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29.08.2014

Miracle à l’italienne : Giovanni Bosco est dans Libération

Le boucher est là. Mon boulanger rouvre demain. La rentrée s’accélère. Même pour moi qui serait bien restée les pieds dans les tongs.

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Mais voilà que, par la grâce d’une couverture médiatique qui s’emballe (sic), mon mois d’août finissant se place sous le signe d’une audience accrue. Depuis que Libération, dans son édition du 28 août 2014, a consacré une double page au créateur sicilien Giovanni Bosco dont je vous claironne les mérites depuis plus de six ans, je constate une intense activité sur mes lignes.

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De Nancy, Montpellier ou Paris, de Basse-Normandie, Rhônes-Alpes ou Poitou-Charentes, de nouveaux Animuliens se précipitent sur mes notes relatives à ce peintre originaire de Castellammare del Golfo. Spécialement sur les plus anciennes. Celles du 25 mai 2008 (Murs à la Sicilienne) et du 16 juin 2008 (Art brut : découverte d’un nouveau créateur en Sicile) qui ont révélé au landerneau de l’Internet les premières images et les premiers renseignements sur le regretté Giovanni Bosco.

Merci qui ? Merci madame Peiry.

C’est vous qui avez nourri de vos infos ce papier, dense et plaisant, dû à Brigitte Ollier «envoyée spéciale à Lausanne» où vous avez monté une expo d’été : L’Art Brut dans le monde.

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Moi qui croyais que, comme l’indiquait le 29 avril 2014 La Tribune de Genève, vous aviez quitté «définitivement l’Art Brut», je vois que vous continuez à guider cette Collection.

Collection historique où, pour reprendre le propos de Boris Senff dans 24h du 6 juin 2014, «le stockage et donc la conservation deviennent des questions urgentes face à cette masse d’œuvres, parfois fragiles» acquises ou entrées récemment.

Sans oublier le problème des toilettes qui a son importance aussi, selon madame Lombardi.

Mais trêve de détails! Je souhaite que madame Peiry continue à mouiller sa blouse en faveur de Giovanni Bosco. Ça me permet de profiter de son plan media et de son rézotage XXXL. Avec un peu de chance, il se trouvera encore des journalistes pour choisir l’angle Giovanni Bosco.

Dans La Repubblica du 14 août 2014, en illustration d’un article de Paola Nicita, j’ai déjà pu repérer deux visuels empruntés au carton d’invitation d’une exposition Bosco dont je fus partenaire (cf. mon post du 21 mars 2009 : Giovanni Bosco, l’Irrégulier du Bd Haussmann). Et que la journaliste italienne ne cite pas.

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Soyons raisonnable cependant. Madame Peiry ne saurait veiller à tout. On ne peut lui demander de rappeler sans cesse que Giovanni Bosco est un cas d’art brut pur apparu dans un moment où ce concept était déclaré bon à diluer dans l’art contemporain.

Que sa découverte est due à un regard extérieur à son pays d’origine.

Que l’instance qui l’a légitimé dans l’ordre de l’art brut n’appartient pas à la catégorie de ces «informateurs qui se manifestent pour (…) signaler (…) des productions hors du commun»  (dixit l’introduction du catalogue L’art Brut dans le monde) à une direction de la Collection de l’art brut qui a cessé depuis longtemps d’être intronisée par Jean Dubuffet.

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On peut par contre répéter à sa place que les blogues et leurs équipes sont des francs-tireurs capables d’initiatives dont les institutions font ensuite leur miel. Sans toujours le dire de peur sans doute de s’écorcher la bouche.

06.08.2014

Côte à côte avec la création franche

Faut pas croire qu’en août tout le monde coince la bulle. A Bègles-sur-mer (ou presque) on s’active. D’abord avec les Côtes ouest, l’expo actuelle qui ira juqu’au 7 septembre 2014. En vis à vis : 8 outsiders du Creativity Explored de San Francisco et 8 créateurs à l’aise dans les basquettes de la Création franche, parmi lesquels des pointures genre Ignacio Carles-Tolrà et Joël Lorand.

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M’importe peu qui sont « déficients mentaux » (terme employé dans le catalogue) et qui ne le sont pas. Ce qui compte c’est de juger sur pièces leurs productions. Côté californien, on surfe facile sur James Miles et la fine lame de ses dessins à la pureté d’épure digne d’un inuit.

james miles.jpgCollectionneurs mes frères, protégez bien la couverture noire du n°40 de Création Franche (la revue) qui vient de sortir. Elle sera recherchée pour la photo laquée couleurs en première de couv.

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Elle est de Marie-France Lacarce, une débusqueuse de rêves dont je vous ai chanté les mérites voilà presque deux ans déjà.

Morceaux de bravoure de cette nouvelle livraison de la revue bèglaise, un article sur Alain Genty et son bestiaire fantastique

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et un autre sur Abdelkader Rifi (« J’ai des jardins plein la tête »), un créateur que Madeleine Lommel, qui était presque sa voisine, aimait bien.

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Le premier papier, bien documenté, est de Joe Ryczko. Le second, plus dans l’évocation poétique, de Paul Duchein. Avec ce rude et délicat céramiste (Genty) et avec ce maçon de l’imaginaire (Rifi), l’un figure de la Fabuloserie, l’autre protégé de l’Aracine première version, la revue CF place le curseur sur la position 

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Ça n’empêche pas Gérard Sendrey de nous donner un papier pour expliciter la notion de  création franche, ce qui n’était pas indispensable étant donné qu’il l’a fait déjà 36.000 fois.

On retrouve G.S. dans le Hors-Série de la CF (n°1) qui voit le jour parallèlement. Contenant les actes de la Rencontre de novembre 2013 sur Les Fanzines d’art brut et autre prospectus, ce H-S concrétise le bon travail effectué en commun par le CrAB et le Site de la Création Franche.

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Son contenu est trop riche pour que je le traite par dessus la jambe ici. Lisez le vite fait !!! Nul doute qu’il soit «un facilitateur en même temps qu’une source fiable et de référence» comme Pascal Rigeade, son maître d’œuvre (avec Déborah Couette) l’écrit dans sa préface.

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Seulement, comme il n’est de réussite qui ne mérite d’être prolongée, je chipoterai Gérard Sendrey sur une question de mémoire. Quand il dit que Création Franche a été «au départ envisagée comme un bulletin d’information à l’usage des initiés», j’ai peur qu’il ne révise en baisse et à posteriori les objectifs qui étaient ceux de cette revue à sa création. Je ne parle pas sans savoir. En témoigne le flyer (Impr. par Savignac à Bègles) qui accompagnait le premier numéro de Création franche (octobre 1990).

Extrait

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Son texte incitatif montre clairement qu’à l’époque les ambitions de la rédaction dépassaient largement le cadre d’un simple «bulletin» destiné à un public restreint. Que cette ligne radicale ait été très vite (dès le n°3) abandonnée est une autre affaire

01.08.2014

Vivian Maier, une belle invention

Mais qui êtes-vous Vivian Maier ?

Une excentrique ?

Une accumulatrice compulsive ?

Une grande photographe méconnue ?

Ou… un auteur d’art brut ?

Je vous tournais autour et j’hésitais à vous rencontrer, Super-nounou de Chicago à l’accent français. Derrière la légende de votre vie que vous documentiez sans cesse jusqu’au déraisonnable, j’apercevais trop l’opération de promotion que votre inventeur avait l’air de faire sur votre dos.

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Et puis, j’ai fini comme tout le monde par aller voir le documentaire de Charles Siskel et John Maloof qui vous est consacré et maintenant ça me turlupine.

Ce qui m’a décidé c’est un papier que Sophie Roussel, une Animulienne à cheval sur la culture et sur l’anticulture, m’a claqué dans la boîte e-mail de mon blogounet

 

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17:43 Publié dans Ecrans, Gazettes, Images | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : vivian maier, photographie, john maloof, jeffrey goldstein, sophie roussel | |  Imprimer | | Pin it! |

28.05.2014

Les CQFD de La Voix du Nord

On ne sait plus où on en est avec l’art brut. Tout le monde en fait. Tout le monde en est. Tout le monde en parle. Heureusement il y a des gens qui se décarcassent pour expliquer quoi que c’est. Pas plus tard que récemment Savine Faupin, «conservatrice en chef du musée du LaM, à Villeneuve d’Ascq» a donné, selon La Voix du Nord qui a relaté l’événement le 22 mai 2014, une conférence sur ce sujet qui nous passionne à l’unité de psychiatrie de Denain.

Hélas, elle a eu beau dégainer ses diapositives pour faire découvrir toutes les beautés de la chose à ses auditeurs, il semble qu’elle ait été mal comprise. Puisque, poursuit la VDN, « tout le monde a été bluffé par les magnifiques sculptures réalisées par un pensionnaire de l’unité Pierre-Janet et exposées dans le hall de l’établissement ». En voici un exemple !!!

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20:44 Publié dans Gazettes, Nos amies les bêtes | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer | | Pin it! |

25.05.2014

Marie à travers le Miroir

Le printemps s’impose. Je surveille à la jumelle les arbres de ma cour qu’un jardinier improvisé a cru bon de scalper. Je compte les feuilles qui reviennent malgré tout. Une feuille, deux feuilles, je feuillette à donf.

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Pareil dans les vide-greniers qui avec le printemps se sont mis aussi à éclore un peu partout. Caressant hier d’un doigt distrait un tas de vieux papiers plus ou moins corrosifs pour mon vernis Chanel, j’ai sorti du lot le numéro 83 du 3 octobre 1931 du Miroir du monde, un hebdo qui faisait la part belle à la photo. Peut-être à cause de son image en faisceau de projecteur.

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Bien m’en a pris. Car vlatipas qu’à l’intérieur, je tombe (page 412) sur un article d’un certain René Jaubert intitulé L’art chez les aliénés. Bingo! Inconnu de mes services! Il est centré, figurez vous, sur le Dr Auguste Marie et sur l’exposition des toiles de ses malades en 1928 «où elles firent l’admiration de toute la gent picturale» (entendre par là «les jeunes fauves montparnassiens»).

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Notons au passage que ce papier rectifie par l’image une erreur commise jadis (en octobre 1905) par le journal Je sais tout quand il avait publié l’article du Docteur Marie sur Le Musée de la folie. Le barbu à nœud papillon et mains dans les poches figurant dans les deux publications est correctement identifié dans Le Miroir du monde comme le Docteur Lombroso de Turin.

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L’article de Jaubert est accompagné en outre de quatre reproductions photographiques. Deux que je connaissais déjà représentant Marie aux côtés d’une «curieuse panoplie» qui fait penser avec trente ans d’avance à l’accumulation d’un Nouveau-Réaliste.

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Une autre représentant un paysage qui rappelle Barbizon au journaliste mais qui a tout l’air d’un Helen Smith.

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Une autre encore restituant la Vision d’une course de lapins montés par des jockeys lilliputiens où «l’on discerne (…) deux énormes chiens prêts à sortir de l’eau, un homme tenant une sorte de longue lyre à la main et, au loin, une foule de spectateurs sous des ombrages à la Corot».

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Cette étrange composition serait l’œuvre d’un toxicomane. Toutes ces images sont, bien sûr, en noir et blanc mais je ne vais tout de même pas vous les coloriser comme la télé le fait des films d’avant le technicolor. 

16:29 Publié dans art brut, Ecrits, Gazettes, Images | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, dr auguste marie, dr cesare lombroso, le miroir du monde | |  Imprimer | | Pin it! |

28.01.2014

Coup de bambous à l’hôtel Drouot

catalogue vente.jpgA croquer : les bambous de Bergé et Associés. Dans une vente publique d’Art primitif et de bijoux ethniques marocains. Le mercredi 12 février 2014 à 14 h.

Cinq bambous kanak découverts en 1976 «sur une foire aux vieux papiers avec de la documentation sur le bagne de Nouméa».

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Voir n°231 à 235 du catalogue consultable.

Complétez par ma note du 6 juillet 2008. Exposition: Drouot-Richelieu, salle 15, mardi 11 février de 11 à 18 h et le matin de la vente de 11 à 12.

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A ne pas manquer, ce genre d’objets stimulants pour la fibre animulienne étant rares de chez rare. Même dans les musées.

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Et pour les fort-thunés, ne pas craindre le coup de bambou. Les estimations sont là pour les guider ou pour être dépassées si grosse affinité.

16:55 Publié dans Encans, Expos, Gazettes, Images | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : art primitif, peuple kanak, bambous gravés, nouvelle-calédonie | |  Imprimer | | Pin it! |

26.01.2014

Sainte-Anne : + de 60 ans d’art psychopathologique

Les dattes c’est important.

Avec deux t c’est nourrissant.

Avec un t c’est historique.

Les dattes (ou les dates) sont souveraines contre le jeûne et contre l’oubli.

régime 2.jpgAussi votre petite âme errante aimerait vous en offrir un régime. Encore faut-il une occasion pour ça. Un grand journal du soir nous la fournit.

Dans son édition électronique d’un article de Philippe Dagen en date du 23 janvier 2014, on relève, à propos de l’exposition de Sainte-Anne dont je vous ai claironné les mérites dès le 11 décembre 2013, cette affirmation péremptoire : «Le Centre lui-même y a été fondé [à Sainte-Anne] il y a trente ans (…)». Il est question ici, vous l’aurez compris, du Centre d’Étude de l’Expression, organisateur de l’exposition Un autre regard.

«Trente ans» : après une estimation à la louche, ça nous ramène à 1984. Et ça ne fait pas le compte! Ce n’est pas parce que beaucoup d’entre vous n’étaient alors pas nés, qu’il faut, mes chers Animuliens, jouer avec l’histoire. Car, ou bien je raisonne comme un pruneau ou bien la date est fausse.

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Crachons le noyau : c’est en 1974 qu’apparaît l’expression Centre d’Étude de l’Expression. Ce CEE correspond à un élargissement du Centre d’Expression Plastique, issu lui-même du regroupement (en 1969) d’un département d’art psychopathologique (fondé par Robert Volmat en 1954) et d’un Centre international de documentation concernant les expressions plastiques (CIDEP) créé par Claude Wiart en 1963. Vous vous y perdez? Moi aussi. C’est fou ce que c’est embrouillé avec ces psychiatres !

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Retenez seulement ces dates : 1974, 1969, 1963, 1954, pour vous convaincre que cela fait beaucoup plus de «trente ans» que la recherche sur «ces formes très difficilement explicables de création» qu’on appelait jadis «art des fous» a débuté au sein de l’hôpital Sainte-Anne. Retenez aussi qu’il ne faut pas croire tout ce qu’il y a dans les journaux dont on enveloppe les dattes.

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02.11.2013

Journée fanzines à la Création franche

lama.jpgBordeaux est une ville formidable. On y croise des lamas dans les tramways. Descendez-y donc le samedi 23 novembre 2013 et rendez vous, depuis la gare Saint-Jean, par la ligne C (ou le bus 11) au Musée de la Création Franche dans la très voisine ville de Bègles.

CrAB by Caroline Sury.jpgPas de lamas à Bègles mais je vous promet des CrAB puisque, sous la houlette de Pascal Rigeade, directeur de l’établissement, est organisée une journée de rencontre chapeautée, présentée et en grande partie organisée par Deborah Couette, membre du fameux collectif aux pinces d’or.

Il y aura aussi, parmi les CrAB-Doctors, Céline Delavaux dont je vous ai déjà vanté les mérites. Parmi les autres vedettes, le casting comprend Corinne Barbant, responsable de la Bib Bozo du LaM). Et «une belle bande de copains» (comme aurait pu le dire Mouly Gaston) rassemblés autour d’une table ronde.

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Tous responsables ou ex-responsables de publications plus ou moins confidentielles où s’expriment/s’exprimaient leurs passions diverses mais également intenses pour les créateurs d’art brut et autres apparentés. Ils sont trop nombreux pour être tous cités ici. Consultez la liste jointe où vous reconnaitrez du beau monde.

JF Maurice.jpgJe me contenterai d’évoquer le valeureux Jean-François Maurice qui a consacré beaucoup d’énergie à la réalisation de quelques titres dont je ne vous évoquerai, par l’image, que le plus connu : Gazogène.

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Le Graal étant, vous l’avez compris, le Fanzine dans tous ses états. Sa recherche m’a paru assez importante pour que je délègue sur le coup un envoyé spécial de mon équipe qui, de son strapontin (et de son mobile), me tiendra informée en direct car malheureusement je ne pourrai pas être des vôtres.

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La pause-café est à 15h15 et le p’tit déj à 9h30. Inscrivez-vous au buffet-déjeuner si vous voulez pas faire ballon à 12h30 quand le dernier orateur de la matinée vous aura conduit au bord de l’hypoglycémie.

Pour ne pas manquer cette journée historique, il vous suffit de passer un coup de grelot au musée ou de lui envoyer un mail à contact@musee-creationfranche.com 

16.10.2013

Le Monde merveilleux de Patrick Diant à Drouot

Pas beaucoup d’images encore à se mettre sous la quenotte. Pourtant quelque chose me dit que ça frémit du côté de chez Martine Houze, expert en art populaire et curiosités.

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Rien moins qu’une vente publique en 3 parties chez Ferri & Ass. qui se profile pour le 20, le 21 et le 22 novembre 2013.

 

L’occasion de voir au grand jour quelques uns de ces beaux objets revigorants que cet expert au goût affûté sait inviter sur le marché.

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On nous en promet de bruts, de délirants, de raffinés. Tout ça ensemble, réuni par un Ariégeois passionné de cannes, de cœurs, d’animaux inattendus, de figures singulières, de fer, de mystère et autres sonorités.

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Le Monde merveilleux de Patrick Diant, joli résultat de 30 ans de chine. Ce serait bien le diable là dedans s’il n’y avait quelques ouailles pour ma paroisse. Le flûtiste reproduit dans la Gazette Drouot n°34 nous met l’eau à la bouche avec ses élégants petits sabots.

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Affaire à suivre donc.

00:05 Publié dans Expos, Gazettes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : art populaire, martine houze | |  Imprimer | | Pin it! |

29.09.2013

Libraires chez Saint-Pierre

On a mûri avec eux, y compris votre petite âme errante qui vient de se découvrir 27 nouveaux cheveux blancs. Eux, c’est les libraires de la Halle Saint-Pierre qui depuis 27 ans à peine sont au charbon pour le facing culturel de cet espace à la fois très local et international.

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Avec l’art brut en tête de gondole. Même quand celui-ci n’était guère un produit d’appel. Maidenbaum Laurence et Hecker Pascal pour ne pas les nommer. Ils ont connu Lewis qui continue de veiller sur eux du Paradis des yenches (lire mon post du 8 février 2009). C’est tout dire!  

montmartre mag.jpgUn canard du 18e consacre une pleine page à leur parcours. Tout l’arrondissement en est inondé. Pour le moment.

Faire fissa donc pour mettre la main dessus, par exemple quand vous viendrez le samedi 5 octobre 2013 (de 17 à 19 h) à la Rencontre autour d’En bas, le douloureux et sublime texte de Leonora Carrington dont je vous ai causé dans les temps (note du 30 déc. 2007). Il vient d’être réédité par L’Arachnoïde.

 Laurence et Pascal, ça sonne un peu, dans ce quartier de cirque et de cabaret, comme un spectacle. Qu’attendent donc les cinéastes de l’art brut pour leur consacrer (ne serait-ce que pour services rendus) un documentaire? MDR je suis souvent devant leur duo mi-frais dispo mi-ronchono.

Ils possèdent l’art de la remarque définitive qui fait monter d’un cran votre fièvre acheteuse (Laurence) et celui de vous mettre entre les mains sans avoir l’air d’y toucher (Pascal) le livre qui est fait pour vous et qui vous saute dans les bras en criant : «Maman!». Je l’ai souvent constaté au profit de mon blogounet d’amour que je dois toujours nourrir d’informations et d’anecdotes.

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Laurence et Pascal, en vrais pros du bouquin, n’en sont pas avares. J’aurais voulu vous reproduire la photo de Jeff Berner qui les représente au milieu de son article A propos de la Halle Saint-Pierre…Mais ces deux chevilles ouvrières de la Sainte Halle ont fait leur crise de modestie. Elles ont tort. Avec leurs sourires timides et goguenards de gamins qui viennent de sortir de la piscine, L & P sont tels qu’en eux mêmes l’éternité ne les change pas.

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On a envie de leur offrir un gâteau japonais à la cafèt en repartant avec 4/5 kilos de catalogues sous le bras. Souhaitons que ces sourires soient communicatifs. Et qu’ils décorent avec gentillesse les visages de ceux qui accueilleront samedi prochain Annie Le Brun, la préfacière de l’arachnoïdesque édition nouvelle d’En bas, qui sera présente à la Sainte-Halle pour l’événement.

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