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04.01.2014

Nouvel an : les cadeaux des lecteurs

Ça finit mal. Dernière chose vue en 2013 : Rothéneuf foulé aux pieds. L’Abbé Fouré piétiné sans respect par ses visiteurs même.

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Et ça commence mieux. Martial l’homme bus, un film de Michel Etter réalisé en 1983 à Lausanne. Chaudement recommandé pour le jour de l’an par mon «Animulien d’Autriche».

Et puis, pour sortir du domaine de l’art brut sans pour autant lui monter sur la tête, Les Territoires de Pierre-Yves Bohm, documentaire de Jean-Claude Arié tourné en 1977 dans une ferme-atelier des environs de Lille, rempart de la tempête et de la rumeur autoroutière. En ce temps-là cet artiste dont Antoine de Galbert sera le mécène, était dans une période (révolue aujourd’hui) d’accumulations, de récupérations et de montages. Il réalisait des «boîtes» où «construire et protéger» ce qu’il pensait. Amateurs de musiques nostalgiques et d’ambiances recueillies, ne pas s’abstenir, CLIQUEZ:

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Surtout en ces temps de lumière plombée et de crachin dans le visage. Merci à cette Animulienne qui «aime se promener» sur mon blogue et qui, en cette nouvelle année, souhaite «partager ceci» avec moi. Et avec vous, par ricochet. J’ai tout lieu de croire qu’il s’agit de la jeune femme à la tresse en couronne qui donne à Pierre-Yves Bohm la réplique dans le film. Mais même si mon informatrice n’est pas l’auteur des peintures «naïves» où des secrets sont confiés au papier, elle mérite reconnaissance pour le bonheur fragile de ces voix basses et presque chuchotées qui caractérise le dialogue des deux artistes.

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Qu’un tel bonheur vous éclabousse, chers lecteurs et lectrices et fasse qu’en 2014 il ne vous quitte pas!

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18:27 Publié dans art brut, De vous zamoi, Ecrans | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Imprimer | | Pin it! |

31.12.2013

Outsider art magical tour

Attendre les 12 coups de minuit, j’voudrais bien mais c’est trop dur.

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Heureusement, un Animulien charitable m’envoie un petit film pour passer le temps. Un docu BBC de Jack Cocker style voyage autour du monde à la recherche de l’art brut perdu et retrouvé en pleine marée montante du 21e siècle.

L’Everything of course, Gugging, la fondation Carlo Zinelli, le Social Welfare Organization Aisekai, la Galerie Henry Boxer, le Creative Growth Art Center où ça respire à donf avec Tom di Maria et le casque bleu Dan Miller.

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J’ai pensé à vous en faire profiter au cas où y’en aurait parmi vous qui souhaiteraient aussi peigner la girafe avant le réveillon. Un conseil : sautez les bla-bla pour vous concentrer sur les créateurs au turbin! Cette manie qu’ils ont de nous refiler leurs grains de sel les spécialisses!

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Espèrons qu’en 2014 quelqu’un nous bricolera un outsider art documentary dans le genre no comment de la chaîne Euronews pour changer. Turning the Art World Inside Out est tout de même un film qui tient ses promesses en 5 épisodes et puis la fin très magical mystery bisounours devrait vous faire marrer sans cotillons ni langues de belle-mère.

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podcast

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27.12.2013

Musées d’art brut : les jeunes pousses

Inaugurations ici et là. En cette fin 2013, les musées d’art brut poussent comme branches de houx sur bûche de Noël.

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A Zurich, Le Musée visionnaire.

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Près de Crémone, le Mai Museo. Peu d’infos, peu d’images pour le moment. On verra plus tard ce que ces p’tits nouveaux ont dans le ventre.

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A noter quand même que ça commence dur au MAImu avec une expo Armand Schulthess jusqu’au 31 janvier 2014.

Les Tessinois de 1972 qui ont ratatiné le jardin messagé de ce savant polyglotte et autosuffisant créateur vont se mordre les doigts.

25.12.2013

Le Noël de la môme Néant

Inviter quelqu’un pour Noël? La première personne qui me passe par la tête fait généralement l’affaire. Cette année : Jean Tardieu. Beaucoup de poètes que j’aime s’appellent Jean : Jean L’Anselme, Jean Follain, Jean-Pierre Verheggen… Il y a des exceptions. Des Raymond, des Géo, des Henri.

Coïncidence : c’est en sortant du film Henri (dont je vous ai annoncé la sortie le 28 mai dernier) que je me suis retrouvée accro à un poème qu’on y entend interprété par un comédien de la Compagnie de l’Oiseau Mouche. Dans l’histoire c’est la fête chez les Papillons blancs, un foyer de personnes handicapées mentales. Les résidents donnent un spectacle. L’un d’eux déclame ce truc épatant (ici récité par l'auteur)
podcast

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 La

Môme Néant

Quoi qu’a dit ? A dit rin.

Quoi qu’a fait ? A fait rin.

A quoi qu’a pense ? A pense à rin.

Pourquoi qu’a dit rin ?

Pourquoi qu’a fait rin ?

Pourquoi qu’a pense à rin ?

A’xiste pas

Cela me rappelait quelque chose. Queneau? Non. On s’est crêpé le chignon, mon chéri et moi pour deviner l’auteur. Lui tenait pour Michaux, moi pour Norge. A cause de l’ambiance belge du film sans doute. Où apparaît Noël Godin, le bien prénommé au jour d’aujourd’hui.

Monsieur I-Pad eut tôt fait de nous détromper. C’était Jean Tardieu l’auteur de ce poème dont le titre est : La Môme néant. Cette Môme néant, si métaphoriquement reliée au personnage de Rosette incarné par Candy Ming, risque fort de nous être utile l’année prochaine.

2014 s’annonce avec son cortège de bons sentiments à l’égard de ce qu’il est convenu d’appeler «les handicapés». Et son cortège de mauvais jugements à propos de leur art d’atelier que des confusionnistes voudraient faire passer pour de l’art brut.

Ce qu’il y a de bien dans le film de Yolande Moreau c’est qu’il montre combien une «handicapée légère», loin d’être totalement dépendante des autres, apporte de la consolation humaine à un triste névrosé porté sur l’alcool. Simplement parce qu’elle rêve sans malice d’amour et de normalité.

A l’opposé du sirop caritatif, la réalisatrice, par ses justes et émouvantes images, refuse comme Michel Thévoz «d’envisager le handicap en termes de déficit (…)».

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Si comme je l’espère, vous avez trouvé, au pied de votre sapin, le petit livre de ce dernier sur Josef Hofer, plongez vous dans La Question du handicap, son premier chapitre. Il contient des considérations éclairantes sur le sujet.

Par exemple : «Il n’y a pas de caractéristique stylistique du handicap. Animer un atelier dans un cadre thérapeutique, c’est une chose; mais grouper, exposer et promouvoir le tout-venant de telles productions par sollicitude humanitaire, à l’instar des Jeux olympiques des handicapés, pour donner aux patients l’illusion d’être des artistes à part entière, cela procède d’un paternalisme humiliant».

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Boire ensuite une Trappiste à la santé de Yolande Moreau et de Michel Thévoz n’est pas interdit. Echanger des propos de comptoir avec Andy Cap non plus.

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13:47 Publié dans art brut, Ecrans, Ecrits, Lectures | Lien permanent | Commentaires (2) | |  Imprimer | | Pin it! |

11.12.2013

La Fabuloserie entre à Sainte-Anne

La Fabu à Sainte-Anne! On dirait un slogan mais c’est du vrai de vrai en béton. Rien que du bonheur : La Fabu à Paris, c’est Noël avant Noël. A cette époque, le petit Jésus peut aller se rhabiller d’ordinaire car cet original musée privé ferme à la Toussaint pour rouvrir à Pâques. Cette fois-ci on n’attendra pas le mois d’avril ou la saint Glinglin puisque l’institution bourbonnaise s’offre une sortie intra muros comme si le plein air de son Yonne résidentielle ne lui suffisait plus. begonia 2.jpgJe dis «institution» pour charrier car on vient de m’offrir un bégonia.

BALAIS.jpgEt aussi parce que la Fabuloserie vient d’avoir 30 balais. Mais en réalité cette Collection sans égale où se mêle l’art brut et le meilleur de ce qui tourne autour, cette maison familiale pilotée par Caroline Bourbonnais et ses filles Agnès et Sophie, c’est une grotte de magicien, un décor de fées, un lac de merveilleux vilains canards fiers comme des cygnes de Louis II de Bavière. C’est le seul lieu d’exposition en France où l’architecture se soit vraiment mise à l’aune de ce qu’elle sert : fantaisie, mystère, ludisme, ingéniosité et grands moyens du bord.

Le Centre d’Etude de l’Expression du Centre Hospitalier Sainte-Anne, pour sa part, semble s’être sérieusement converti au «plaisir esthétique» que procure l’art brut depuis que celui-ci est à la mode. Il accueillera dans ses vastes mais prosaïques salles souterraines du Musée Singer Polignac une partie de la collection fabulosienne.

Fotolia_40871611_XS.jpgDu vendredi 13 décembre 2013 au 16 février 2014 (un dimanche) avec des pics nocturnes par ci par là, on nous promet de déballer quelques coffres aux trésors tout droit sortis des greniers-surprises de la Fabu.

Du jamais vu (ou presque). Effort sur l’inédit garanti.

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On pourra vérifier dès le vernissage qui aura lieu jeudi 12 décembre 2013 à 18 h, rue Cabanis (gare à la contrepèterie) où se morfond le Plancher de Jeannot, près du riant métro Glacière.

En parcourant vite fait le dossier de presse qui contient des textes de Déborah Couette, Anne-Marie Dubois et Antoine Gentil (y’a intérêt !) le trio de commissaires de l’expo, j’ai aperçu déjà des choses pas dégoûtantes.
Un Domsic d’apocalypse sur la ville.

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Des vaches de Pierrot le fou.

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Des assemblages de Jean Bordes, un de mes fabulosiens préférés. «Il n’y a pas pire que lui en Art Brut» disait Alain Bourbonnais.

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A ce dernier Jacqueline B, à qui je mets un A+, écrivait : «(…) je travouille beaucoup en ce moment pour que vous soiyez content et faire une magnifique exposition. Je vous souhaite ounsi qu’à madame et vos demoiselles une heureuse année».

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catalogue.jpgCette phrase qu’on aimerait reprendre à son compte est extraite du catalogue car il y a un catalogue.

L’expo Singer-Po a aussi un titre : Un Autre regard. «Là, ils ne se sont pas foulés» m’a dit une Animulienne sévère.

29.11.2013

Peinture : les années Fric Frac

moucheronne.jpgFaudrait pas croire que je candidate au poste de moucheronne du coche.

Que parce que je bourdonne autour de l’expo parisienne d’un grand créateur d’art brut américain, j’en oublie certaines opérations de réseautage visant à faire que l’Europe ne soit plus la référence de chez référence en matière d’art brut.

Ou que j’ignore certaines tendances actuelles s’employant à concentrer le tir sur trois ou quatre locomotives d’outre-atlantique afin de fabriquer de la cote pour un public de décideurs institutionnels invités à ne pas se disperser avec nos fromages qui puent.

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annéesnoirespeinture couv.jpgQuand je me sens mollir du bulbe et que ma méchanceté s’émousse dans l’eau de boudin, j’ai recours à des lectures revigorantes pour me remonter le venin. Hier j’ai bouquiné à toute vapeur les Années noires de la peinture 1983-2013 paru chez Pierre-Guillaume de Roux, le fils du fondateur des Cahiers de l’Herne (pour vous situer).

Ils s’y sont mis à trois pour ce «document» sous-titré Une mise à mort bureaucratique? Tous peintres : Aude de Kerros (collaboratrice d’Artension et de Radio Courtoisie), Marie Sallantin (Présidente de l’asso Face à l’art) et Pierre-Marie Ziegler auquel la Galerie Area a consacré une exposition en 2011.

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Cela nous vaut une analyse plutôt fouillée de la situation de l’art con-con (contemporain-conceptuel) d’aujourd’hui et des aspects financiers de son hégémonie pour ne pas dire de sa dictature.

cadre Whoiswho.jpgAnalyse menée (pourquoi pas?) d’un point de vue militant en douce pour la tradition dont chacun sait que l’art brut se tamponne. Analyse assortie d’un décapant Who is who.

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Et d’un choix de citations qui se veulent paradoxalement éclairantes, tel ce chef d’œuvre de cynisme dû à Andy Warhol : «Gagner de l’argent est un art, et les affaires bien conduites sont le plus grand des arts». Opinion qui aura sans doute le don de porter sur les nerfs de Pascal Rigeade.

Dans son récent éditorial, du nouveau numéro (39) de la revue Création Franche, intitulé Main basse sur l’art brut, il se penche non sans raison sur «la France de l’art brut contaminée par la mondialisation».

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Même ceux qui trouveront comme moi que Pascal Rigeade a tendance à jeter le bébé avec l’eau du bain se pourlècheront avec ses phrases sur les «artistes intronisés par une oligarchie instituée par et pour l’argent, proclamant désormais ce qui fait ou non art brut, au service de ses propres intérêts, du patrimoine de sa clientèle».

C’est que, comme disait Saint-Just, «la guerre de la liberté doit être menée avec colère».

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De ce point de vue, je vous invite à déguster un morceau choisi dans un article de Christine Sourgins, spécialiste du mirage à La Table Ronde.

Morceau qui, je le confesse, a su piquer ma curiosité au sujet du livre du trio Ker-Sall-Zieg :

 

«(…) les tenants de l’AC [art contemporain] ont changé leur discours sur l’Art Brut… pour en faire une récupération mercantile, un Art Brut édulcoré, un brin minimaliste propre à séduire les conceptuels (…).

Les Années Noires sont aussi un outil pour comprendre qu’il n’y a rien à espérer d’une cohabitation avec un système prédateur. Avis à tous les acteurs, galeries, critiques etc. qui jouent encore la prudence : la pusillanimité est une machine à perdre».

25.11.2013

James Edward Deeds : une BEAUTÉ électroCONVULSIVE

Encore une bonne nouvelle. Passage des Gravilliers, on va enfin cacher ce sein que l’on ne saurait voir trop longtemps sans en concevoir une verlainienne lassitude. Même mon daddy, pourtant amateur de la chose, en avait assez de se heurter à ces timides œufs au plat sortis tout droit des lits de l’Outsider Art Fair où l’art ne vient pas toujours coucher faute de soutif taille 80 bonnet A à se mettre.

La Galerie Berst passe de la pin-up maison au Crayon électrique par une petite transition juxtapositoire qui voudrait nous faire croire que c’est du pareil au même.

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L’ennui c’est que du papier peint kitschounet d’Eugène von Bruenchenhein à la plume céphalique du portrait dessiné par ECT, il y a un abîme. Un abîme de regard. Naïvement tourné vers l’objectif pour le premier. Néantisant le monde alentour pour le second.

ECT ne signifie pas et cetera mais, plus dramatiquement, électroconvulsivothérapie. 

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 L’auteur de ce troublant dessin qui apposait parfois cette abréviation sur ses œuvres, ayant eu à subir bon nombre d’électrochocs. hospital n°3.jpgRaison pour laquelle on surnomma The Electric Pencil ce créateur qui passa la majeure partie de sa vie dans une institution psychiatrique d’une petite ville du Missouri.

expo lausanne.jpgComme l’avait fait au printemps dernier la Collection de l’Art Brut à Lausanne, l’exposition berstoise des dessins d’Electric Pencil lui restitue son véritable nom retrouvé récemment : James Edward Deeds.

 

photo electric pencil en pied.jpgIl faut l’en féliciter car il est digne de rentrer dans toutes les cervelles, même une cervelle de piaf comme la mienne. Je m’y prends d’avance pour que vous puissiez sauver la date. C’est seulement du 29 novembre 2013 au 11 janvier 2014 que vous pourrez faire connaissance ou retrouver Deeds à la Galerie Christian Berst. Si l’on déduit le temps imparti aux festivités de fin d’année, ça fait short. Donc : fissa! Rendez-vous compte un p’tit peu que c’est «pour la première fois en France» que cette occasion vous est donnée! En mars-juin à Lausanne c’était seulement «la première exposition européenne».

Aussi n’attendez pas la première à Trifouillis-les-Oies pour vous offrir ce cadeau de fin d’année. En bonus il existe un bouquin qui ferait bien l’affaire.

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 Sorti en 2010, The Drawings of the Electric Pencil de Lyle Rexer, reproduit pour une quarantaine d’euros les 283 dessins qui constituent l’œuvre de James Edward Deeds. Publié à New York, aux Electric Pencil Press (tiens, tiens…), il doit être encore dispo sur le marché.

A signaler que les deux cent huitante-trois (comme disent les Suisses) dessins originaux correspondant à ces reproductions avaient été réunis et cousus dans un album confectionnés par le créateur lui-même.

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Les propriétaires de l’ensemble ne se sont pas gênés pour le démembrer. Les nécessités de la circulation et de l’échange sans doute… Après tout l’album Deeds avait été sauvé de la poubelle, n’est-ce pas ?

24.11.2013

Barcelone : des nouvelles de Hassan le créateur sénégalais

Hassan news. Barcelone sans Hassan : c’est ce que me câble un Animulien accro aux planchettes de ce créateur sénégalais dont mon blogounet suit pour vous les aventures depuis ce jour de septembre 2010 où un gars de Ménilmontant lui en a révélé l’existence.

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Merci ô Guillaume de me tenir au courant de la suite des événements et permettez que je refile vos bons tuyaux à mes lecteurs. La palissade qui servait de toile de fond à Hassan n’existe plus. Elle a été murée. Bon. Mais le lieu est «toujours occupé et plein des traces de son travail».

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Guillaume n’a pas réussi à revoir Hassan mais il a fait son petit Pepe Carvalho et mené l’enquête auprès des serveuses de bar alentour. Gràcies dames! puisque vous veillez «assez sérieusement» sur Hassan. Selon vous, tout va bien mais il arrive que ses frères sénégalais prennent Hassan chez eux pour des semaines.

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Guillaume Couffignal, l’auteur des visuels qui illustrent cette note, ne lâche pas l’affaire. Il ne manquera de s’enquérir du gars Hassan lors de son prochain voyage dans la capitale de la Catalogne. Attention, monsieur Guillaume : obligation de résultat !

16:28 Publié dans Ailleurs, art brut, De vous zamoi | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : barcelone, hassan, guillaume couffignal | |  Imprimer | | Pin it! |

19.11.2013

Art brut : des livres pour l'hiver

Premiers froids. Votre liseuse est vide mais pas d’art brut à télécharger. C’est le moment de vous chauffer aux bons vieux bouquins-papier sur le sujet. radiateur_a_convection.jpg

En cette fin d’année, les occasions ne manquent pas de satisfaire ses fantasmes de lecture au coin du radiateur électrique.

Exemple : chez VV, jeudi 21 novembre 2013 à 14 h, ça va chauffer! Vous pourrez sortir votre braise pour emporter un des 6 affriolants lots (ou 2, ou 3 ou tout) d’art brut et d’art naïf qui défileront sous les dossards 222 à 226.

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VV n’a rien à voir avec la série TV V des années 1980 où officiait la méchante Diana à la langue perfide.

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VV est une salle de ventes dans l’orbite du fameux Hôtel Drouot, devenu depuis son récent relooking, le lieu de visite favori des groupes de touristes à la recherche du frisson des enchères.

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Avec un peu de chance, vous en trouverez quelques uns à l’exposition des lots qui aura lieu mercredi 20. L’expert, Maurice Imbert, est un gars qui connaît son affaire. L’art brut lui fait pas froid aux yeux. Il a notamment fait preuve d’ardeur biographique pour l’incontournable catalogue de l’expo sur René Drouin, galeriste et éditeur d’art visionnaireau Musée de l’Abbaye de Sainte-Croix des Sables d’Olonnes en 2001.

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C’est seulement parce qu’il était encore dans les limbes que mon blogounet ne vous en n’a pas parlé.


Autre bon plan en vue, pour ceux qui préfèrent la Garonne à la Seine. Vente à prix sympas d’un choix de publications du Musée de la Création Franche au Musée de la Création Franche par le Musée de la Création Franche à Bègles en Gironde. Idéal pour compléter sa collection de … Création Franche!

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Il y a aussi des catalogues et des monographies sur Gaston Mouly, Rosemarie Koczÿ, Alain Lacoste etc. Quatre jours de shopping, les 20, 21, 22 et même 24 novembre puisque l’établissement ouvrira le dimanche.

Le samedi 23 c’est relâche mais le Musée ne chômera pas puisqu’il accueille la Journée Fanzines dont je vous ai parlé dans mon avant-dernière note sur Serge le lama.

15:50 Publié dans art brut, Encans, Lectures | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, v, maurice imbert, rené drouin, hôtel drouot | |  Imprimer | | Pin it! |

07.11.2013

Jeannot en séminaire chez le GREC

Ni crabe, ni lama, pas même un pélican sous le bras : rien à craindre du GREC.

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Ce Groupe de Recherches et d’Etudes Cliniques sera pourtant responsable d’une grande agitation de neurones, samedi prochain, neuvième jour du mois de novembre 2013. Dans le cadre du séminaire de Lise Maurer dont vous vous remémoirer sans doute l’incontournable bouquin sur Jeanne Tripier, la brodeuse planétaire.

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On astiquera ce jour là le fameux plancher de Jeannot dont votre petite âme errante ne rate pas une occasion de vous causer.

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C’est Béatrice Steiner qui s’y frotte. Tout le monde sait que cette psy-psy (-chiatre et -chanalyste) gratouille comme personne les jardins secrets de l’art brut. Et qu’elle n’apprécie guère «le sort désastreux» réservé à l’œuvre de Jeannot, toujours serrée comme une sardine  dans sa boîte de la conserverie Sainte-Anne.

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Par conséquent, ça promet ! Pour le prix d’une place de cinéma, l’Institut Protestant de Théologie du boulevard Arago à Paris vous ouvrira ses grandes portes pour l’événement.

16:43 Publié dans art brut, Lectures, Parlotes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art brut, le plancher de jeannot, béatrice steiner, lise maurer | |  Imprimer | | Pin it! |