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25.11.2015

Mille et une

Pour celles et ceux qui s’inquiètent de mon silence, quelques points sur les ii. Nécessité tout d’abord de confirmer ce fait :

animula vagula c’est fini, a-ni-ni fini.

Non faute de matière; il y aurait au contraire trop à dire. Mais en dix ans d’exercice, le jus vert du monde -cela n’aura échappé à personne- a tourné en eau de boudin.

Inéluctablement ce sont les impératifs du commerce qui se sont mis à légitimer toute valeur dans un domaine qui n’avait pas de prix. Même si pour cela il fallut retourner le gant de crin de l’authentique pour le glisser dans la culotte du zouave néo-dadaïste et officiel.

En clair :

Là où l’on parle d’art brut aujourd’hui, c’est qu’il n’y est plus.

Là où en revanche il existe c’est qu’il n’est point nommé.

Voilà pourquoi, votre petite âme errante, convaincue d’être plus audible à défaut d’être entendue, a rejoint l’équipe d’un nouveau blogue où vous reconnaitrez son légendaire mauvais esprit.

Pour le nouveau blogue cliquer ICI

00:55 Publié dans art brut, Blogosphère, De vous zamoi, Ogni pensiero vola | Lien permanent | Commentaires (10) | |  Imprimer | | Pin it! |

12.04.2015

Louis Pons fait sa mise en plis

Mes peintres préférés sont Érik Satie

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Lewis Carroll

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Alfred Jarry

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Ce n’est pas moi qui le dit c’est Louis Pons. J’ai déniché cette sémillante phrase dans les profondeurs d’un plus tout jeune catalogue du Point Cardinal.

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louis pons 2.jpgAvouez qu’elle monte à la tête! Reliefs, objets, assemblages, écrits, dessins, les œuvres de cet artiste octogénaire (mais on ne dirait pas) ont toujours ce pouvoir d’entraîner l’esprit vers des voies surprenantes et des sentiers de traverse lumineux. Par la manière unique qui est la sienne de pincer les cordes de notre sensibilité.

Quitte à faire grincer la harpe existentielle. On rêve de Pons. On digère Pons. Pons nous gratte la peau de l’âme. Bon, on ne présente pas Pons. Il est trop connu pour que je me donne ce ridicule. Lisez par exemple ses souvenirs sur Joë Bousquet transcrits par Alain Paire. Quant à ce que Polysémie dit de son actuelle exposition dans la galerie du même nom, je ne vous le copierai pas.

Je laisse ce genre de facilité à cette Suzon Grisou qui, dans la blogosphère «brute», abuse du droit de citation en se faisant duplicatrice de communiqués qu’elle n’a pas écrit. Je préfère penser que vous êtes capables de suivre un lien. Et bien assez fines mouches pour distinguer le réchauffé au micro ondes de la cuisine maison mitonnée par Animula.

«Repos, vous pouvez fumer!» comme dit mon martial daddy quand il sent qu’il faut passer à autre chose. Sans me laisser défriser davantage, je reviens donc à Snop.

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A Pons si vous aimez mieux car il lui arrive de signer à l’envers. A Louis Pons et à la poste. A ce noble moyen de communication, il semble que Pons ait été depuis longtemps associé. En 1971 déjà le catalogue mentionné plus haut offrait au lecteur des reproductions de ses oeuvres sous forme de cartes postales détachables.

Quiconque a eu l’occasion d’approcher l’artiste dans un vernissage sait qu’il sacrifie de bonne grâce au rituel des dédicaces. La correspondance n’est pas pour lui faire peur. Même s’il est vraisemblable qu’il doive se ménager aujourd’hui. Ses missives, même courtes, sont toujours empreintes d’originalité un peu désespérée, d’humour décalé, d’absurde philosophique.

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Dans le cadre étroit permis par le format des enveloppes, il aime enfermer ses oiseaux désarmés, ses personnages rétrécis, ses hybrides plus ou moins bien articulés. Une humanité touchante, vaguement délirante, irréelle et aléatoire. On appelait ça du mail art. Polysémie préfère dire : art postal. Cette francophonie est tout à son honneur. Jusqu’au samedi 9 mai 2015, la galerie Polysémie se consacre à cette facette de l’art de Louis Pons. 100 dessins et des pensées. Réunis sous le titre : Mise en plis. Dans la ville natale de l’artiste. A Marseille.

18.11.2014

Difficulté des locutions

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Dans la désopilante série animulionne de Nos amies les bêtes, la palme de l’art brut revient aujourd’hui au Figaroscope pour ce hardi constat du «Grand reporter, Arts» Valérie Duponchelle dans son article du 12 novembre 2014 sur l’actuelle exposition de la maison rouge :

«Bruno Decharme a trouvé son alma mater (sic) en Antoine de Galbert (…)».

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L’alter égotisme n’est plus qu’un souvenir!

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01.09.2014

9 ans d’animulation

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de mes débuts chez Favreau à Yviers

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le 4 septembre 2005

de Madeleine Lommel sur mes ondes

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le 8 avril 2006

quand j’ai révélé Giovanni Bosco au monde de l’art brut

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les 25 mai et 16 juin 2008

d’Hassan, l’inconnu de Barcelone

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le 14 septembre 2010

des retrouvailles avec Marcel Landreau

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 le 18 octobre 2009

de l’homme de nulle part

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 le 28 septembre 2011

des bâtisses de Richard Greaves

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 le 13 octobre 2005

 que Miss Ming a écrit pour moi un acrostiche

Ange aux
Nuances
Imbibées, les
Murmures des
Artistes

Vibrent
Au
Gout de l'
Univers
Lumière de l'
Ame

le 28 mai 2013

de Caroline Bourbonnais

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 le 18 juin 2011

 

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03.02.2014

Les niches du génie

Du Canard enchaîné (n°4866) cette brève à propos d’un chirurgien esthétique sud-coréen : «il utilisait les os de mâchoire retirés sur ses patients pour réaliser des objets de décoration». Voir aussi Libération.

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Sur gentside.com le 31 janvier 2014, cette apparition mystique révélée par Virginie Guichaoua :«Après être tombée dans l’escalier Paula Asuna voit Jésus-Christ apparaître sur son pied» (De l’hématome au fils de l’homme).

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Et grâce à l’Huffington Post du 29 janvier 2014, ce témoignage sur la créativité enfantine ou comment un jeune visiteur de la Tate modern de Londres se vautre sans vergogne dans l’art minimal à 3 millions de dollars.

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Les experts vous le diront : le génie se niche partout.

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18:34 Publié dans Ailleurs, Blogosphère, De vous zamoi, Nos amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (2) | |  Imprimer | | Pin it! |

23.09.2013

Art brut : ça press aux petits coins

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Le Venezuela manque de papier toilette. Pas nous. Et pour ceux qui aiment lire aux petits coins, la lecture ne manque pas. D’où l’utilité des revues de presse.

On peut choisir son canard (contemporain). Surtout quand celui-ci fait dans le hors-série avec rétro-pédalage dans le hors-les-normes. On peut mais c’est fatigant.

Et c’est fatigant aussi de vous conseiller (ou vous déconseiller), chers lecteurs animuliens, quand d’autres le font très bien à ma place.

Aussi, pour cette fois, permettez que je passe le crachoir (avec allégresse) au Schtroumpf émergent :

Art press vire à l’art brut… !

Après avoir depuis 40 ans conchié tout ce qui est de l’ordre de l’affectueux, du populaire, du sensible, du tripal, de l’expressionnisme, du spontané, de l’autodidacte et du «hors-normes», voilà donc qu’aujourd’hui, le magazine Artpress vient d’émettre un  hors-série sur l’art brut…

Certains voient là, comme un signe d’humanisation de la pensée artistique dominante, et s’en félicitent… Moi je vois plutôt là comme un reniement-récupération d’une vilénie record et d’un cynisme, d’une ignominie, et d’une impudence à vomir.

Que l’art brut soit devenu aujourd’hui un produit de spéculation intellectuelle et de placement financier me semble particulièrement odieux…

et je reviendrai sur cette question.

20:31 Publié dans art brut, Blogosphère | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, hors série, hors les normes, schtroumpf émergent | |  Imprimer | | Pin it! |

08.02.2013

Ça gaze à l’OAF

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La tempête de neige arrive sur NYC. L’OAF l’a échappé belle! Les affaires sont faites à Chelsea. Le bruit court qu’on aurait vendu 3 fois plus que d’habitude. La presse de là-bas tresse des couronnes à Mr Edlin. Ses chaussures sont bien cirées pour l’hiver. Bravo. Evidemment, ça donne des idées. Et si on remplissait les musées avec les vieux stocks outsideux? C’est vrai, quoi, pourquoi se contenter des établissements spécialisés? Y’a du blé à s’faire, moi, je vous l’dis. Bien sûr faudra convaincre les institutionnels du monde entier de faire voisiner leurs petits trésors avec des autodidacteries plus ou moins mal coiffées.

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Bien sûr faudra mettre tout en œuvre pour nier le gouffre qui existe entre l’art brut pur laine et la majorité du mainstream commercial. Mais où est le problème? Le temps qu’on nivelle tout et que le public n’y comprenne plus rien, on se s’ra fait un max de thune. Et quand on aura bien brouillé les repères, on passera à autre chose. On vendra des boules à la neige en été et du gaz hilarant en hiver.

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lib del 2.jpgMais on en est pas là. Surtout chez nous où l’on graffite sur la Liberté. Surtout chez nous où ça sent mauvais dans les musées. On n’en est pas là. Et pour vous le prouver votre petite âme errante poursuit son debriefing de Fair grâce à l’un de ses envoyés spéciaux qui lui a rapporté quelques zimages du cru Outsider Art Fair 2013. Voici donc un petit défilé de mode en vrac. En commençant par les robes de Larry Calkins.

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Près d’un Titanic de George Widener, un Joël Lorand chez Henry Boxer.

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Bill Traylor dans la pénombre

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Un bout du stand Judy A. Saslow : les Européens Christine Sefoloscha et Gérard Cambon

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«Et le stand vue de face», me dit mon correspondant : «Traylor, Nedjar, Bourlier (…) et je ne sais plus qui».

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Il poursuit par un de ses préférés: Terry Turrell à la galerie American Primitive (chez «ce vieux sage» d’Aarne Anton)

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et Ramirez «chez Ricco/Maresca ou Carl Hammer», il ne sait plus bien.

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Moi non plus. On me pardonnera les approximations. Il y a urgence.

gazette drouot n°5.jpgLa Gazette vient d’arriver et le Museum of Everything trône sur la couverture. Décidément on aime l’art brut à l’Hôtel Drouot! L’article de Patrick Le Fur est illustré d’une ronde de Darger et d’un emmaillotage de Judith Scott.

Il relate des propos pointus de Marc-Olivier Wahler sur «le software» qui «l’a emporté sur le hardware» auxquels je comprends que couic avec ma petite tête de piaf. Il oppose –ce qui n’est pas faux– «l’accrochage» everythingnoble (pardon, j’ai pas pu m’en empêcher!) à l’universel «white cube». Il feint de croire que l’éclairage de cave du Chalet Société est «volontairement sourd et diffus». C’est son droit.

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Via Dans le collimateur

Là où je le suis moins c’est quand il nous informe sans rire que l’entrée d’Exhibition #1.1 est «libre» et que les 5 € dont on vous taxe sans faiblesse pour voir le show Brett constituent un «don recommandé».

19:44 Publié dans Ailleurs, Blogosphère, Gazettes, Images | Lien permanent | Commentaires (4) | |  Imprimer | | Pin it! |

21.12.2012

Ne vous montez pas la tête avec l'art brut

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On s’amuse comme on peut. En Suisse comme dans les Corbières. Même si on n’a pas toujours un pic de Bugarach sous la main.

collection de l'art brut,poupées mannequins,morton bartlett

Même si le calendrier maya s’est fourré le doigt dans l’œil. Car il faut bien le reconnaître, on s’est monté la tête avec l’Apocalypse promise et nous voilà de retour dans le même train train animulien.

collection de l'art brut,poupées mannequins,morton bartlettOn s’est monté la tête c’est aussi le titre d’un blogue partenaire de La Tribune de Genève.

Dans sa note du 18 décembre 2012, l’auteur de ce blogue sous-titré «mais on va pas rester perché-e-s (…)» donne ses impressions sur la collection de l’Art Brut de Lausanne. Avec une sincérité évidente dans l’expression de l’ambivalence.

Ce blogueur suisse «aime osciller» mais il «aime mieux être ravi». C’est son droit. Et il ne nous cache pas que le ravissement manque pour lui à l’appel lorsqu’il arpente «les sombres allées» du musée d’art brut. Lisez son texte pour voir si j’exagère mais le fait est que celui-ci ne manque pas de termes paradoxalement péjoratifs : «Fascination et pesanteur», «Eclat (…) si souvent sans beauté», «œuvres affolantes (…) comme pâteuses». «Ni élégance, ni légèreté, ni équilibre, ni maîtrise. Un déversement».

Des œuvres «tirées in extremis d’un néant» où l’on sent que l’auteur du blogue les laisserait volontiers. «Univers géniaux sortis des tiroirs» où l’on pourrait les «renfermer». rappelons qu’il s’agit de rien moins que des œuvres d’Aloïse, de Wölfli, de Madge Gill, de Scottie Wilson, de Clément, de Lesage, de Crépin et tutti quanti. Toutes les vedettes de l’art brut piedestalisées par Jean Dubuffet. Inélégantes, lourdes, déséquilibrées, sans maîtrise on vous dit!

En revanche divine «surprise» : les poupées de Bartlett, ce petit piment d’une perversion passée au crible de la culture bellmerienne!  On s’est monté la tête «adore». «Gracieuses» et «magnifiquement exécutées» s’exclame-t-il. Normal : on est en terrain connu. «Inquiétantes» ajoute-t-il mais tout le monde peut se tromper. Je vous laisse juges.

Mais pour aider à votre réflexion je vous quitte sur plusieurs images de quelques petits mannequins de présentation croisés sur les comptoirs d’un grand marché de tissus bien de chez nous.

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18.12.2012

Jardin de Gabriel-novembre 2012

Gabriel Albert. Sans commentaire, cette photo de JL Bouteloup que j’emprunte au Journal d’une élue de la Région Poitou-Charentes.

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Sans commentaire mais non sans lien à ma note du 15 mai 2011 : Un geste pour Gabriel Albert.

14.11.2012

Dom, le héraut des mystères de l’Hérault

Paressseuse comme je suis en ce moment, j’attends tout du hasard, autre façon de dire : mes lecteurs. Et justement aujourd’hui c’est jackpot. M’est tombé dans la boîte une série d’infos héraultaises envoyées par un confrère blogueur «un peu touche-à-tout, fouineur, canyonneur, rêveur» (j’en passe) et capable d’enthousiasme pour ce que les hommes et la nature ont pu fabriquer de spectaculaire» (si possible de concert) : Clément Dom

A propos de concert, vous feriez bien d’aller voir ce clip d’un jeune groupe d’indie pop montpellierain. D’abord parce que c’est frais, ado, motorisé, avec 4 garçons dans le vent des années 60/70 revue par The Kooks et des gentilles copines qui viennent faire de la figuration. 

 

Pourquoi? D’abord pour qu’on dise pas que je crache toujours sur la culture et/ou sur la zique. Ensuite et surtout parce que Nasty Kelly (les musicos) ont l’avantage de répéter dans un jardin merveilleux et une «villa mystère» comme je les aime et vous aussi.

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Cet univers d’un bricoleur, inventeur, chercheur d’eau et chercheur «d’or du temps», recèle des monceaux de belles choses intéressantes en matière de sculpture, architecture, troglodytisme, design mobilier, conçues et réalisées par un seul homme pendant sa longue existence.

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Roger Peridier (c’est son nom) loin d’être l’original que certains s’imaginaient, avait trouvé tout un tas d’astuces créatives pour améliorer et embellir sa vie tout en offrant une belle tranche de poésie visible pour ses concitoyens de passage devant son terrain de Castries.

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Même si Roger s’est absenté définitivement en 2003, sa demeure et son jardin gardent une impressionnante allure malgré les déprédations du temps, le plus méchant petit voyou iconoclaste qui soit.

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Il faut sans barguiner en faire une gloire locale qui rayonnera sur le dehors et aspergera les touristes en visite en Erau (occitane façon de dire Hérault). 

machineries.jpgJ’exagère? Que non. Vous n’avez qu’à, pour vous en convaincre, aller sur la note superbement illustrée que Clément Dom consacre à l’œuvre puissante de Peridier.

art brut,roger peridier,environnements spontanés,hérault insolite,horace diaz,nasty kelly Je lui emprunte quelques clichés et quelques précautions qu’il n’oublie pas de dispenser aussi. Roger Peridier n’est pas du gibier à classement et indexation mais un homme dont le travail et l’invention méritent la célébration.

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Parler de lui impose le rappel du nécessaire respect en la matière. Bannissons les réflexes industriels et sachons ne pas nuire à ce que nous aimons, d’autant qu’il y a une succession en cours dont il faut encourager les droits et les efforts pour la préservation (ce n’est pas incompatible).

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Clément Dom, par ailleurs, a consacré plusieurs posts à des sites souvent captivants de sa région, sans balancer comme le font certains blogs irresponsables les adresses et le code de la porte des créateurs mais en fournissant assez d’indices de situation aux gens vraiment intéressés.

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