Antonin Artaud par Jean Dubuffet
Merci à tous les sympathiques animuliiiiiens qui ont répondu si viiiiite au grand Quiiiizz de Noël et bravo surtout à vous les fiiiilles qui vous êtes montrées si fiiiines mouches.
La gagnante du concours c’est Béatrice ex-aequo avec Teresa (et non «za», signor Decharme, vous confondez avec Terezie). Béatrice, la plus rapide et Teresa la plus précise.
Car il s’agissait bien d’Antonin Artaud dont je ne saurais trop vous engager à aller visiter l’exposition à la Bibliothèque Nationale de France (site François Mitterrand) ne serait-ce que pour le plaisir d’être fouillé par Sécuritas (comme dirait Chéri-Bibi) à l’entrée.
J’ai eu beau tricher en vous présentant la feuille à l’envers, nos deux lauréates ne se sont pas laissées prendre au piège. Teresa s’est même approchée très près de la source puisque ces dessins et ce texte hâtivement griffonné sont extraits d’un Cahier Ivry, janvier 1948 dont Gallimard nous offre (enfin «nous offre», c’est 39 € quand même) un parfait fac simile accompagné d’une transcription typographique des textes.
Je vous restitue celle de notre page :
circonscrire
dont on peut discuter,
écrire
est un monde mort
les mondes vivants
sont invisibles
Parlons maintenant un peu du prix. En dépit de ma réputation d’incorruptibilité, je n’ai rien contre le commerce d’art et je me verrais bien marchande de soupe tant il est vrai qu’une soupe aux fanes de radis peut être un chef d’œuvre entre des doigts de fée. C’est donc un cadeau soupe-surprise que nos deux gagnantes recevront très bientôt de notre part. Les garçons qui n’ont pas su se décider complètement et qui sont restés entre la chèvre et le chou devront se contenter de mes félicitations.
00:05 Publié dans De vous zamoi, Expos, Jeux et ris | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : Antonin Artaud, Jean Dubuffet, art brut | | Imprimer | | |
11.12.2006
Du côté du Salon d’automne
Telle que vous me voyez, je viens de me faire le salon d’automne !
Vous allez me dire que je suis maso mais ça vaut le coup parfois d’aller enquêter «du côté d’ailleurs» (comme dirait Pierre Dac dont mon chéri vient de m’offrir l’intégrale en 8 CD). C’est vrai qu’à force de consommer de l’art brut, on en oublierait presque que ça existe l’honnête peinture, tout ce qu’il y a de plus dépourvu d’invention.
Je me suis donc gavée de kilomètres de pseudos Picasso, de clones de Mondrian, de Paul Klee, de Klasen ou de Christophorou, sans oublier les émules de De Stijl, du cubisme et de l’abstraction géométrique. Tous ces tableaux, bien peints à-la-manière-de, bien éclairés et parfaitement présentés dans un Palais des Congrès Est de Montreuil hyper clean (métro Robespierre, jusqu’au 17 décembre).
Avec toute cette diversité, je plains le gars qui a fait l’accrochage. J’ai admiré l’humour avec lequel il a installé une hyper-réaliste scène de nudisme devant la vitrine des sandwiches.
Qu’allait faire Animula dans cette galère?, vous direz-vous. Accompagner des cousins de province très gentils, pardi. Comme elle s’ennuyait un peu, elle a fureté un peu partout et découvert 2 ou 3 choses dignes d’intérêt quand même, sur les bords.
Une vidéo un peu dure sur le peintre Rustin réalisée par Charles Bedu, Sainte-Anne la folie qui confronte le spectateur avec une personne au destin tragique ayant servi de «modèle» à l’artiste.
Une installation de «bébés domestiques» en résine (mâtinés bouledogues mélancoliques) due à une certaine Prune, réflexion efficace sur l’hybridité et la frontière entre l’homme et l’animal.
Enfin pour en revenir ou s’approcher, de ma monomanie de prédilection, les photos de Romuald Abel (Report Art Photographiste) qui révèle une série d’abris de fortune et témoigne de la créativité populaire sans cesse résurgente des deshérités de notre temps, nomades par force parce toujours poussés loin des yeux des gens ordinaires par les maîtres-chiens.
22:50 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (11) | | Imprimer | | |
05.12.2006
Art brut, art culturel : des relations contre-nature ?
Ce que ça vole haut, ces temps-ci, je vous dis pas ! Un récent et sagace commentaire de S.H. à propos de mon post du 6 brumaire 2006 : Jules (Leclercq) et Diego (Velasquez) s’interroge sur la nécessité de peser l’un et l’autre sur la même balance. Faudrait pas la pousser beaucoup pour que votre petite âme errante trouve comme lui «saugrenue» cette insistance du dossier d'aide de l’expo de Lille à trouver des origines velasquézoises à la tapisserie de l’homme du commun d’Armentières.
Pour tordues qu’elles soient, les relations entre l’art brut et l’art culturel n’existeraient-elles cependant pas ?
On peut en douter depuis que Wölfli a fait une pub à la soupe Campbell, depuis qu’Aloïse a fourré des papiers de chocolat et collé des images de Vierge à l'enfant dans ses œuvres.
Il est certes plus confortable de nier ces relations contre-nature en se crispant sur une position dubuffetienne pure et dure que de chercher à les élucider. Mais c’est fermer les yeux sur les gueules pleines de crocs d’Auguste Forestier où il est difficile de ne pas entendre l’écho de la Bête du Gévaudan qui continuait à gronder du côté de l’asile de Saint-Alban.
De telles rencontres du 3e type existent bien. La théorie du fossé infranchissable entre art brut et art cul est bien gentille mais elle est un peu ravageuse dans le genre manichéenne.
Il reste à penser la distance qui existe entre l’autoportrait de Dürer et le dessin de Curzio di Giovanni (voir ma note du 21 novembre : Visitez l’atelier d’Adriano e Michele), il reste à élucider les processus de transformation qui métamorphosent l’un en l’autre et c’est ça qu’est passionnant, mes p’tits Animuliens, pas de savoir si l’art brut est né en Suisse ou en Lozère.
Ceci dit, quitus à Mr S.H. : cela devient en effet furieusement tendance de comparer les images brutes et les images cultu au petit bonheur la chance.
J’ai peur que l’exposition 20 œuvres dans 20 musées (1er déc. 2006-30 janv. 2007) de nos amis d’Art en marge ne cède un tantinet à cette mode.
20:30 Publié dans De vous zamoi, Expos, Images | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art brut, Jules leclercq, Auguste Forestier, Adolf Wölfli, Aloïse Corbaz, Art en marge | | Imprimer | | |
04.12.2006
Zoom sur Air Loom
C’est pas mauvais des fois d’écouter ses lecteurs, aussi votre petite âme errante se fait-elle parfois l’écho des suggestions alléchantes qui lui parviennent par voies diverses. J’aurais déjà dû attirer votre attention sur l’expo Air Loom à la Collection Prinzhorn de Heidelberg qui durera juqu’au 15 avril 2007.
Le sous-titre en allemand est un peu dur à avaler avec ces grands mots composés :
mais la tradoche en anglais nous éclaircit un peu la chose :
The Air Loom and other dangerous influencing machines
Si j’ai bien compris le site internet et le dépliant de la Collection, avec ses toutes petites photos que j’emprunte quand même, ce serait la première fois que ces machines d’influence se trouveraient au centre d’une exposition.
«Machines d’influence» ou «machines à influencer», ça dépend du côté où on se place mais vous aurez compris qu’il s’agit de ces dispositifs inspirés par des technologies variées (télégraphe, rayons X, ondes radio) à des inventeurs hallucinés désireux de rendre compte, au moyens de croquis précis, des influences diverses dont ils se sentent l’objet.
Le clou de l’expo semble être une machine de 7 mètres de haut réalisée en 2002 par Rod Dickinson, artiste anglais, d’après les dessins d’un pensionnaire de l’asile de Bethlam (Bedlam) du nom de James Tilly Matthews (1770-1815).
«Cela me fait penser», m’écrit mon informatrice, «à un dessin de la SFPE (Sté Fr de Psychopatho de l’expression) qui a été exposé à Athènes en 2004 dans l’expo internationale L’Autre rive/The Other side».
Bonne fille, elle me joint le verso du dessin en question avec le texte explicatif du dessinateur. Et ça c’est un scoop parce qu’on l’a pas vu à Athènes, selon elle.
00:10 Publié dans Ailleurs, Expos | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : art brut, collection prinzhorn, james tilly matthews, hugo rennert, johanna natalie wintsch, robert gie, jakob mohr | | Imprimer | | |