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30.03.2006

Raw Vision retourne aux sources

Yiiiiiiiiioupiiiiiiiiyouais ! Permettez que je pousse mon cri d’allégresse du 30 mars 2006 accompagné de ma danse spéciale qui rappelle celle des bonshommes gigueurs qu’on observe dans l’art populaire du Québec.
Il faut dire qu’on n’a pas tous les jours l’occase de compléter sa série de Raw Vision. Sans être une inconditionnelle de cette revue dont le look anglo-saxon touffu et lisse à la fois me porte parfois sur les nerfs, j’ai horreur qu’il me manque des numéros. C’est toujours pareil avec les revues : on les feuillette, on regarde les images, on n’a jamais le temps de les lire mais on y revient toujours. Par exemple, l’article sur les créateurs de sous-bois finlandais dans le n°46 de RV (spring 2004) m’avait laissée froide mais de voir les photos de l’environnement de Veijo Rönkkönen dans la nouvelle expo de la Halle St-Pierre, ça m’a donné un goût de «revenez-y».

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Aussi faut-il dire chapeau ! à Raw Vision qui vient de rééditer les 3 premiers numéros qui me manquaient. En ce temps-là, le canard à John Maizels faisait la part belle aux articles des auteurs français. Sous la houlette du collier de barbe maizelsien, on trouvait, par exemple, articles et portraits rigolos de : Jean-Louis Lanoux (sourire de la pampa), Laurent Danchin (lunettes à la Bertold Brecht), Bruno Montpied (barbichette léninienne).
Respectivement, dans le n°1, le n°2, le n°3.
Cela se passait au 20e siècle en plein tournant de 1989 et de 1990.
Les vedettes du moment étaient : Pierre Petit (de Bourges), Chomo (d’Achères-la-forêt), Charles Billy (Civrieux d’Azergues). De ce dernier, votre petite âme, errant dans le riant Beaujolais, a photographié les monuments liliputiens. Elle va vous en concocter un album en vous demandant pardon parce que le soleil tapait dur ce jour-là.

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Mais aujourd’hui, ce qu’elle remarque quand elle survole ces 3 numéros historiques c’est les extraordinaires machines volantes, le casque et le harnachement de chevalier du ciel de Gustav Mesmer (voir article de Paolo Bianchi dans RV n°3) qui rendent des points aux objets de Panamarenko qu’on a pu admirer en début d’année à Bruxelles.

23:55 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charles billy, gustav mesmer, panamarenko, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

12.03.2006

Recoins : arts, cantal et rock’n roll

C’est mon daddy qui m’a dégoté ça dans son «Auvergne jolie, parmi les bois, les monts, les vallées et les fleurs». Déjà que l’occupation de la Sorbonne l’avait porté à ébullition, alors un fanzine qui considère que les Animals sont «le meilleur groupe du monde», ça l’a réconcilié avec son époque. Le fanzine en question arbore une mise en page plutôt sage réalisée sur le matos de l’asso CREFAD, adhérente de Peuple et Culture, rézo qui prétend «rendre la culture au peuple et le peuple à la culture». Il n’en aborde pas moins des sujets marginaux mais très tendance : la boxe vers 1900, le rock’n’roll sauvage de 1958, l’humour fin de siècle et… les singuliers de l’art rustique (nous y voilà).
Au menu du number one : Stanley Ketchel, pugiliste Belle Epoque qui se motivait en imaginant que son adversaire insultait sa mère, Link Wray, rocker shawnee, «idole des délinquants juvéniles de la fin des années cinquante» (hello Mr Larsen !), des Hydropathes du genre Jules Jouy et Rodolphe Salis du Chat Noir, célèbre cabaret montmartrois.

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Cette petite revue qui crèche à Clermont-Ferrand (11, rue des Portes d’Argent), répond au nom peu incitatif de Recoins. Imprimée surtout en noir elle sonne comme la récréation d’un groupe de bobos locaux. Parmi ses rédacteurs, on trouve en effet universitaires, animateurs culturels clermontois, réalisateurs au Festival du court-métrage.
Ces joyeux drilles calembourdisent sur le côté novateur de leur entreprise («La plume au derme») et fanfaronnent sur le caractère inédit de leur icono qui sent pourtant son collage surréaliste. Là où ils sont forts, c’est dans la façon dont ils savent mettre l’eau (de Volvic) à la bouche de ceux qui naviguent entre singularité artistique, art populaire contemporain et art brut. Un article de ce Re coins-coins (j’ai pas pu m’en empêcher) nous en promet de belles à propos des «Artistes singuliers» et des «Singularités de l’Art du Cantal».
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Résidant à St-Flour, Mallesagne, Ally, Pierrefort, Antignac, ils s’appellent Mikaël Goldeman, Fernand Tichit, René Delrieu, Claude Rouchès, François Aubert. «Ils ont décoré de la manière la plus curieuse leur habitation, leur magasin, un site qu’ils se sont approprié ou bien ont dispersé leurs travaux à travers le pays» nous apprend Emmanuel Boussuge, l’auteur de l’article.
Alors, vivement les prochains numéros de Recoins qu’on s’en mette plein la lampe. On les attend comme la pompe aux pommes de La Boule de neige, le pâtissier glacier de la place de Jaude (malheureusement aujourd’hui en péril). On nous annonce d'ailleurs une contribution d’un certain Régis G. (suivez mon regard).



20:55 Publié dans Gazettes, Zizique | Lien permanent | Commentaires (1) | |  Imprimer | | Pin it! |

06.03.2006

Du NY Times au jardin d’Albisola

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Snob comme elle est, votre petite âme errante ne résiste pas au plaisir de vous citer, dans la version originale non sous-titrée, un article du New York Times du 3 mars courant : «You can imagine them as suitable settings for any number of fairy tales and children’s stories, especially those onvolving witches». Fûtés comme je vous devine, vous aurez bien sûr compris, chers animulâtres, qu’il est encore question ici des créations de Richard Greaves et des photos de Mario del Curto visibles à l’Andrew Edlin Gallery. Ce n’est pourtant pas seulement pour vous prouver que je ne vous recommande pas des expos bidon que je vous recopie le NYT. A propos des édifices dispersés sur la propriété de Richard Greaves, Roberta Smith, la journaliste auteur de l’article, nous dispense gracieusement le conseil suivant : «Call them what you will : installation art, land art, Art Brut, Situationist sculpture or a descendant of Merzbau, Kurt Schwitter’s mythic found-object environment». On a envie de chercher l’intrus dans cette liste. Nul doute que pour beaucoup, celui-ci serait «Situationist sculpture». A la réflexion, c’est sans doute le catalogue Richard Greaves anarchitecte qui a inspiré à Ms Roberta ce terme qui aura peut-être fait se retourner Guy Debord dans sa tombe. L’un des auteurs dudit catalogue fait en effet état d’une postface de Debord à un livre du peintre Asger Jorn sur Le Jardin d’Albisola.
Avec gourmandise, je me suis reportée à ce bouquin que j’ai eu le bol d’HT sur la Toile bien qu’il soit paru à Turin en 1974. C’est un album un peu du genre Inspirés et leurs demeures. A côté des photos du jardin, des sculptures, des fresques et des mosaïques de Jorn par Bartoli, dont je vous restitue quelques échantillons, j’ai eu la surprise de découvrir dans le texte de Guy Debord, intitulé De l’architecture sauvage, une allusion au facteur Cheval.
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23:30 Publié dans Gazettes, Sites et jardins, Vagabondages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art brut, richard greaves, guy debord, asger jorn | |  Imprimer | | Pin it! |

18.12.2005

Damien Hirst et l’Homme du commun à l’ouvrage

C’est un des artistes «les plus cotés du monde», selon le dernier numéro d’Arts Magazine. Il s’appelle Damien Hirst et l’une de ses œuvres, exposée dans une galerie, a été royalement fichue à la poubelle par un agent chargé de l’entretien dont on ignore malheureusement le nom. Cela se passait en 2001 à Londres, nous apprend Christine Kerdellant, l’auteur de l’article d’Arts Mag intitulé Bouteilles (con)signées. L’œuvre en question était «un amas de bouteilles vides, cendriers pleins et tasses à café sales», ce qui fait que "l’homme du commun" a pu expliquer son geste splendidement désinvolte sans avoir recours à des théories iconoclastes. «Je n’ai pas pensé que ça pouvait être de l’art» s’est-il contenté de dire. L’artiste (je parle de Damien Hirst) aurait paraît-il bien ri. Un bon point pour lui. Il n’en a pas moins reconstitué l’amas de détritus grâce à la photo prise pendant le vernissage. C’est le genre d’histoire qui chatouille les zygomatiques de votre petite âme errante. Pas les vôtres ?

19:50 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (5) | |  Imprimer | | Pin it! |

08.12.2005

Sur la route de Drouot

Mea culpa. Votre petite âme errante s’est fichu le doigt dans l’œil en vous signalant la vente Charbonneaux du 16 décembre 2005 à l’Hôtel Drouot of Paris. Sur la foi de La Gazette, je vous disais qu’il y avait 2 Aloïse là-dedans. En fait c’est tout un cahier de 24 pages qui passe à la salle 4 (je sais jamais si c’est en haut ou en bas, consulter le panneau). Un cahier signé Aloïse Corbaz sur la couverture, avec 12 dessins pétants de pastels et crayons de couleurs. Doubles par dessus le marché (comme les cornets de glace). medium_cahier_aloise_2.2.jpgPour vous donner une idée, c’est à peu près au format du cahier édité en fac-simile (voir image ci-contre) par abcd et le Contemporary Folk Art Museum de Kaustinen (pour ceux qui savent pas, c’est en Finlande) en 2003 et qui est toujours dispo, je crois. Il y a moins de dessins mais c’est drôlement pas mal quand même.
Il faut croire que cette diablesse d’Aloïse était coutumière de ce genre de cahiers d’exercices puisque la Collec de l’Art brut à Lausanne (pour ceux qui savent pas, c’est en Suisse, la patrie de la petite Louise que j’embrasse, ainsi que sa maman, en espérant que c’est fini la scarlatine) en possède un superbe qu’elle a reproduit à l’identique en 1993 (superbe). Pour ceux et celles qui pourront pas se payer le cahier de la vente Charbon -entre 20 et 50 mille zeuros prévus- qu’ils se procurent, faute de grives, son catalogue pour quelques thunes. Ce nouveau cahier d’Aloïse y est figuré en entier, dans un format hélas un peu mini-rikiki.

00:00 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Aloïse Corbaz | |  Imprimer | | Pin it! |

03.12.2005

Sur la route de Pontoise

L’art brut, aujourd’hui, passait par Pontoise pour un Hommage à Jean-Louis Ferrier. On vendait la Bibliothèque de ce critique d’art à la salle de la rue Saint-Martin avec renfort de citation de Paul Valéry : «Toute œuvre exige qu’on lui réponde, et une littérature (c’est-à-dire un commentaire) écrite ou non, immédiate ou méditée, est indivisible de ce qui pousse l’homme à produire» A bon entendeur salut, mes petits animuliens ! . Jean-Louis Ferrier, c’est ce gars qui a écrit un bouquin sur Les Primitifs du XXe siècle -Art brut et Art des malades mentaux- en 1997. «Malades» j’aime pas trop, mais je me serais bien goinfrée 2 ou 3 choses de la vente de ce Jean-Louis là, tel ce n° 67 qui proposait par erreur (lapsus désopilant) sous le nom de Chagall, un tas d’hippobosqueries et autres Chaissacqueries. Hélas, j’ai dû accompagner mon daddy faire des courses à la place. Le catalogue, qui la joue luxe, exhibe l’intérieur à mezzanine et tapis d’artiste dudit critique.
Il est assez difficile à lire, le maquettiste étant un adepte de cette fichue mode (heureusement en voie de ringardisation) du texte imprimé sur fond tramé, ici des étagères pleines de bouquins.
Au chapitre marteaux d’ivoire («marteaux d’y voir», comme dit Reinette), votre petite fouineuse d’Animula a aussi découvert en feuilletant la vénérable Gazette de l’Hôtel Drouot chez son dentiste, deux Aloïse
(l’un en largeur, l’autre en hauteur) dans une vente du commissaire-priseur Catherine Charbonneaux annoncée pour le 16 décembre 2005. Mais avec ce que va me coûter mon bridge, ça m’étonnerait que je puisse les accrocher au dessus de mon bambi en peluche sur le mur de ma chambrette.

21:40 Publié dans Encans, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (3) | |  Imprimer | | Pin it! |

08.11.2005

St Pierre et Michou

De l’époque héroïque où l’info sur l’art brut se trouvait partout sauf dans les magazines d’art, j’ai gardé le goût de ces fanzines broussailleux, de ces bulletins paroissiaux à la mords moi l’Ozenda, de ces canards pour joyeux retraités qui distillaient au goutte à goutte une brève sur un bricoleur-architecte du dimanche ou un articulet sur un fils des âges farouches de la peinture. Aussi ne résiste-je pas au malicieux plaisir de vous signaler le très folklorique support Paris-Montmartre, périodique régional de l’étape de la Butte sacrée, diffusé au Moulin Rouge, A la Pomponnette et à la Boucherie nouvelle de la rue du Poteau (Charolais terroir garanti). Le numéro d’octobre 2005, à côté du trombinoscope de rigueur dans ce genre de publication consensuelle (j’ai noté 10 Michou et 4 Prince Vaillant), contient un dossier spécial sur la Halle Saint-Pierre (2, rue Ronsard 75018), joliment orné, ma foi, de photos couleurs fin d’après-midi ensoleillé au grand angle. Les souriants portraits des membres du staff : Pascal, Muriel, Claude, Olga accompagnent un entretien avec Martine Lusardy, la directrice tout de rouge vêtue de cette Sainte Halle. Entretien malheureusement un peu trop orienté vers le passé. On aurait préféré, chère Martine, que le journaliste vous interroge sur vos projets d’avenir. Qu’est ce que vous allez nous sortir bientôt de votre chapeau ? C’est ça que je demande à voir.

01:05 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

06.11.2005

Reliques d’art brut

medium_camille_renault.jpgPartout. L’art brut s’insinue partout. C’est moi qui vous le dis, mes petits animuliens ébarou animuliennes. Moi, votre petite âme errante préférée. Michel Thévoz, disait naguère, en parlant de la Collection de Lausanne, qu’il fallait «mettre les clochards dans les hôtels de luxe» (je cite de mémoire) et bien c’est fait. Aujourd’hui l’art brut squatte même les hôtels particuliers des milliardaires avionneurs (Dassault pour ne pas les nommer) face aux jets d’eau du rond-point des Champs-Elysées que tous les touristes de passage à Paris photographient avec ces beaux jours qui s’éternisent. Accompagnant ma copine Lucette à l’expo de la vente de la bibliothèque Louis Barnier, l’imprimeur de la Vache au pré noir de Dubuffet, j’ai eu en effet la surprise de découvrir dans le catalogue d’Artcurial, orné d’un dessin cochon du vieux Picasso, cette petite phrase au détour d’un Hommage à Louis Barnier : «Qui sait qu’au sein du collège de Pataphysique (…) il fut un proche de Jean Dubuffet et permit de ne point trop oublier l’œuvre de plusieurs artistes bruts dont il conservait d’ailleurs quelques reliques ?». Merci à Régis Gayraud, l’auteur de cet hommage au directeur de l’imprimerie Union, pour ce détail intéressant. Je savais bien que ce sacré collège de pataphysique s’était intéressé à Camille Renault par la grâce des plumes de J.H. Sainmont (en 1956) et de Pascal Sigoda (Le Jardin des surprises, 1985) mais j’ignorais que Louis Barnier avait été aussi collectionneur d’art brut. Je serais drôlement curieuse de les connaître ces «reliques» dont vous nous parlez, cher monsieur Gayraud. J’ai fait ma petite enquête sur vous et j’ai vu que vous n’étiez pas seulement savant sur le poète Iliazd mais que vous aviez écrit récemment sur l’art brut russe dans le recueil consacré à Alexandre Lobanov publié par abcd en 2003.

20:15 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Camille Renault, Alexandre Lobanov, art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

01.11.2005

Enchères très controversées

 
Ce qui m’horripile à la télé ou dans les canards c’est la façon dont ils mettent le mot «surréaliste» à toutes les sauces.
Veut-on dire extraordinaire, bizarre ou simplement un brin étonnant, on vous tartine du «surréaliste» à la louche que veux-tu. «surréaliste» l’ambiance d’un match de foot, «surréaliste» la dernière séance de l’Assemblée nationale, et «sûrrréaliste» aussi le dernier clip de Shakira. Le surréalisme, heureusement, en a vu d’autres mais voilà que depuis quelque temps cette mode qualificative visant à brouiller le sens des mots incontournables s’étend aussi au mot «art brut» qui a moins l’habitude de se défendre, le pauvret. Il y aurait déjà de quoi faire un sottisier. Le pompon, sur ce point, votre petite âme errante propose de le réserver à Art magazine qui, dans son numéro de septembre 2005, titre une brève consacrée à une vente aux enchères «controversée» de croquis et cartes de vœux signées Adolf (Hitler) : L’Art brute.
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Franz Karl BÜLHER, sans titre, entre 1909 et
1916, crayon graphite et craies sur papier
Collection Prinzhorn
Clinique universitiare de Heidelberg

Pour mémoire, rappelons à l’auteur anonyme de cet articulet que les Nazis ne se sont pas contentés, dans le but de discréditer l’art moderne, de mélanger dans leurs expositions d’art « dégénéré » (Entartete Kunst) les œuvres de « malades mentaux » (Geisteskranken) provenant de la Collection Prinzhorn avec celles d’Otto Dix, Kurt Schwitters, Oskar Kokoschka etc. Ils ont aussi carrément zigouillé certains de ces grands créateurs d’art brut dont la vie et l’œuvre avaient été étudiées par Hans Prinzhorn, Franz Pohl, de son vrai nom Franz Karl Bühler, notamment.

21:15 Publié dans art brut, Encans, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : franz karl bülher (pohl), art brut | |  Imprimer | | Pin it! |

08.10.2005

Le spectre d'Antoine de Galbert

Où l’art brut, je vous le demande, ne va-t-il pas se fourrer ? Il s’est faufilé ces jours-ci à la FIAC par la grande porte du Journal des Arts, son «quotidien». Par le biais d’un portrait du collectionneur Antoine de Galbert par Roxana Azimi. Dans cet article d’une demi-page, le mot «art brut» est cité deux fois. Une fois parce que la collec de l’Antoine est rapprochée de celle «du défenseur de l’art brut Daniel Cordier» (mince de compliment).

Une autre fois parce que la journaliste souligne la largeur du «spectre» d’A. de Galbert «partagé entre l’art contemporain, l’art brut et l’art primitif». In english -car c’est traduit- «the former gallery-owner turned art collector A. de G.» est déclaré «Equally interested in contemporary art, primitive art and art brut». Ce qui prouve que, même dans la langue de Shakespeare, le mot «art brut» peut très bien être préféré à son insipide doublure, j’ai nommé le mot: «outsider».

22:45 Publié dans Gazettes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : art brut | |  Imprimer | | Pin it! |