01.03.2007
Hommage jazzy au facteur Cheval
Et maintenant … miousic ! On sait que je n’y connais rien mais ce n’est pas une raison pour fermer ses oreilles. Musique et Facteur.
Non, ce n’est pas du joufflu Olive et de ses 500 signatures dont je veux vous parler mais du roi des facteurs, j’ai nommé Cheval Ferdinand.
Un hommage musical à son célèbre Palais idéal, c’était fatal, ça devait arriver un jour.
C’est chose faite depuis la sortie le 22 février 2007, aux éditions Le Chant du Monde d’un album du pianiste Edouard Bineau intitulé L’Obsessioniste. Une suite de pièces pour piano seul ou pour piano et clarinette (en duo avec Sébastien Texier).
Toutes ont, parait-il, un lien avec le site ou avec son créateur. A vous de voir, je veux dire d’entendre. C’est lors d’un concert à Hauterives en 2004 dans le cadre d’un festival que l’idée de cet hommage serait venu à Bineau. «Folie et poésie, tendresse et provocation, légèreté et puissance, mégalomanie et humilité» tels sont les mots qui viennent à la bouche de ce musicien quand il évoque cette rencontre. A la réflexion ça fait un bon programme, Animula vote pour.
23:00 Publié dans Zizique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ferdinand cheval, art brut | | Imprimer | | |
25.02.2007
Théophile Bra, un illuminé romantique
Coucou, me voilà. Vous pensiez déjà que j’étais H.S. Pas du tout. J’en avais soupé de surveiller mon indice de skiabilité et de raboter les cailloux sur mes Rossignol. Alors, je pose mon bonnet lapon et je retourne à Paris et à mon blogounet d’amour. Car ça tombe bien; figurez-vous qu’il y a quelque chose à voir en ce moment. Ouf, ça faisait longtemps ! Sang d'encre que ça s’appelle, cette expo dont je vous cause.
C’est au Musée de la vie romantique, au 16 de la rue Chaptal (9e), une charmante maison de campagne nichée au cœur du quartier Saint-Georges, cher aux artistes du 19e.
On y montre les très peu connus dessins de Théophile Bra (1897-1863), un sculpteur accablé de commandes officielles sous la Restauration et la Monarchie de Juillet.
C’est Violette qui a repéré Bra dans le Figaroscope n°19457 (semaine du 21 au 27 février 2007). «Bouge-toi» m’a-t-elle dit, tu n’as que jusqu’au 10 juin pour découvrir ces visionnaires délires à la plume qui vont en laisser plus d’un sur le derrière». J’y suis allée, elle avait raison.
Parallèlement à ces bronzes aux savantes patines qui nous laissent froids, Théophile Bra, à la suite d’une crise mystique survenue en 1826, a développé une intense production de dessins surprenants accompagnés de textes frénétiques traversés d’éclairs poétiques.
Il y exploite, avec un talent qui anticipe parfois sur l’art moderne (Picasso, Max Ernst, collages) les ressources de l’automatisme (taches d’encre interprétées), du jeu des mots («Bouddha, Bouddhisme, boudeur»), du spiritisme, du magnétisme, des idéogrammes inventés.
Bra est l’auteur d’un Evangile rouge (chez Gallimard), journal intime nourri de ses théories mystico-artistiques. Il y décrit ses hallucinations
Je ne sais trop s’il sombra vraiment dans la folie mais il termina sa vie dans l’oubli et la solitude, lèguant des milliers de pages à la ville de Douai dont il était originaire. 130 ont été sélectionnées ici. C’est la première expo à Paname de cette œuvre CAPITALE.
Le catalogue est très bien (30 €). Les gens du musée très accueillants. Une dame à l’entrée du jardin oriente les visiteurs avec le sourire.
18:45 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Théophile Bra | | Imprimer | | |
16.02.2007
Leclercq au séminaire
Après tous vos crêpages de chignons ramireziens, je ne sais plus très bien si vous voulez aimer ou connaître, vous creuser le ciboulot ou vous laver le cerveau, vous shooter à l’Angelico ou au Panamarenko, souffler dans les bronches à Jeannot (Dubuffetto) ou pisser dans le violon d’Ingres.
La démocratie participative, c’est pas d’la tarte sur notre planète brute, je vous prie de me croire. Mais tant pis pour les intellophobiques je ne peux pas laisser passer le séminaire du GREC (rien à voir avec les vases à figures rouges) du samedi 24 février 2007 sans vous en avertir.
Si vous avez 5 euros qu’on vous demandera pour «participation aux frais», allez-y, c’est 83 boulevard Arago à Paname et c’est Lise Maurer et Geneviève Piot-Mayol qui s’y collent.
Bon, le titre craint un peu : De la trinité en déroute au sinthome (glop, glop, glop !) mais sachez qu’il s’agira tout simplement de Jules_Leclercq.. C’est pourquoi Savine et Christophe (Faupin et Boulanger) seront aussi de la partie, de 14 à 16 heures 30.
00:20 Publié dans Parlotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jules Leclercq, Panamarenko | | Imprimer | | |
15.02.2007
Village Voice chante faux
N’en déplaise à Mikael Angel, l’exposition Ramirez est en passe de rendre oufs nos Rouletabille d’outratlantique. Le déconophone est ouvert à plein régime et c’est à qui assaisonnera son potage avec l’hénaurmité la plus carabinée qui se puisse écrire.
La preuve en est cette audacieuse déclaration inaugurale dans un article du Village Voice du 8 février 2007 titré Broken Angel : «Martin Ramirez is the 20 th-century Fra Angelico» !
C’est un certain Jerry Saltz qui mêle ainsi son grain de sel dans un concert qui prend la tournure d’une opération de propagande concertée. Soyons reconnaissants à cet auteur qui a le mérite de clamer sans vergogne ce que d’autres se contentent de suggèrer mezzo-voce.
Loin d’être coiffé des grelots, Ramirez était, selon Jerry (Jerry !, Jerry ! Jerry !) sain comme l’œil, très cultivé et brillant dessinateur. Voilà tout. Encore un peu et vous verrez que s’il se taisait c’était faute de parler bien l’américain. N’hésitant pas, sans preuve d’aucune sorte étayée par des documents psychiatriques et en l’absence du principal intéressé, à rectifier le tableau clinique, Saltz l’affirme bien haut : Ramirez après avoir été ramassé par la police pour vagabondage «was then misdiagnosed as schizophrenic, catatonic, and manic depressive».
Mais puisqu’on vous dit que ses madonnas nous ramènent à Ingres aussi bien qu’aux vases grecs de l’antiquité ! Vous êtes dur de la feuille quand même !
La prochaine fois, je demanderai la recette de «l’oreille de porc à la Van Gogh» à Jules-Edouard Moustic. Banzaï !
00:50 Publié dans Ailleurs, Expos, Gazettes, Nos amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : martin ramirez, art brut | | Imprimer | | |
13.02.2007
Hu et End, étoiles de l’art brut
Non, ce n’est pas Bonnie and Clyde, Nénette et Rintintin, Nicolas et… Pimprenelle, Ginger et Fred, c’est Georgine et Paul que le MAM de Lille-Métropole délocalise à Libercourt, commune du Pas-de-Calais.
Georgine Hu qui battait monnaie sur papier hygiènique
Paul Engrand, plus connu sous le raccourci de Paul End popularisé par Dubuffet dans Honneur aux valeurs sauvages, sa conférence de 1951 à la Fac de lettres de… Lille.
Deux étoiles au firmament de l’art brut, Hu et End, pardon Hu et Engrand (j’aurais toujours du mal à troquer Balthus contre Balthasar Klossowski).
La rencontre Georgine Hu et Paul En(gran)d donnera lieu à vernissage le vendredi 16 février à 18 h au Collège Jean de Saint-Aubert. Parfaitement ! ça existe ! On peut même voir le trombinoscope des anciens élèves sur le site de la ville de Libercourt.
00:25 Publié dans Expos | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Georgine Hu, Paul Engrand | | Imprimer | | |
11.02.2007
Martin Ramirez, on en parle, on en parle
J’y découvre des choses qu’on soupçonnerait pas. Ainsi, dans le beau triptyque pour l’expo Lobanov à la Collection de l’Art brut de Lausanne, au milieu des photos d’Olivier Laffely, cette mention : «Visite en langage parlé complété (pour les malentendants)». Initiative heureuse, surtout s’agissant de l’œuvre d’un créateur dont la surdité entraina le mutisme, l’internement et la rage de ne pouvoir s’exprimer et se faire comprendre.
Elle mérite le Bon Point d’Honneur spécial Animula que je distribue avec parcimonie. Elle gagnerait à se généraliser. Cela donnerait des expos Emile Ratier où les cartels seraient en braille, des expos Kosek où les visiteurs seraient tenus d’apporter leur bouteille d’eau minérale.
Je compte sur vous pour trouver des tas d’autres idées poétiques.
Quand j’entends dire que la famille de Martin Ramirez (qui cessa, lui aussi, de parler durant son internement) ne possède pas une seule œuvre de son aïeul je ne peux m’empêcher de penser que cela pourrait peut-être s’arranger. Il suffirait qu’à chaque transaction de ses tableaux, les marchands acceptant de gagner moins, les collectionneurs de payer plus, réservent une petite somme à une Fondation Ramirez créée à cet effet.
Et comme j’y vais carrément quand je me lance dans l’utopie, je me dis qu’on pourrait demander 1 dollar de plus à chaque visiteur de l’expo Ramirez de New York et quelque thune supplémentaire à tous ceux qui voudront conserver le catalogue en souvenir.En attendant, voici en prime la libre opinion d’un lecteur sur le même sujet :
23:55 Publié dans De vous zamoi, Expos, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Martin Ramirez | | Imprimer | | |
10.02.2007
A chacun sa sirène
Retour sur le plancher des vaches pour vous dire que j’ai rangé mon placard à chaussures.
Parmi les 70 paires qui constituent mon pedibus-patrimoine il me manque malheureusement celle qui figurait dans la vente Art populaire-Curiosités le 7 février à Drouot-Richelieu. Martine Houze, l’expert, qualifie d’«imposantes» ces «chaussures de métier» (j’ai envie de dire : de chantier) du XVIIe ou XVIIIe siècle. J’adore leur grosse bouille de curé campagnard avec leur six épaisseurs de cuir renforcées par des chevilles de bois. Si Chabichette décide demain de m’en offrir une paire du même genre brut plutôt qu’une paire de ces douillettes charentaises dont elle inonde son département, je promets de voter pour elle.
Question curé, j’ai pas de conseil à vous donner mais allez voir quand même la note que Pascale Herman a baptisée sur son blogue : L’Eglise parlante du Ménil-Gondouin (Orne).
L'église parlante rénovée
J’y ai collé un commentaire relatif aux soutanes indépendantes d’esprit et créatrices.
Parmi celles-ci, un petit salut au chanoine Joseph Thibaud de Luçon qui, dans les années 30, agrémenta son jardin de sculptures animalières en ciment armé. Quelqu’un sait-il ce qu’elles sont devenues ? On n’en a qu’une mauvaise photo dans un livre de mémoires que Thibaud publia en 1935 avec, pour illustrations, ses gravures perso qui ressemblent à du Cordel.
23:55 Publié dans Jadis et naguère, Sites et jardins | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Anatole Jakovsky, Victor Paysant, Joseph Thibaud | | Imprimer | | |
09.02.2007
Le mur de Martias
De Rouen à Sotteville-lès-Rouen, il n’y a qu’un pas et votre petite âme errante le franchit d’autant mieux qu’elle a reçu sur sa messagerie des tas d’ encouragements à poursuivre son bla-bla malgré la crève qui lui coupe le sifflet.
«J’ai été pas mal en accord spirituel avec toi» lui sussure-t-on d’un pays voisin.
«Ta note se rapportant aux travaux de Charbonnier est fascinante» lui murmure-t-on d’outre-Atlantique.
Quant à l’image du sieur Aulard dans son commentaire du 22 janvier à HP Réalités de 1955 : «un dessinateur qui ouvre des fenêtres très serrées les unes aux autres», elle provoque chez une de mes lectrices cette interrogation : «Faudrait-il voir aussi dans les sculptures de Martias, taillées sur les pierres du mur d’enceinte de son hôpital, des fenêtres ouvertes sur l’imaginaire, une tentative de désincarnation désincarcération ?».
Mais qui est ce Martias dont elle nous parle ? J’ai enquêté dans mon environnement de réducteurs de têtes et j’ai reçu des précisions tout ce qu’il a de claires de madame Béatrice Steiner, double-psy de son état. Comme c’est déjà tout rédigé, je vous en fait profiter tel quel parce que c’est l’heure de mon antitoussif.
Adrien Mesmin Martias a été admis à l’hôpital psychiatrique de Sotteville Lès Rouen le 4 février 1932 dans un pavillon «d’aliénés difficiles». Il y est mort de dénutrition comme des milliers de malades mentaux pendant la guerre, le 11 février 1943, à l’âge de 42 ans.
Après cinq années de tension et d’agressivité restées dans la mémoire des soignants de l’époque, un apaisement progressif se produit et s’installe de façon durable alors qu’il entreprend une activité de sculpture sur les pierres du mur fermant la cour du pavillon, ouvrant un espace de liberté au lieu même de l’enfermement.
Ce mur fut démoli en 1962 et nous devons à la vigilance du Dr Roland Beauroy la conservation d’une trentaine des pierres sculptées par Martias avec un simple silex, une clé de boîte de sardines ou un moignon de cuiller. Tous les renseignements médicaux ont disparu dans les destructions de la guerre. Ne restent que des témoignages et quelques informations administratives recueillies par le Dr Paul-Edmond Huguet et publiées en 1964 avec le Dr Beauroy aux Annales Médico-Psychologiques. Jean Dubuffet s’est intéressé à ces travaux comme en témoigne un courrier de 1965.
Le Dr Huguet a confié sept de ces pierres sculptées à la Section du Patrimoine de la Société Française de Psychopathologie de l'Expression et d'Art-thérapie. Elles ont été exposées à Athènes en 2004 lors de l'expositon L'autre rive
23:55 Publié dans De vous zamoi, Jadis et naguère, Musées autodidactes disparus | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : adrien martias, art brut | | Imprimer | | |
04.02.2007
Brut, Con et Naïf
Je m’apprêtais à vous signaler que c’était reparti comme en 14 pour Jules Leclercq et que ce prométhéen brodeur était descendu dans mon Auvergne jolie, où le Musée Mandet de Riom accueille jusqu’au 1er avril 2007 l’expo Donneur de feu quand, tombant de Charybde en Scylla, je me suis chopée la première crève de l’année qui m’a laissé le nez dans mon mouchoir jetable. Je ne dis pas ça pour ceux que ma petite santé intéresse mais ravagée par les atchoums, le monde m’est apparu sous un jour plus vain.
A quoi bon vous recommander Con comme la lune, le spectacle-lecture de Jean L’Anselme et Denis Parmain le dimanche 11 février 2007 à la Halle Saint-Pierre ? Ne vous ai-je pas parlé déjà de ces «poésies au ris de veau, au ris au laid, pleine de ris aux mots», de ce poète à part, compagnon de route de Dubuffet et de Chaissac ?
Allez donc rabâcher d’ailleurs avec une quinte de toux toutes les trois phrases !
Votre petite âme errante a beau se bourrer d’aspirine, sa petite tête n’arrive à se concentrer sur rien. Tout juste si elle a pu parcourir d’un œil fièvreux le bébé-article sur les Naïves sirènes paru dans le dernier numéro d’Aladin, le magazine des chineurs. Il annonce l’exposition de la partie de la collection d’Anatole Jakovsky (et non : «Jadovsky», comme l’estropie le journaliste anonyme) consacrée aux sirènes.
J’avoue que je suis pas folle des sucreries de peintures représentées dans le dossier de presse de Sirènes en scène mais il y a là-dedans «une vingtaine d’objets décoratifs d’art populaire» qui pourraient peut-être valoir le déplacement jusqu’au Musée maritime, fluvial et portuaire, espace des Marégraphes. On signale aussi, raison de plus!, la sirène en cire à cheveux humains qui appartînt à Robert Desnos.
Les p’tits malins ont déjà vu ce troublant simulacre en 2003 dans l’expo du Pavillon des arts Trajectoires du rêve dont l’excellentissime catalogue se vend en ce moment pour une bouchée de pain chez les bons soldeurs, du genre Mona lisait.
23:25 Publié dans Expos, Lectures | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art brut, jules leclercq, jean l'anselme, anatole jakovsky | | Imprimer | | |
01.02.2007
Les vernis sages poussent à la roue
Bon, ben c’est pas tout ça, mes p’tits muliens et muliennes mais puisque vous êtes pas bavards en ce moment, il va falloir que je me décarcasse. Pas bavards, mais nombreux (merci), alors si vous avez dans l’idée de continuer à faire les voyeurs, ouvrez vos mirettes ça va commencer. Vous attendez pas cependant que je fasse dans la dentelle, ça urgeotte trop question actualité et les vernissages poussent à la roue. Alors je vous déballe en vrac pour aujourd'hui même, 1er février, à peu près dans les mêmes heures (18h/18h30) un vernissage à Paname et un à Bruxelles. Ce serait bien s’il y avait quelques Belges à Paris et quelques Français à Bruxelles mais les Suisses, les Italiennes et tous les autres citoyens du monde sont les bienvenus.
A Paris, c’est Romuald Abel, le photographe dont je vous ai parlé le 11 décembre 2006 (Du côté du Salon d’automne) qui montre son travail au Studio de Création Graphique Vincent Grégoire, 5 rue Notre-Dame de Lorette dans le 9e arrondissement, non loin de cet endroit magique où fut inventée la tarte à la Bourdaloue.
A Bruxelles, c’est l’Art en Marge qui nous invite à voir les œuvres de l’Autrichien Josef Hofer
Voir le film (version en allemand traduit en anglais) qui a été réalisé sur lui par Chris Lewis et Hans Wagner (source : Loreto Martin). Notez bien les rideaux de l’atelier!
et du Belge Karel Laenen.
L’Osterreichisches Kulturform, dont je vous ai touché 2 mots dans Mon Week-end à Prague, donne la main à cette expo.
Vous avez remarqué comme Animula devient tentaculaire ? Un vrai petit labyrinthe en son genre où l’on croise et recroise sa propre route. Si vous aimez les labyrinthes, foncez sur la vidéo et la note d’Atlas sur Gilles Tréhin. Tréhin c’est l’inventeur d’Urville, une cité imaginaire cosmopolite en pleine expansion, au fil de son crayon et de sa mémoire prodigieuse.
Ce jeune homme résidant à Cagnes, fait partie de ces gens -comme Temple Grandin ou Katia Rhode- qui semblent nés pour illustrer les capacités inouïes de l’esprit humain. Des «génies» diront ceux qui trouvent commode de se vautrer dans la transcendance. Des «autistes de haut niveau» disent les scientifiques qui ont inventé pour eux le syndrome d’Asperger.
00:35 Publié dans Expos, Images | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Josef Hofer, Karel Laenen, Gilles Tréhin | | Imprimer | | |